LE SENTIER DES AUBEPINES DE CLAUDE RIZZO


Rosine, jeune veuve, vit avec sa fille Antonia dans un village du Massif du Mercantour. Les épines amères de l’existence ne l’ont pas épargnée. Elle croit enfin rencontrer, en Giovani Cini, un berger piémontais, le deuxième grand amour de sa vie. Elle l’épouse et renaît ainsi au bonheur. La belle saison arrive. Giovanni prend les chemins de l’estive.

Le ciel se couvre à nouveau. Rosine se rend aux funérailles de son père. Elle apprend que son époux est revenu en son absence. Il a passé la nuit au village avant de disparaître sans l’attendre. Dans la bergerie, Rosine découvre Antonia en pleurs. Le propos entre l’adolescente et sa mère tourne à l’affrontement. La jeune quitte la maison et prend ainsi les chemins de l’exil.

Une mort mystérieuse, une naissance « inattendue » viennent ajouter leur touche à l’histoire.

Sentier des aubépines, le destin n’a pas encore déployé tous ses fastes. Tandis que grandit le petit Adrien, offrant à Rosine quelques années de bonheur et de complicité, les fantômes du passé ressurgissent et parcourent la vallée. Les uns porteurs de promesses, les autres chargés de ressentiments…

Après le succès de son roman « Le Maltais de Bab el-Khadra » (ed. Michel Lafon 2004) et celui de « La Secte »(Ed. Lucien Souny 2007), Claude RIZZO développe ici un thème qui lui est cher et dans lequel il excelle, celui de la saga familiale. Des familles en proie à des secrets que l’on pensait enfouis à jamais.

« La résurrection d’Ulysse » de Hatem KARAOUI

« La résurrection d’Ulysse » (Editions Maghreb Media 2008)

Hatem Karoui, écrivain de langue française publie son troisième livre : une pièce de théâtre intitulée « La résurrection d’Ulysse ». Le thème de la pièce s’articule autour de « La tour des crânes », un monument macabre dressé sur la plage de Djerba, une île située au sud de la Tunisie. Il avait été érigé suite à une bataille maritime célèbre entre les Turcs et les Espagnols au large de Djerba en 1560 et qui avait été remportée par les Ottomans.

Le choix du titre « La résurrection d’Ulysse » vient selon l’auteur du fait qu’Ulysse personnage principal de la pièce agit comme un modérateur parmi les autres personnages qui ont chacun quelque chose à se reprocher dans le drame violent qui a abouti à l’événement dramatique qui est survenu. Il participe donc à leur prise de conscience collective ou à leur résurrection. Tout le monde « renaît » a la fin avec de nouvelles idées après avoir analysé ensemble ce qui l’a induit. Symboliquement il est le seul à avoir le droit de renaître réellement car il a atteint un niveau d’accès suffisant à la véritable connaissance. « Ulysse est aussi un acteur basique dans notre culture, d’où le recours au répertoire de la mythologie » dit l’auteur.

Ouvrages déjà publier en 2003 chez SIMPACT « Le destin tragique du juif Baittou» et en 2006 « Meurtre au Palais du Bardo » chez MAGHREB MEDIA.

Le 16 octobre, Hatem KARAOUI présente au Club Tahar Haddad à TUNIS

COMMUNIQUE

Bien que les livres de cette époque remercient Sakkat pour son amitié envers les Juifs, je cherche un récit personnel par un des hommes qui a trouvé refuge à la ferme de Si Ali Sakkat à Bir Halima dans la vallée de Zaghouan pendant la bataille de Tunisie, au printemps 1943.

Est-ce que vous avez été parmi les soixante hommes juifs (ou descendants) qui ont trouvé refuge à la ferme de Si Ali Sakkat ?
Si vous correspondez à la description ou si vous savez des informations à propos de quelqu’un qui était à la ferme, ou si vous savez d’ autres histoires d’aide de musulmans aux juifs pendant la guerre, s’il vous plait, contactez-moi à

rsatloff@washingtoninstitute.org .

Robert Satloff
Washington, DC
http://www.washingtoninstitute.org/
Pour une critique de l’ouvrage voir le site : http://www.attariq.org/spip.php.article23.html
Je suis l’auteur de « Parmi les Justes: Histoires Perdues de l’holocauste dans les pays arabes » (« Among the Righteous »). Dans ce livre, je raconte l’histoire de Si Ali Sakkat, dont la générosité a aidé soixante juifs à survivre à la 2ème guerre mondiale.

