SYRINE BEN MOUSSA, LA CHANTEUSE AU LUTH

Syrine BEN MOUSSA au Théâtre des Abbesses

Aussi, quelques liens pour les vidéos :

http://www.youtube.com/watch?v=zLfAgUvO6cU;feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=u2cBMyWeHlE

http://www.dailymotion.com/relevance/search/syrine+ben+moussa
Vous allez adorer Syrine BEN MOUSSA, jeune musicienne de 25 ans, qui joue du luth et chante d’une voix puissante et harmonieuse les plus célèbres mélodies du malouf tunisien. Des airs que nous connaissons, que nous avons oubliées, mais avec lesquels nous nous réconcilions dès les premières notes.
samedi 2 Mai 2009 à 17h au théâtre des Abbesses,31 rue des Abbesses Paris 18ème.

Invitation pour TunAction EXPO 2009

Les recettes serviront à la construction d’une aire de jeux pour les enfants polyhandicapés du centre ESSANED à Sidi Thabet.

Une semaine d’exposition sur le thème de l’enfance riche en couleurs et en émotions agrémentée par les interventions de musiciens et les projections de films documentaires de cinéastes tunisiens.
Programme
Samedi 07/03 de 18H à 21H: Vernissage
Dimanche 08/03 de 18H à 21H: Maher Belhaj (Luthiste) ; Samsa (Groupe de musique pop tunisienne)
Jeudi 12/03 de 19H à 21H: Hamdi Makhlouf (Luthiste)
Vendredi 13/03 à 20H: Silence (Film de Karim Souaki)
Samedi 14/03 à 15H: Mémoire d’une femme (Film de Lassaad Oueslati) ; SEANCE SURPRISE
Dimanche 15/03 à 16H: Oudhana, ma mémoire (Film de Mondhor Bou Assida)

Venez nombreux savourer ces émotions artistiques tout en nous aidant à redonner l’espoir d’une vie meilleure à ces enfants.

Les arts s’unissent pour une action caritative au profit des enfants handicapés et les plus démunis, lors de l’exposition vente de tableaux d’artistes peintres tunisiens.
TunAction EXPO 2009, à la Galerie Itinérance au 7 bis, Rue Goscinny 75013 Paris.
Du samedi 7 au dimanche 15 mars 2009. ( entrée gratuite)

CA SE PASSE COMME CELA AU « CABARET TUNE » (texte de Nadine TIBI)

(photo montage de Guy Sarfati)
Les talentueux maîtres de cérémonie, Danielle Toulemont et Philippe Tapia et les organisateurs Lina et Michel Hayoun ont offert aux nombreux invités un « Cabaret Tune » à la hauteur de leurs ambitions : poésie, histoires drôles , chansons : de Gershwin (Nadine Tibi) à Aznavour (Guy Sarfati) en passant par des airs de Bizet (David Serrero), de la guitare classique (Maurice Cohen-Jonathan) et du malouf (Syrine), de la maturité de compositions freudiennes (Fabien Franco) à l’attente de Madeleine (Yves Benacin) ; tout s’est enchaîné avec une dynamique et beaucoup de finesse dans l’humour (Jean Amella, Lucien Smadja), le charme (Virginie Dorade, Thu N’guyen, Denis Uzan) et l’émotion (Richard Dian).
La musique, au cœur de ce voyage, a fait revivre par magie un instant précieux, un souvenir disparu, un sentiment enfoui, guidée par les mots, tour à tour, drôles, émouvants, sensuels avec en fond de décor, la merveilleuse Tour Eiffel, revêtue de lumières scintillantes , rien que pour nos yeux…..
Graines d’artistes, artistes amateurs ou confirmés, tous ont donné la pleine mesure de leur talent à cette rencontre de genres et ont rivalisé d’élégance, d’énergie et de savoir-faire pour séduire le public ou pour un plaisir en partage, tout simplement…
Le jury ayant eu beaucoup de mal à départager les acteurs de cette grande fresque haute en couleurs , a attribué « l’unanimité des suffrages » , noblesse oblige, à chacun d’entre eux en leur remettant un prix bien mérité, couleur locale…..
Et le public conquis, en standing ovation, a chanté avec les artistes participants, prêt à être emmené au bout de la terre dans la fantastique tournée des comédiens, des chanteurs et musiciens, des poètes…….
Tard, dans la nuit, cet immense chœur d’inconditionnels de réjouissances a mis fin à la cérémonie des « TALENTS D OR CARNOT 2009 « , qui devrait être bi-annuelle pour le plaisir de tous ….
NADINE TIBI
www.nadine-tibi.odexpo.com
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POUR YVES BENACIN
Un attachement à de grands auteurs-compositeurs et un clin d’œil à Cookie Dingler, frère d’une ancienne de Carnot , dans un remake de la chanson « Femme libérée » ; une élégance , une guitare des plus mélodiques au bras de cet homme , spécialiste aussi des histoires de « cœurs » de par sa profession .
POUR VIRGINIE DORADE
Un regard posé sur une jolie paire de jambes qui fait oublier la tristesse de ses yeux bleus un peu mouillés par l’émotion quand elle chante de sa voix douce : « ne me quittes pas  » de l’immense Jacques Brel ; jamais, il ne te quittera, Virginie, tu es comme « la  » perle de ton sautoir de ce soir….POUR DENIS UZAN
Charme discret pour celui qu’on pourrait appeler PAUL pour accompagner VIRGINIE.
POUR LUCIEN SMADJA
Une histoire tragique se transforme en une drôle de comédie en donnant une couleur judéo-tunisienne aux textes d’Aznavour !
POUR THU NGUYEN
Des intonations qui se veulent « blues  » avec en « arrière plan de voix », la perception de sa culture musicale d’origine qui a donné une touche particulièrement harmonieuse à son interprétation des « Enchaînés » .
POUR JEAN AMELLA
Un sympathique conteur d’histoires grivoises tunisiennes ; mais pourquoi parler en euros ? Le dinar n’est-il pas la monnaie de là-bas ? en tout cas, ce n’était pas une histoire à deux sous non plus…..
POUR FABIEN FRANCO
Un talent d’auteur compositeur qui met en exergue de réelles connaissances de la condition humaine ; des nuances parfois cyniques à travers lesquelles il faut lire : aimez-moi pour moi ou bien désespérées avec un titre inquiétant « je vais me tuer », où passe un reel message d’espoir : la vie est belle et vaut la peine d’être vécue ..
POUR GUY SARFATI
L’ardent aznavourien de Carnot a interprété avec fougue et humour « Le blues du Dentiste » qu’il est et « Pour faire une Jam » ; ce « vif argent » à l’allure de latin lover a fait « pâmer » de plaisir la gent féminine ; AZNAVOUR n’a plus qu’à prendre sa retraite….
POUR DAVID SERRERO
Un jeune chanteur lyrique, hors concours, à la voix chaude , a chanté ,à capella, avec cette espèce d’attitude digne d’un toréador, deux extraits d’opéras célèbres de Bizet , repris en chœur par les voix des carmencita….. sous le charme !
POUR SYRINE BEN MOUSSA
Cette jeune jolie tunisoise, petite-fille d’un ancien de Carnot, a donné à entendre ses dons d’orfèvre acoustique , jouant avec la grâce de sa jeunesse, de l’oud, pour nous remémorer quelques chansons populaires tunisiennes oubliées
POUR MOI

