Le coing


En retard d’une saison et bien après l’été
Timide duveteux tu parais emprunté
De la pomme sucrée tu es le simulacre
A vouloir te croquer on te trouve trop âcre
Il faut pour stimuler la richesse de ton goût
Passer par la marmite comme un simple ragoût
Pour longtemps mijoter te gorger de cannelle
De sucre d’aromates et d’amour maternel
Transformé en compote pâte de fruit épicée
Confiture en morceaux au beau rouge foncé
Dans les cuisines et sur les étagères
Tu trônes impérial dans des bocaux de verre
Il est un jour sacré d’entre toutes les fêtes
Enrobé de girofle qui vous monte à la tête
Et paré de brun sombre brillant tu as le don
De nous faire supporter le jour du grand pardon
Maltaise, frigolo, coing,… Victor Zarca continue à nous servir nos « madeleines »:

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