Au 59, DE LA RUE CATON D’ANNE-MARIE SIROCCHI-FOURNIER

Au 50 de la rue Caton raconte la nostalgie d’une enfance et d’une adolescence tunisoises.
La grande maison villa où vit toute la famille – parents et grands parents, oncles et tantes, frère et cousins – en est un personnage incontournable, avec son jardin extraordinaire où les enfants font figure de pionniers du vélo-cross et de tourmenteurs des chats du voisinage. A sa tête, le patriarche, le grand-père Louis, Italien, pâtissier célèbre à Tunis (Garza), flanqué d’Aspasie, la grand-mère grecque. D’où ce plurilinguisme – on y parle quatre langues indifféremment : le français, le grec, l’italien et l’arabe – dans une maison où la notion de racisme est inconnue, reflet du melting-pot culturel, religieux, avec ses traditions et rites haut en couleur, qui définissent si bien le cosmopolitisme du Tunis des années cinquante et soixante (éditions KIROGRAPHAIRES, 2012)

Anne-Marie Sirocchi-Fournier vit en région parisienne. Mariée, elle a trois enfants. Elle est professeur de lettres classiques et modernes. Depuis quelques années, elle participe aux ateliers d’écriture Bing et a rejoint l’APA (Association pour le Patrimoine Autobiographique). C’est dans ce cadre qu’elle a présenté ses textes, à Strasbourg, lors des rencontres annuelles 2010 de l’association, consacrées à « Europe et autobiographie », à l’occasion de la sortie du cahier « Maghreb et autobiographie ».

http://www.edkiro.fr/au-50-de-la-rue-caton.
Pour acquérir l’ouvrage par courrier, merci d’adresser un chèque de 20.45€ + 3.95 euros de frais de port à EDKIRO/Editions Kirographaires 12 rue Colbert 13001 Marseille, à l’attention de Melle Elif ARIK (n’oubliez pas de joindre vos noms et adresse).

Visite guidée de l’exposition DEGAS & le nu au Musée de d’Orsay (14/6/12)

Carnot-Tunis vous propose jeudi 14 juin à 15h45 au Musée d’Orsay, la visite guidée, par Suzette Sidoun, de la première grande exposition monographique consacrée à Edgar Degas (1834-1917) à Paris depuis la rétrospective de 1988 au Grand Palais.

Cette exposition explore l’évolution de Degas dans la pratique du nu, de l’approche académique et historique de ses débuts à l’inscription du corps dans la modernité au cours de sa longue carrière. Occupant avec les danseuses et les chevaux une place prédominante dans l’œuvre de l’artiste, les nus sont présentés à travers toutes les techniques pratiquées par Degas, la peinture, la sculpture, le dessin, l’estampe et surtout le pastel qu’il porte à son plus haut degré d’achèvement.

Organisée avec le Museum of Fine Arts, Boston, l’exposition bénéficie du très riche fonds d’oeuvres graphiques du musée d’Orsay, rarement montré pour des raisons de conservation, auxquels s’adjoignent des prêts exceptionnels des plus grandes collections, comme celles du Philadelphia Museum of Art, de l’Art Institute de Chicago ou du Metropolitan Museum of Art de New York.

Inscrivez-vous vite auprès de alct@free.fr, entrée à payer sur place, visite guidée 13€ par personne.

Hommage à Jacques Taieb, historien de la Tunisie

La SHJT organise une journée exceptionnelle pour honorer la mémoire de Jacques Taïeb, historien des Juifs du Maghreb, co-fondateur de la SHJT et professeur d’Histoire et Géographie au lycée Carnot de Tunis pendant de nombreuses années.
Cette journée a lieu le Dimanche 20 mai 2012 au Centre Alliance Edmond J. Safra, 6 bis, rue Michel-Ange- 75016 Paris.