« ANNE, LE MUSICAL », AU THEATRE DEJAZET

Anne, nous entraîne dans l’annexe qui servit de refuge à plusieurs familles pendant la Seconde Guerre Mondiale. De la relation privilégiée avec son père, de ses premiers émois amoureux en passant par les rapports conflictuels liés à la promiscuité contrainte des occupants, le spectacle nous livre le quotidien d’une adolescente pleine de vie.Anne le musical, hommage à Anne Frank, au théâtre Déjazet du
5 Mai au 30 juin 2009!
L’équipe de production poursuit l’aventure «Anne le Musical » au théâtre Déjazet, une nouvelle destination pour que le rêve devienne réalité et qu’« Anne le musical » s’installe à Paris jusqu’au 30 juin 2009.
Jean-Pierre Hadida l’enveloppe de ses paroles et de sa musique. Christine Giua et Pierre-Yves Duschesne réalisent la mise en scéne.
Jacques Rouveyrollis s’est penché sur sa lumière.
Adresse : 41 boulevard du Temple, Paris 3ème, métro République.

LA MUSIQUE POPULAIRE TUNISIENNE


jeudi 13 décembre à 18 heures précises

Dans la salle du Ministère de l’Agriculture (entrée principale 3-5 rue Barbet de Jouy, Paris 7ème, métro Varenne).

Les amis et sympathisants de France-Tunisie seront également les bienvenus.

A l’issue de la conférence, vers 20 heures, un apéritif réunira ceux qui le souhaiteront à la cafétéria, au même endroit, moyennant une participation de 15 euros par personne
L’Association FRANCE-TUNISIE vous invite à la conférence donnée par René Assous, intitulée : « La Musique Populaire Tunisienne », conférence illustrée par des extraits musicaux.

LES CONCERTS DU CAPIZZI TRIO


Concert du CAPIZZI TRIO
nouveau projet :
« chanson jazz lutine »
en français
jeudi 22 novembre à 19h
7 Lézards
10 rue des rosiers, 75004 Paris, M° Saint-Paul
entrée : 12/10 euros ; places à 8 euros sur www.billetreduc.com

Virginie Capizzi
Tél : 06.82.69.27.85 / 01.44.67.90.43
Mail : virginie.capizzi@laposte.net

Deux petits zévénéments musicaux à ne pas rater
Jam vocale au 7 lézards
dimanche 4 novembre à 20h30
10 rue des rosiers, 75004 Paris, M° Saint-Paul
entrée libre
ET

La vie Culturelle à Tunis, de Daniel PASSALACQUA

sur la vie culturelle à Tunis au 19ème siècle et dans le premier tiers du 20ème siècle traduit de l’italien par Daniel PASSALACQUA (lc1947 sc.ex)

