Il est vrai que la période était particulièrement bien choisie : le printemps méditerranéen-un vrai printemps, pas un printemps de poètes ! avait fait exploser des tapis de fleurs sauvages, mauves, jaunes, rouges sur les flancs des vallées verdoyantes ; le ciel était avec nous, une température idéale pour les visites des temples sous le soleil, pour des déjeuners ou dîners sur des terrasses au bord de la mer.
Le lendemain de notre arrivée, nous avons embarqué pour les îles Eoliennes, les bien- nommées : certains dentre nous noublieront pas cette promenade en mer !
Plusieurs tentèrent lascension vers l un des cratères à Vulcano ; un seul parvint jusquau sommet, le même qui bravera sans dommagele lendemain les vagues bondissantes de Cefalu ; d autres courageux sy risquèrent aussi qui le regrettèrent !
Après une visite de Messine et létape à Cefalu, nous avons dormi à Palerme trois nuits daffilée, ce qui nous a permis dallier culture et shopping . A Palerme, une surprise fort sympathique : Jean Graffeo, un ancien de Carnot installé dans cette ville, ayant eu vent de notre présence à travers www.carnottunis.com, est venu partager notre petit déjeuner.
Sur Agrigente et sa vallée des temples, sur Syracuse et son théâtre gréco-romain, et ses ruelles où il fait bon se perdre, sans oublier les superbes mosaïques de la Villa Casale à Piazza Armerina, tout a déjà été écrit. A lhôtel de Syracuse, nous avons pu – grâce aux talents conjugués de nos deux pianistes émérites, Marcel et Michel – faire chanter Gabriele notre guide sicilien; il nous a même enseigné lhymne de sa région, ce qui nous a permis de produire notre petit effet quand, dans un restaurant, des musiciens en ont joué la mélodie !
La veille de notre retour à Paris, le soleil nous a un peu fait défaut : personne na souhaité tenter lascension de lEtna, la visibilité étant nulle, et nous avons visité Taormine sous un ciel plutôt nuageux, mais nous y reviendrons sans doute pour admirer une fois de plus son incomparable panorama.
Beaucoup de chaleur et damitié, rires partagés, complicité, références communes, sans oublier quelques excellentes leçons dhistoire ancienne et contemporaine distillées par Gabriele qui a su nous faire partager son amour pour sa belle île. Tous les ingrédients étaient réunis :ce fut un beau voyage !
Dinah Brami
L’organisateur de notre circuit nous lavait promis : « La Sicile reste encore une destination qui permet de rêver » et les trente et un participants à ce voyage en sont tombés daccord.