La biographie de Jacques Taieb ainsi que le programme complet de la journée se trouvent dans le document à télécharger sur le site http://www.shjt.fr/tag/histoire/

Visite-guidée le 5 mai de l’exposition MATISSE au CENTRE DU POMPIDOU

Samedi 5 mai à 11h45mm, Carnot-Tunis vous réserve un grand moment : l’exposition MATISSE guidée par la conférencière Suzette SIDOUN.
En effet, le Centre Pompidou propose de revisiter l’œuvre d’Henri Matisse en confrontant ses « paires » de peintures traitant du même motif. Un régal pour les yeux et une réflexion stimulante sur le processus créatif du grand maître moderne. Une soixantaine de peintures – dont beaucoup de chefs d’œuvre – et une trentaine de dessins sont présentés jusqu’au 18 juin en un parcours chronologique couvrant la carrière du peintre français, entre 1899 et 1952. Les paires et séries de tableaux sont placées côte à côte, suscitant une jubilation esthétique et permettant une comparaison fine des traitements picturaux.
Rendez-vous dans le hall du Centre Pompidou, :Place Georges Pompidou à 75004 Paris; Métro : Hôtel de ville / Châtelet
Tarif : visite guidée 13 € par personne, entrée à payer sur place
Après la visite guidée, si vous le souhaitez, nous vous proposons de déjeuner à proximité .

Merci de confirmer votre réservation à alct@free.fr et par courrier en nous adressant un chèque de 13 € par personne à CARNOT-TUNIS/MAISON DES ASSOCIATIONS 23 rue Vernet, 75008 Paris.

A très bientôt,

Très cordialement,

Lina Hayoun www.carnottunis.com

La musique a un pays : CUBA par Dominique LE LANN-TEMAM (du 13 au 23/3/12)