Bab el B’har, ou Porte de la Mer, aujourd’hui dénommée également Porte de France, en était la limite à l’est, et s’ouvrait presque directement sur le Bahira ou Lac de Tunis; elle permettait l’accès de la ville aux marchandises et aux voyageurs qui, débarqués à La Goulette, traversaient le lac sur des barcasses qui accostaient au mole qui se trouvait sur le site de l’Ambassade de France actuelle, devant le cimetière chrétien de Saint Antoine hors des murs (créé au 17ème siècle sur un terrain offert par le Bey mouradite Hamouda Bacha, et déplacé en 1892 au Cimetière de Bab El Khadra, pour permettre de construire la Cathédrale actuelle).

Les communautés européennes chrétiennes ou juives livournaises s’étaient établies dans la zone franche qui s’étendait le long des murs, des deux cotés de la Porte de la Mer, dans les rues Sidi Bou Mendil, de la Commission, des Glacières, en pénétrant dans la Médina sur quelques centaines de mètres dans les rues Zarkoun, de la Kasbah, Jemaa ez-Zitouna (où se trouvait depuis le 17ème siècle l’Eglise de Sainte Croix), jusqu’aux rues transversales El Karamed, Sidi el Mourjani, des Teinturiers à son embouchure vers Bab Jedid, et dans le quartier de Sidi el Benna (où se trouvait l’Eglise Sainte Lucie), plus particulièrement pour ce qui concerne ceux qui appartenaient à la classe ouvrière, petits artisans ou boutiquiers.

Au début du 19ème siècle, une collectivité italienne d’entité non négligeable résidait dans la zone franche, collectivité rapidement renforcée par l’arrivée de dizaines de familles de juifs livournais qui commencèrent à affluer à partir de 1815, en apportant avec eux, et de manière déterminante, les usages et les coutumes des sociétés européennes les plus évoluées, ainsi qu’un bagage culturel précieux. J’ai lu qu’il existait des salons littéraires, des salons où l’on faisait de la musique, qui rendaient agréables les soirées des familles bourgeoises, mais aussi d’initiatives pour distraire les personnes plus modestes. Aux initiatives privées succéda bien vite, en 1826, la première structure destinée à accueillir le public, quand ouvrit ses portes le Théâtre Tapia à la Rue Zarkoun, créé par la famille de même nom.

Ce n’était guère plus qu’une grande pièce, d’une capacité de 300 personnes environ, qui accueillait des spectacles lyriques avec des chanteurs venus d’Italie pour la circonstance, qui s’installaient à Tunis pour la « saison », mais aussi de concerts de diverse nature. Il était probable qu’on y donnait des pièces de théâtre également. Pour l’opéra et les concerts, les chœurs et l’orchestre étaient stables et composés donc de membres de la communauté italienne Les effectifs de l’orchestre étaient réduits à la plus simple expression, (j’ai lu qu’il pouvait s’agir de 15 à 18 musiciens), qui suffisaient de toute manière à rendre heureux les spectateurs qui accouraient de manière assidue et qui, avec leur compétence, confirmaient les qualités vocales ou musicales de nombreux débutants ou en compromettaient de manière définitive la future carrière.

Bien que l’information ne provienne pas d’une source indiscutable, il paraîtrait que Enrico Caruso, alors tout à fait au début de sa carrière, est venu interpréter le rôle de Turiddu dans la « Cavalleria Rusticana » de Mascagni, et que cet événement ait été jalousement gardé dans la mémoire de ceux qui eurent le privilège d’assister à ces représentations.

Pour les besoins de la chronique, je voudrais citer ce que me racontait ma grand-mère maternelle, née en 1879 à Tunis dans le Palais Gnecco à la Rue de la Commission, à savoir l’élégance du public qui accourait au Théâtre Tapia. Elle me racontait avec moult détails comment elle s’y rendait en famille, accompagnée par des domestiques qui ouvraient le chemin en l’éclairant de leurs lanternes: sa mère et ses sœurs (comme toutes les autres dames et demoiselles) chaussaient de hauts sabots dits « trampoli », pour ne pas souiller les escarpins de satin qu’elles portaient à la main, dans un petit sac, en marchant avec difficulté sur les pavés souvent irréguliers des rues et ruelles qui menaient au Théâtre.

Ce théâtre vécut jusqu’aux dernières années du 19ème siècle, c’est à dire jusqu’à ce qu’apparurent des structures plus adaptées au but à atteindre, aussi bien à l’intérieur de l’enceinte de la Médina, qu’à l’extérieur, dans la ville qui naissait sur des terrains bonifiés, récupérés sur le Lac Bahira.