AU 18ème SALON DE LA REVUE !

les poètes de la revue Ricochets-Poésie donneront lecture de leurs poèmes à la salle André Gorz de l’espace des Blancs Manteaux (48 rue Vieille-du-Temple, Paris 4e).

L’équipe de la revue sera présente au salon de la revue (espace des Blancs Manteaux) tout le week-end :
– le vendredi 10 en nocturne de 21h à 23h
– le samedi 11 de 10h à 20h
– le dimanche 12 de 10h à 19h30

Entrée libre au salon et à la lecture.Maha BEN ABDELADHIM, une des lauréates du prix du lycée Carnot en 1998, nous informe que vendredi 10 octobre à 21h, dans le cadre du Salon de la Revue,

UNE EXPO ET UN SITE SUR LES CARTES POSTALES DE TUNISIE

Un grand jeu-concours est également prévu durant toute la période de cette exposition avec 30 lots à gagner. Cartes postales anciennes, gravures et tableaux inspirées de cartes postales, Claude CANCEIL (bac 1967) expose sa collection du 18 au 28 septembre 2008 à la Galerie Sophonisbe-Carthage.
Pour plus de détails sur l’exposition et le Grand jeu-concours Entr’Temps,consultez le site officiel de la manifestation.

LA ROSE ET LE PAVOT AU THEATRE AIRE FALGUIERE

…Et se tissent, en mots et en musique, les contours d’un pays étrange tenant à la fois du séfarland et du Yiddishland, où Brest-Litovsk se relie à Tunis et où Sarcelles regarde Kovno en une saga savoureuse, émouvante et drôle.

Au Théâtre Aire Falguière
55, rue de la procession 75015 Paris
tel : 01 56 58 02 32 – http:/www.airefalguiere.com

Tarif normal : 15 € Tarif réduit : 10 €
Métro : ligne 12 : Volontaires, ligne 13 : Plaisance
Bus : 62 – 88 – 89 – 95Histoires de neige et de sable d’un juif russe et d’une juive tunisienne.
Spectacle à deux voix et en musique de et par Sonia Koskas et Maurice Delaistier

1967.1968 – CM2 Scipion l’Africain


Réponse de Wafa JOUINI: j’ai reconnu Essia MIZOUNI 1e rg à gauche et moi même Wafa JOUINI, 2è rangée à droite, l’instit c’est pas Madame PEREZ ??je crois qu’elle s’appelait ainsi.
Je me rappelle qu’il y avait aussi Odile MOUTON, dans cette classe, ah oui, je vois aussi Mehdi CHAOUCH, 1e rangée, 5ème à partir de la gauche, il porte des lunettes.

Légendes complétées par Wafa JOUINI et Nouredinne HAMIDA :
Noureddine Hmida,-,-,-,Brasdova Lenka,-,-,
-,-,-,-,Scemama Cathy,-,Nicole Zagdoun,-,-,Wafa Jouini,
Essia Mizouni;Aline Guez,-,-,Mehdi Chaouch,Odile Mouton,-,Mme Perez,-,Qui ce reconnait dans cette photo ? moi c’est le gars en haut, le premier à gauche, Noureddine HAMIDA.

ROUGE HARISSA DE SONIA MEDINA

Exilée,exportée, importée et totalement perdue dans un Paris sans
soleil, sans plage, sans thé aux pignons et sans jasmin. Ma famille
a dressé des écrans de fumée d’une blancheur opaque et aveuglante,
me faisant grandir dans un pays qui n’existe pas.

Comment vivre, comment être moi-même avec cet éden qu’ils
croient encore vivant mais dont le pathétique ridicule m’a éloignée
d’eux ?
Dois-je continuer à courir après un paradis qui n’est pas
le mien ? Dois-je continuer à nier la vérité, ma vérité ?

Ces récits les arracheront peut-être aux rêves d’un monde coincé
entre Tunis et Paris. Et moi, j’espère, un jour, être une femme qui
invente son histoire, son pays, une terre nouvelle.

Productrice, auteur, réalisatrice, Sonia MEDINA travaille
depuis de nombreuses années sur le thème de l’identité.
Ces nouvelles mettent l’accent avec humour et auto-dérision
sur les ravages d’un exil « par procuration » à travers le
regard averti de l’enfant qu’elle fut.
Vous savez ce que c’est qu’une famille juive tunisienne ?
Une famille gorgée d’harissa, étouffant sous les gâteaux au
miel, assourdie par les « youyous », caressante jusqu’à vous faire suffoquer et connaissant mieux que vous vos désirs.
(Editions Bibliophane, 2008)