Nous le savons tous, les voyages Carnot offrent de nombreuses vertus thérapeutiques. Grâce aux bons soins de Lina et Michel nous rentrons toujours très heureux et plein d’entrain à Paris.
Une fois de plus, ils ont fait fort.
Nous offrions, à la fin du séjour, un spectacle plutôt intrigant. Imaginez Lulu les yeux brulants de fièvre, Simone éternuant à qui mieux-mieux, Nicole engoncée dans son manteau malgré les 30°, Dominique ahanant au bout de 3 pas, quant au reste de la troupe : vautrée sur les transats de la somptueuse plage dorée de Varadero, immobile, absorbée dans la contemplation du Turquoise de l’Océan. Heureusement nous avons eu droit à une bonne piqûre reconstituante. Ah , la fameuse Piqûre !
Tout ça c’est de leur faute : à Lina, Michel, la guitare de Michel, Les Cubains, le Parti Communiste, l’embargo des USA, le car, le micro du car, la danse, la musique, le Rhum, le coup de soleil. On a démarré le voyage trop vite.
LA HABANA !
Imaginez : le 1er jour, déjà, rendez vous à l’illustre école de danse de la Havane. Cours de Salsa, visite du musée du Rhum , de la ville et…. des très nombreux orchestres PARTOUT dans la ville. Dès que Lucien entend le « son cubain », il se précipite, prend d’emblée les instruments de percussion du joueur (qui les lui prêtent bien volontiers) et ça commence. Tout le monde suit…
– SCOOP : à Cuba, c’est Lucien qui a fait danser l’orchestre…. Pas l’inverse.
Entourés des fumeurs de Havane, on a dansé les Cha-cha, le Mambo, la Salsa, la Rumba… jusqu’à plus soif ! et on a tellement parlé, tellement rit, tellement chanté, tous entrainés par Michel et sa guitare ! Même Daniel au micro entonnant « j’ai quitté mon pays ». Du jamais vu, jamais entendu.
Retour sur image. Les « Carnots » arrivent ! Juste avant le Pape, à la Havane. On le sait, c’est le dernier « vrai » pays communiste de la planète. Heureusement, à Paris, on commence à parler de restriction à cause de la crise. Ca tombe bien. Ici, on peut vraiment mettre en pratique. Les délicates parisiennes n’ont qu’à faire avec ou plutôt sans. Toutes ont apportés parfums, savons et autres franfreluches pour donner aux gens qui, ici, n’ont rien, sauf le nécessaire.
– HISTORIQUE : nous avons peut-être pu vivre et voir les derniers moments de l’influence Soviétique.
Les immeubles sont délabrés, parfois très délabrés. La liberté, très surveillée. Les rares véhicules aux antiques moteurs éructent des fumées d’usine dans un vacarme d’enfer. Lina n’a pas pu obtenir les hôtels souhaités, l’itinéraire tant convoité, le car flambant neuf. Sans doute une histoire de bordereau sans LE tampon officiel ? Mais qu’importe, car Cuba c’est réellement fabuleux. La jeunesse dorée et intello de Paris le sait bien : c’est l’une de leurs premières destinations.
Ici, le monde entier se retrouve. On a vu une roche de Jérusalem gravée en hébreu et vénérée comme telle. Nicole a rencontré le dernier Ashkénaze de la ville. Ensemble ils ont parlé le Yiddish, Nicole a pleuré. J’ai vu gravé dans la vieille ville l’emblème de Saint Eloi, le Patron des fondeurs et autres bijoutiers. C’était la fête que chaque année mon Père célébrait à Paris, c’est là, que moi, j’ai pleuré aussi. J’ai vu des chinois, normal, sauf que ceux-là ici, viennent en « Camarade ».
J’ai même cru voir des « ruines romaines ». Rien de surprenant, l’architecture européenne y a largement emprunté son inspiration.
J’ai vu plein d’américains, ils sont de retour au pays natal. Une jeune fille aidait son grand-père à marcher, il redécouvrait le pays de son enfance. Tous avaient l’air ému.
Les touristes du monde entier sont nombreux, surtout les russes. Ici à Cuba, ligne directe avec Moscou.
Et c’est surtout une ville si belle, que l’on DEVINE si belle. Le temps a passé depuis 1958. Les américains sont partis en laissant leurs somptueuses demeures. Fidel Castro et Che Guevara, icône parmi les icônes, ont instauré l’idéologie communiste de leurs rêves devenus désuets. Ici tout le monde semble heureux. Mais la crise a accentué les travers du régime : de rares transports, interdictions de voitures personnelles. Par contre, écoles d’Art, de sports, de médecine pour tous.
Pendant que le communisme s’installait et parait au plus pressé : éradiquer violence, drogue, mafia omnipotente, pauvreté extrême, lentement, celle qui a du être la plus belle ville du monde, lentement, se lézardait.
Aujourd’hui il faut voir Cuba et surtout IMAGINER. Car le glorieux passé de la capitale des Antilles et le doux Paradis qu’il offrait aux américains, aux artistes et visiteurs de tous bords (Ah ! Souvenirs d’Hemingway) avant la révolution est bien abimé. Heureusement, peu à peu, les travaux redonnent fierté aux beaux bâtiments.
Imaginez…. Une grande ville parsemée de nombreuses et larges avenues. Des villas, non pas, presque des palais, entourés de sublimes jardins tropicaux. Partout la verdure, presque la jungle, les vastes places ornées de statues, de fontaines de marbre, les immenses ficus, la végétation tropicale enserre délicatement la ville dans ses odeurs, les ramures de ses fleurs et le chant des oiseaux des îles. Oui, tout cela a dut être magnifique. Les couleurs sont vives : les bleus, les roses, les rouges. Et puis le soleil, la mer …
L’énorme masse de la cathédrale, ses ornements baroques, les sombres intérieurs des édifices. Les Espagnols de la cruelle Isabelle la Catholique ont bâti toute la vieille ville. Revêtus de couleurs vives, les bâtiments offrent de riants aspects. Comme si les habitants du Nouveau Monde avait voulu effacer l’austérité, la dureté, les souffrances inhérentes à sa construction.
La Havane est un joyau que les esclaves ont construite. Toutes les anciennes grandes merveilles du Monde ont-elles donc été bâtie sur le sang des esclaves ? Ici, eux aussi ont pris leur revanche. La musique, la danse, ils en sont les créateurs, les Rois.
D’emblée, La Havane devient pour moi la Saint-Petersbourg de l’Amérique Latine. Outre, les similitudes politiques, les deux villes offrent les plus beaux ornements que la main de l’homme a su créer.
Surtout l’Art est partout, la musique bien sûr, la danse, le seul pays du monde ayant sacralisé la danse, dont on aperçoit partout les nombreuses sculptures et représentations, la peinture contemporaine sans oublier les délicieux tableaux naïfs.