**A partir de 1826 jusqu’aux premières années qui ont suivi l’instauration du protectorat français, la vie culturelle avait une spécificité plus particulièrement italienne et, en témoignage de sa vitalité, il faut citer les
divers théâtres qui existaient à l’intérieur de la Médina (même s’ils étaient moins importants que le Théâtre Tapia), comme le « Théâtre Italien » de la Rue Zahmoul (disparu en 1919/1920), destiné à la prose, ou celui de la Rue Sidi El Benna, dans la quartier de Bab Jedid (disparu en 1940/1941), installé dans un quartier à forte densité sicilienne, destiné surtout à la prose en dialecte ou à l’ « Opera dei Pupi » (ou Théâtre des Marionnettes siciliennes), dont je garde un souvenir de tout jeune enfant. D’autres lieux existaient mais les identifier et en documenter l’activité avec certitude nécessiterait une recherche approfondie, qui ne rentre pas dans mes possibilités présentes. Je citerai quand même le « Grand Théâtre » de la Rue Al Jazira, créé en 1876 dans les locaux offerts par le Bey à la collectivité italienne, destiné à la musique symphonique, disparu avant 1899, et le « Nouveau Théâtre » ou Théâtre Cohen, crée en 1875, consacré lui aussi à la musique classique.

J’ai parlé ci-dessus de vie culturelle plus particulièrement italienne parce que l’écrasante majorité des européens qui vivaient alors à Tunis étaient d’origine italienne. Après 1881 Tunis est devenue de plus en plus cosmopolite et, si l’identité culturelle italienne continua à exister, elle ne devint qu’une importante composante de la vie de la ville.

Cette importance est témoignée par d’innombrables éléments, que je pourrais citer d’une manière plutôt sommaire, mais dont la connaissance devrait être approfondie.

Après 1881 la ville commençait à s’étendre en dehors des murs, et plus particulièrement vers l’est, sur des terrains marécageux, au fur et à mesure de leur assèchement, et c’est ainsi qu’apparurent les rues Hamilcar, Charles de Gaulle (naguère d’Italie), Gamal Abdelnasser (naguère Es-Sadikia), de Hollande, de Grèce, de Carthage, vers le sud, de Rome, d’Alger, Bach Hamba (naguère Saint Charles), de Paris, vers le nord, mais surtout l’Avenue de France et l’Avenue Habib Bourguiba (d’abord baptisée « de la Marine », puis « Jules Ferry »). Ces rues et avenues portent toujours les traces précieuses de l’œuvre d’architectes, souvent italiens, et d’entreprises et ouvriers italiens.

Pendant cette période, la population connaissait un développement rapide et important, dont je donnerai quelques indications chiffrées en marge; cet accroissement, qui voyait la communauté italienne atteindre environ 50.000 habitants en 1899, était à l’origine d’une grande effervescence dans tous les domaines et d’un développement exceptionnel de l’activité culturelle.

En 1882 était crée le théâtre de plein air italien appelé « Arena Politeama » à la Rue de Belgique, qui a toujours été très fréquenté à chaque saison, pendant toute la durée de son existence. Presque en même temps était crée à la Rue M’hamed Ali (naguère de Constantine, parallèle de l’Avenue de France, qui reliait la Rue des Maltais à la Rue de Rome) le Théâtre Cohen-Tanuji, à l’initiative d’une famille de juifs tunisiens fortement italianisés, très raffinés et cultivés, où furent donnés pendant de longues décades des spectacles en prose et musicaux de nette influence italienne, et qui fut fréquenté avec assiduité par notre collectivité.

En 1885 ouvrit ses portes le « Teatro Paradiso » (ou Théâtre Paradis) au 3, Avenue de France, dédié à l’art lyrique, à la musique symphonique et aux concerts, et également à la prose. Il est possible aujourd’hui encore d’admirer sa façade élégante, bien qu’elle soit en partie masquée par les arbres, alors que son foyer et les escaliers frappaient jusqu’aux années 1952/53 par leur beauté et la richesse des marbres et des fers forgés artistiques. Malencontreusement, la banque qui était devenue propriétaire de l’immeuble, fit alors recouvrir ces splendeurs par des structures en béton, froides et anonymes, pour une très discutable modernisation.

Trois grands évènements suivirent, de 1902 à 1906, avec l’inauguration d’abord du Théâtre Municipal, qui existe toujours dans sa forme définitive de 1912, puis en 1903 du Théâtre Rossini, tous deux situés Avenue Jules Ferry, enfin en 1906 du Théâtre du Palmarium à l’Avenue de Carthage.

Le Théâtre Municipal, projeté par l’architecte français Resplandy et construit par une entreprise italienne, a été remodelé et agrandi en 1904 et en 1912 et a tout de suite constitué la réalisation dont la Commune de Tunis s’enorgueillissait. Sa naissance et sa vie depuis 1902 jusqu’à nos jours ont été racontés par Fatma Ben Becheur dans un livre splendide édité en 1999. Il a été jumelé pendant de longues années avec l’Opéra de Paris, et a ainsi bénéficié du concours des meilleurs chanteurs du moment, qui venaient à Tunis pour un cycle de représentations ou pour toute une saison, en trouvant sur place des chefs d’orchestre, des orchestres et des masses chorales stables et de qualité.

Si je me fie aux souvenirs acquis grâce à ce que me racontaient ma grand-mère maternelle ou mes parents (tous trois épris de musique en général et d’opéra en particulier), le Rossini était un théâtre splendide et tout
à fait fonctionnel, même si la gestion privée des propriétaires et impresarios, Trionfo et Palomba, ne
permettait pas toujours de concurrencer le niveau des réalisations du Théâtre Municipal, qui bénéficiait de contributions communales. Le chef d’orchestre et les chanteurs venus d’Italie pour toute une saison, étaient généralement de bon niveau, alors que l’orchestre et les choristes étaient recrutés sur place. On m’a parlé de représentations mémorables et exaltantes. Vers la fin des années 20, Trionfo et Palomba durent cesser leur activité à cause de son poids économique trop important, et ainsi disparut un théâtre dont la collectivité était fière. Le grand magasin de meubles Boyoud s’installa alors dans ses murs jusqu’en 1959/1960, pour céder la place au cinéma Le Palace.

On peut sourire en apprenant qu’au Théâtre Rossini tout le répertoire français était chanté en italien, alors qu’au Théâtre Municipal tout le répertoire italien était chanté en français, et il en a été ainsi jusqu’en 1952/53.

Le Théâtre du Palmarium constituait la structure centrale dans le carré composé du Théâtre Municipal, du Grand Café du Casino et du grand hôtel international Tunisia Palace, dont les bâtiments communiquaient tous entre eux. Il appartenait lui aussi à la Municipalité de Tunis et était destiné principalement à la revue, au cabaret, à l’opérette, au cinéma, mais il avait également en annexe un casino, au cours du premier quart du 20ème siècle. Il a été détruit par les bombardements de février 1943, il a été reconstruit en 1947 pour être consacré presque exclusivement au cinéma. Il a été démoli dans les années 90, ainsi que le Tunisia Palace, pour construire le complexe commercial actuel.

La contribution que la communauté italienne a donnée au bon fonctionnement de ces trois établissements est tout à fait remarquable, car l’effectif des trois orchestres (plus de 150 musiciens) était composé de manière très majoritaire de musiciens professionnels italiens; de nationalité italienne étaient également presque tous les choristes, les machinistes, les électriciens!!..

On ne peut pas négliger le rôle fondamental joué par des artistes italiens pour la formation technique et l’affirmation artistique d’une foule de jeunes. Parmi des dizaines de noms, je citerai pour les premières trente années du 20ème siècle Monsieur Strino, violoniste talentueux, qui enseigna le violon et le chant, Monsieur Pullicino, Monsieur Salvatore Venezia, trompettiste virtuose et enseignant inflexible, qui forma entre autres pratiquement tous les membres de sa famille, de son fils Giuseppe (appelé affectueusement Jou-Jou, pour évoquer le fait qu’il avait à toute heure de la journée son violon sous le menton, et qu’il arpentait son appartement en faisant des gammes), aux neveux Jean Sant, violoniste élégant d’une grande musicalité généreuse et frémissante, et Guglielmo Gurrisi, flûtiste expressif et subtil (à lui également on avait affublé un surnom amusant, Frin-Fri, car tout comme son cousin Giuseppe, il avait à tout moment sa flûte aux lèvres). Je ne voudrais pas oublier parmi les très nombreux autres élèves de Salvatore Venezia un violoniste très raffiné et un peu précieux, Armand « Sarino » De Carlo, dont le père, un des plus grands tailleurs de Tunis avec mon grand-père maternel Domenico Cellura (son vis-à-vis au 4, Rue d’Alger), avait en vain essayé de contrecarrer sa vocation pour en faire un bon tailleur, et mon propre oncle Angelo Cellura.

Giuseppe Venezia a été pendant de longues années premier violon dans l’orchestre de Santa Cecilia à Rome, puis est revenu à Tunis dans les années 70, en devenant kappelmeister de l’orchestre de la Ville de Tunis. Sant, Gurrisi, De Carlo (e Boccanera, facétieux bassoniste, et bien d’autres) ont constitué l’ossature du grand orchestre symphonique de Tunis, reconstitué par Luis Gava en 1946, puis, après sa dissolution en 1957/58, de l’orchestre du Centre Culturel International, voulu par Cecil Hourani, créé par Anis Fulheian, qui a cessé son activité en 1969.

Après la disparition du Théâtre Rossini, de toute manière, la vie culturelle italienne dans le domaine musical se confond et se fond avec celle de tous les autres strates de la population cosmopolite de Tunis, avec sans doute une empreinte plus particulièrement française. La période allant de 1947, c’est à dire de la date de pleine reprise de l’activité musicale, opéristique, concertiste et chambriste, à nos jours pourrait probablement et utilement faire l’objet d’une publication ultérieure.