On ne peut le nier, personne n’est resté indifférent et, pour beaucoup, La Havane a laissé entrer en nous une immense joie de vivre.
Durant ces jours passés dans la ville, la fièvre nous a pris dès le matin et a monté peu à peu : découverte, joie exubérante, enivrement de musique et de danse. Lucien a joué jusqu’à la transe, on a dansé. Cela allumait d’étranges lueurs dans les regards échangés entre les hommes et les femmes. Séduction animale de la danse. Des musiques, il faut savoir en épouser le son et vibrer à son rythme.
TRINITAD
En chemin, visite de Cienfueggos, de son illustre théâtre qui vit notamment Sarah Bernhardt.
Et là, la fièvre monte encore. Lizzie se précipite sur la scène qui a porté Caruso. Elle s’élance et nous gratifie, a capella, d’un craquant et charmant Lac des Cygnes. Elle n’a rien oublié de son ancienne grâce de danseuse étoile de Tunis. Le public s’enthousiasme, applaudie, crie et je pousse Daniel à déclamer des vers de Hugo ou de Molière qu’il connait par cœur. Le théâtre est à nous, profitons en. Las, Daniel n’a qu’un filet de voix, et son accent…. Bref, il se résout à faire le souffleur, et je déclame, habitée d’une joie sans pareille d’enfance oubliée. Lucien veut à son tour aller sur scène. Las, il n’y a pas d’instruments. Qu’a cela ne tienne, et nous voila reparti à rire à n’en plus finir en écoutant ses histoires.
Et puis, arrivée à Trinidad. Autre musique, autres odeurs. Ici on parle encore des esclaves. Ca n’est pas si loin : les grands parents et arrière grands parents des plus jeunes d’ici. Le spectacle commence, au fond d’une salle : le Palenque de los congos reales. Ici, l’Europe se fait plus discrète. Au cœur du pays des plantations de cannes à sucres, l’Afrique se rapproche. Ses descendants commencent à danser.
Le son de la musique est plus grave, il semble remonter de l’antique Afrique des esclaves. Il retrouve le son originel de la terre natale. Les danseurs, austères, ne sourient pas, la danseuse encore moins. Ils miment les durs travaux des champs, la vie quotidienne des ancêtres. Puis, peu à peu, l’ambiance se détend et soudain arrive sur scène le « bouchadia ». Stupeurs, amusements et commentaires vont bon train : tout ce chemin pour voir le fameux bouchadia ????? s’étonne Fabienne. Eh oui, l’Afrique australe n’est pas bien loin du Maghreb. Un seul et même continent.
Ah, j’oublie, la musique se termine par le son totalement inattendu d’un instrument, incongru dans ce lieu dédié au « paganisme ». Grandiose, soudain l’orgue des prêtres retentit : nous sommes bien en terre espagnole. Mais peut-être une musique pour accompagner les prières adressées à Dieu ? Adoucir la vie, accompagner le prêtre catholique qui, en ce temps, fut le seul, à se dresser contre le maitre pour défendre l’esclave. Beaucoup de « justes » d’une autre cause, oubliés aujourd’hui.
Changement de salle de musique. Nous entrons dans l’antre des adorateurs du célébrissime Buena vista Social Club de la Havane (voir le film de Wim Wenders. Sur France ô, dimanche 20h30 ). Les inspirateurs les plus illustres de la musique cubaine qui a depuis conquis le monde entier. Le Jazz est né pas loin d’ici, les danses des claquettes aussi. Respect. Avec une fois de plus Lucien aux commandes. Il a quand même, avant, sagement écouté pour tenter de prendre le rythme, la musique nous a transportés loin, très loin.
Nous étions heureux et …. épuisés.
Heureusement, Varadero nous a accueillis, nous a bercés, nous a soignés. Là, seulement, on s’est laissé vivre.

EXPOSITION CEZANNE AU MUSEE DU LUXEMBOURG (30/1/12)

Carnot-Tunis vous propose la visite guidée, par notre conférencière Suzette SIDOUN, de l’exposition CEZANNE au Musée du LUXEMBOURG.Inscrivez-vous vite ! et rendez-vous lundi 3O janvier à 18H15 dans le hall du Musée.
« Cvisite guidée d’une rétrospective de 80 œuvres majeures du peintre Paul Cézanne. L’exposition nous éclaire sur les grands thèmes que Cézanne explore alors : les paysages d’Ile-de-France, les nus, natures mortes et portraits. Après 1890, critiques, marchands, et collectionneurs commencent à s’intéresser à son œuvre.Cézanne se montre attentif à cette reconnaissance qui ne peut venir que de Paris. Ainsi imprime-t-il sa marque dans l’art moderne : l’avant-garde le considèrera comme un précurseur, «notre père à tous», selon la formule de Picasso ».
Visite conférence 13 €, entrée à payer sur place
merci de confirmer votre venue par mail alct@free.fr