On ne peut pas taire, pendant ce long laps de temps, la dense activité de la « Dante Alighieri », créée en 1893, qui, en plus de l’œuvre infatigable accomplie pour maintenir l’italianité de la communauté qui résidait en Tunisie, pour lui consentir notamment de développer la connaissance de la littérature italienne, a eu un rôle considérable pour la diffusion et l’approfondissement de la culture musicale, en organisant des concerts aussi bien dans son siège primitif de la Rue Zarkoun, puis dans le nouveau et prestigieux siège bâti dans les années 1933/34 à la Rue Thiers (aujourd’hui Rue Ibn Khaldoun – ce siège fut mis sous séquestre en 1943 par les Autorités du Protectorat et attribué à l’Alliance Française, pour devenir après 1956 la Maison de la Culture Ibn Khaldoun). Le Conservatoire de Musique que la Dante Alighieri créa fut d’abord dirigé de manière remarquable par Madame Coen, venue expressément de Rome dans ce but, alors que son dernier directeur a été le Maestro Tito Aprea, qui fit une carrière prestigieuse après sont retour en Italie en 1943.
Ce Conservatoire a été fréquenté par de nombreux élèves non seulement italiens mais également appartenant aux Collectivités française et juive tunisienne, ce qui a permis à des enseignants souvent talentueux de former de très nombreux musiciens, dont plusieurs devinrent des professionnels très appréciés.

Il est évident qu’au cours des deux siècles écoulés la collectivité italienne a donné vie à une intense activité dans le domaine de la prose, avec la présence à certains moments de nombreuses compagnies d’acteurs amateurs enthousiastes, mais également grâce aux troupes venues d’Italie. Après 1939 ce fut le silence; vers 1950/51 reprit l’activité des compagnies d’amateurs, puis dans les années 1953/54 il y eut une timide reprise des tournées, mais elle ne fut pas durable. Je ne suis toutefois pas la personne la plus qualifiée pour parler de prose, et je serai heureux si d’autres que moi se proposaient d’explorer ce domaine très important dans la vie de notre collectivité. En ce qui concerne l’école, c’est là un domaine très vaste, qui est traité séparément par des spécialistes.

Les indications fournies ci-dessus sont certainement pleines de lacunes et insuffisamment précises. C’est pourquoi je les ai qualifiées de sommaires; elles ont surtout pour but de constituer les prémices à un travail collectif beaucoup plus approfondi.

Pour compléter le panorama des possibilités culturelles offertes à Tunis naguère, je crois nécessaire de citer quelques autres théâtres qui eurent une vie plus ou moins heureuse et durable :

– le “Théâtre Français” situé 68, Avenue Jules Ferry, crée en 1882, destiné à la prose
– le “Petit Théâtre” de Douchet Avenue Jules Ferry, qui vécut de 1898 à 1902, destiné à la prose
française
– le “Théâtre Tunisien”, situé 39, Avenue Jules Ferry, créé en 1901, destiné à la prose
– le “Café Théâtre Egyptien”, situé 38, Avenue Jules Ferry, créé en 1900, destiné à la prose en
langue arabe
– le“Café Théâtre de la Monnaie”, créé en 1890, disparu en 1914
– le “Teatro Italiano” de la Rue de Turquie, dit « Circolo artistico », contigu au journal L’Unione,
créé avant 1900, disparu en 1943, destiné à la prose et aux varietés
– le “Théâtre de plein air » de l’Avenue Jules Ferry, sur le site actuel du Ministère de l’Intérieur,
destiné à des spectacles de varieté mais aussi à des match de catch
– le “Théâtre de plein air » du Passage, créé en 1908, disparu aux environs de 1930
– le “Théâtre” de l’Avenue Lucien Saint (aujourd’hui du Ghana), disparu dans les années 20
– le “Théâtre Mondial”, situé Rue Thiers (aujourd’hui Ibn Khaldoun), créé en 1910, destiné à la
prose et aux varietée, transformé en 1934/35 en cinéma , toujours existant
– le “Théâtre du Casino’ de Hammam-Lif”, créé en 1898, destiné à la prose et varietés, disparu
dans les années 40
– le “Théâtre de Khereddine”, créé en 1899, destiné à des spectacles lyriques (avec un orchestre de 6/7
musiciens !!!…) ou de varieté, très frequenté du mois de juin au mois de septembre par une clientèle
très élégante qui dînait au champagne après le spectacle dans le très renommé restaurant, disparu
dans les années 1914/15. En 1905, le dîner très raffiné, digne des meilleurs restaurants parisiens (sic)
coutait 5 francs !!..

Additif – Données démographiques sommaires, communiquées pour donner quelques bases utiles à la reflexion :

– Au début du 19ème siècle,environ 1.500 italiens residaient de manière permanente à Tunis, à l’interieur
de la Médina, alors que les français étaient une centaine (même si parfois c’était des sujets de Royaumes
ou Granduchés italiens, au service des Chambres de Commerce ou des Comptoirs français,
devenus citoyens français après 1789: c’était le cas des gênois Gandolfo, envoyés à Tunis vers 1650
comme représentants de la Répu blique de Gênes devenus citoyens français, en transformant leur nom en
Galdolphe, lorsque Napoleon Bonaparte reunit Gênes et le Piemont à la France; un dernier membre de
cette famille vit toujours à Tunis). Au cours du 19ème siècle, leur nombre est allé croissant régulièrement,
pour connaître une très forte augmentation avec l’émigration provenant du sud à partir de 1870.

– En 1880, la ville de Tunis semble avoir compté entre 40 et 50 mille habitants, parmi lesquels les italiens
étaient au moins 4 mille et les français quelques centaines. Après 1881avec l’expansion de la ville hors
des murs, la population a connu une augmentation rapide et importante.

– Le recensement de 1906 donne les chiffres suivants, spectaculaires:
– population globale du pays = 1.900.000 habitants, dont 1.703.142 tunisiens musulmans, 64.170 juifs
tunisiens, 81.156 italiens, 36.610 français, 10.330 maltais, ainsi que des grecs, des espagnols, etc. etc.
– population de Tunis et alentours = 400.024 habitants, dont 52.076 italiens, 18.626 français , 5.000
maltais.

Qui pourrait imaginer aujourd’hui, à l’aube du 21ème siècle, l’intensité de la vie culturelle que connaissait la communauté européenne de Tunis, surtout italienne, il y a 110 – 120 ans, alors que la ville était presque entièrement enserrée à l’intérieur de ses murailles.

extrait du volume « Memoria della Collettività Italiana »

NADINE EN CROISIERE (avec Carnot)


Nadine chanteuse

Remo pianiste sur ce bel instrument (il n’a pas pu y jouer très longtemps… et leurs groupies, Lina, Martine et Bernard)

MSC MUSICA porte bien son nom ; ici, tout n’est que musique dans une ambiance art déco raffinée, presque irréelle au regard de cet horizon sans limite « bleu de Prusse » , envoûtant qui l’entoure ; l’écume ourle doucement le navire et dans le silence de la nuit, presque inquiétant, quelques vagues viennent heurter doucement la coque ; nous sommes en pleine mer ; impossible de fermer l’œil ! je suis surexcitée par cette atmosphère de fête loin de la terre ferme.

Après GENES qui, visiblement ne m’a pas marquée, deuxième escale sous le soleil ardent de NAPLES. La bande à CARNOT s’engouffre dans les ruelles étroites où déboulent de partout des scooters nerveux montés pas des drôles de mamas ; du linge d’un blanc douteux sèche entre les immeubles tandis qu’un panier suspendu à une corde descend d’un balcon pour recueillir les courses chez l’épicier du coin ; on s’interpelle …. SOPHIA, ROSSANA, MARCELLO , où êtes-vous passés ? si NAPLES reste populaire avec ses contrastes entre la couleur de son accent et la grisaille de ses quartiers sordides, elle n’en demeure pas moins fascinante en raison de la richesse de ses œuvres historiques et de ses monuments ; les ruines de POMPEI sont de plus en plus en ruines et CAPRI, ce n’est pas fini car j’y retournerai un jour…

PALERME, extraordinaire centre d’art, de culture et de tradition, est notre 3è escale ; des Calèches menées par des chevaux plutôt mafieux nous promènent en ville : nous nous sentons libres et sans retenue dans ce pays qui évoque la TUNISIE ; O Sole moi, DALIDIA, la PICCOLA SICILIA ; un petit tour en chantant dans les avenues jonchées de bougainvilliers et lauriers blancs, à la recherche obsessionnelle de poissons grillés inexistants malgré l’abondance de la pêche en ce lieu. Une courte et fraîche baignade dans la « riviera » et nous voilà repartis vers le bateau, les uns, agités, accélérant le pas, les autres, à la traîne, nonchalants…
Le rythme est infernal et seul le moment passé devant mon miroir pour les soirées de gala ressemble à de l’accalmie.

Notre île flottante n’est pas déserte ; 3500 personnes environ fourmillent sans cesse, jouissant de tout et jaillissant de partout, infatigablement….. qu’elle est loin, ma terre ; parfois, j’ai envie de m’enfuir mais je suis prisonnière ; où sont passés mes vingt ans ! paradoxalement, je deviens bohême et comme Charles, j’attends la gloire : je n’ai pas besoin de chantage, je chante pour eux et je m’en donne à cœur joie entre le blues et Edith Piaf.

Si aimer , c’est s’enrichir en donnant, alors je suis infiniment riche et mon ami, GIGI L’amoroso, beau cœur d’amour, œil de velours, alias Michel HAYOUN, n’est pas en reste. MSC MUSICA nous a ouvert les portes de la Comedia del arte et nous nous sommes déchaînés sur les années sixties, « dégainés » par notre guitariste favori; nous nous sommes réjouis de soirées en l’honneur de notre « vaillant » et séduisant commandant et de jam-session en toute intimité entre le piano de signore GASTONE et le bel ALFREDO.