Accès
Musée du Luxembourg 19 rue de Vaugirard, 75006 Paris
En transports en commun :
RER : ligne B, arrêt Luxembourg (sortie Jardin du Luxembourg)
Métro : ligne 4, arrêt Saint Sulpice ; ligne 10, arrêt Mabillon
Bus : lignes 58, 84, 89, arrêt Luxembourg ; lignes 63, 70, 87, 86, 93, arrêt Saint Sulpice
En voiture :
Parking Marché Saint-Germain : accès par la rue Lobineau, Paris 6e
Parking Place Saint Sulpice, Paris 6e

Visite-guide de l’exposition « Pompei, un art de vivre » (9/1/12)

lundi 9 janvier, accompagnez-nous à l’exposition « Pompéi – Un art de vivre », au Musée Maillot. Cette expo, la première à Paris, nous inviter à circuler dans une maison Pompéienne, créant pour un instant l’illusion, malgré les 2000 ans qui nous séparent, d’être les invités des maîtres de maison.
Nous suivrons notre guide-conférencière dans les pièces de cette maison : l’atrium, le triclinium et la culina, le péristyle autour du jardin, le balneum, le venereum. Deux cents œuvres venant de Pompéi et d’autres sites vésuviens sont ainsi présentées.

Lundi 9 janvier à 18H45 au Musée Maillol, 61, rue de Grenelle, 75007 Paris, Métro : Rue du Bac

Visite conférence 13 €, entrée à payer sur place, merci de confirmer votre venue par mail à alct@free.fr

Visite-conférence  » de Seurat à Matisse » au Musée Marmottan

Samedi 10 décembre 2011 à 14H15, visite-conférence de l’expo consacrée à Henri-Edmond Cross, « de Seurat à Matisse ». Cette exposition suit l’évolution chronologique de l’œuvre d’Henri Edmond Cross (1856 – 1910) et la confronte à celle des autres néo-impressionnistes.    Musée Marmottan, 2, rue Louis-Boilly, 75016 Paris Métro la Muette.

Visite conférence 13 €,  entrée à payer sur place, merci de confirmer votre venue par mail

 

DINER-DEBAT SUR LA NOUVELLE TUNISIE

Dîner-débat du 5 juillet à 20H au restaurant de L’UNESCO, 7 place de Fontenoy 75007 Paris, métro ségur. Avec le Cercle Franco-Tunisien, l’atuge (association des Tunisiens des Grandes Ecoles)

Après le G8 et avant les élections, Quelle Tunisie pour demain ?
Quel est le poids des forces en présence (islamistes, partis de gauche de droite…) ?
Comment seront-elles traduites dans la future Constitution ?

*Ghazi Gherairi, prof. de Droit à la Faculté des Sciences Juridiques de Tunis et Porte-parole de l’Instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique
* Elyès Jouini, Vice-président de l’Université Paris-Dauphine, Prix du meilleur jeune économiste 2005, ancien ministre en charge des réformes économiques et sociales du gouvernement transitoire tunisien (Ghannouchi II)

 

PRINTEMPS DE TUNISIE d’ABDELWAHAB MEDDEB

De Tunisie est parti le printemps des peuples arabes. En quelques jours, sous l’impulsion de la jeunesse, les Tunisiens ont renversé une dictature qui, la veille encore, semblait inébranlable. Abdelwahab Meddeb nous fait partager ce moment unique, qui inaugure à ses yeux une métamorphose de l’Histoire. Il rencontre à Tunis et à Sidi Bouzid les acteurs d’une révolution éclairée par des valeurs universelles, laïques et non violentes. C’est une leçon politique : ce soudain sursaut de dignité populaire ruine les théories de la fin de l’Histoire ou du prétendu clash des civilisations. Leçon d’humanité aussi : touchées par le sacrifice d’un fils du peuple livré aux flammes, les élites intellectuelles n’ont fait que renforcer un mouvement lancé par les plus pauvres et les plus jeunes.
Un livre écrit au coeur de la révolution, avec la justesse et la hauteur de vue d’une méditation intemporelle.
Né à Tunis, Abdelwahab Meddeb, auteur de plus de vingt ouvrages dont La Maladie de l’islam, enseigne la littérature comparée à l’université de Paris X-Nanterre et produit l’émission «Cultures d’islam» sur France Culture.

Bouleversé par ce printemps tunisien survenu en plein hiver, Abdelwahab Meddeb livre ses analyses et réflexions dans un livre intitulé Printemps de Tunis, La métamorphose de l’Histoire. Publié simultanément à Paris (Albin Michel) et Tunis (Ceres), il sera disponible en librairie le 6 avril 2011.