Petite pause orientale au hammam aux senteurs de rose et de jasmin qui amorce notre retour aux sources du passé : la GOULETTE nous accueille à l’aube du 5ème jour pour un pèlerinage rapide au Lycée CARNOT, reçus par le nouveau proviseur autour d’un buffet couleur locale (xxxxxxDans la cour du lycée Remo BALDASSERONI. Avec son épouse, il a embarqué à l’escale de Naples pour nous retrouverxxxxxx) L’émotion est à son comble lorsque Maître Ahmed BEN MANSOUR évoque son passage quelque peu tourmenté au Lycée ;
(photo René ASSOUS)

Mais le parfum au goût mi suave, mi amer du thé aux pignons et la citronnade aux amandes de l’ex SIDI-CHAABANE immortalisé à présent en CAFE DES DELICES, viennent nous sortir de la douce torpeur de ce matin un peu brutal pour retrouver les collines de SIDI BOU. 4 heures, c’est trop court….

On embarque de nouveau vers PALMA la plus grande des îles Baléares ; escale de charme, de sérénité, de recueillement face à l’immense Cathédrale « terre de sienne », pause shopping et surtout, poissons grillés la nuit tombante, enfin dévorés……

BARCELONE, l’enivrante entre mer et montagne ; un pied dans la tradition et l’autre dans l’avant-garde ; éclatante de bruits et de vie ; nous filons allègrement dans Las Ramblas, artère palpitante de la ville sous un ciel menaçant ; les maisons de GAUDI cohabitent avec l’architecture gothique sans oublier l’extraordinaire Cathédrale SAGRADA FAMILIA, stalactites et stalagmites se dressant entre les donjons, qui ressemble de loin aux châteaux de sable dégoulinants de notre enfance.

Ultime étape à MARSEILLE où nous nous séparons, sur la pointe des pieds , comme pour ne pas se réveiller de ce beau rêve ; la terrienne que je suis continue de tanguer ; je quitte avec regret les copains qui, une fois de plus, ont prouvé qu’ils restent d’éternels adolescents….. ON THE ROAD AGAIN ET ARRIVEDERCI.

Nadine TIBI
Le géant des mers est au Port de MARSEILLE, éblouissant, suprêmement majestueux, incontournable. Il nous attend pour une croisière en Méditerranée…. Nous, les anciens de CARNOT et d’ailleurs pour 7 jours d’escapades vers GENES, NAPLES, PALERME, TUNIS, PALMA et BARCELONE pour un plein d’amitié, de délires, de fous rires dans un tourbillon de découvertes.

Une ancienne de Carnot à l’honneur !

Mon secret

Mon petit secret sucré, salé,
si doux à rêver
Si bon à goûter
Si mélodieux à entendre…

Mon petit secret sucré, salé,
Ta voix trémolo vibrante
Ton amie aimante et mon âme fière de t’aimer
Mutine et heureuse de te nicher en moi
Autour d’autres âmes qui ne savent pas
Qui ne savent rien du tout
Qui n’imaginent pas !
Mon petit secret sucré, salé,

Stalagmite emplissant la grotte
La grotte où sont cachés mes plus beaux souvenirs
Pas même un Ali Baba
Pas même un serpent ni un Dieu ne peuvent
Trouver le mot clé.

Mon petit secret sucré, salé,
Parfumé comme le jasmin au matin
D’un jour où ni les hommes ni le bien
Ni le pétrole, ni la mer, ni le mal
Ni les tanks, ni les forêts, ni le penthotal
Ne me feront avouer ton essence
Et même les clowns, les maîtres, les trusts
Et ces espions de satellites
Ne pourront jamais soupçonner la beauté
De ton existence implicite

Mon petit secret sucré, salé,
Si secret, si sacré, si sucré….

Monya Zouaoui(term.73)vient d’obtenir le prix littéraire Alain Decaux.
http://francophonie.fondationdelille.org/voir rubrique francophonie lauréat 2005 2006
Madeleine Bennaceur nous offre un de ces poèmes léger, musical et charmant,extrait de « poémes à l’ifriqyenne » : Mon secret

VIETNAM ET CAMBODGE AU FIL DU MEKONG


Cela dans d’exceptionnels hôtels 4 ou 5 étoiles et à bord d’autocars climatisés, de bateaux et d’avions régionaux.

CAMBODGE – VIETNAM 18 jours Paris/Paris
mercredi 25 Juillet au samedi 11 Août 2007

J. 1 PARIS : Rendez-vous à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Assistance à l’enregistrement. Vol régulier Paris/Ha Noi par Vietnam Airlines (vols directs sans escale) vers 14h. Repas et nuit à bord.

J. 2 HANOI : Arrivée le matin. Accueil par notre Représentant francophone. Transfert à l’hôtel. Après le déjeuner découverte de la capitale du Vietnam : le Temple de la Littérature, le musée de l’ethnographie. Promenade au lac de l’épée restituée et au Temple de Jade. Dîner buffet à l’hôtel. Nuit à Hà Nôi. Hôtel DEWOO ou MELIA 5*

J. 3 HA NOI / HOA LU/ HA NOI : Visite de la pagode à un pilier. Puis départ vers le sud, à la découverte de Hoa Lu, l’ancienne capitale des dynasties Dinh et Lê, dénommé aussi «la Baie d’Ha Long terrestre ». Promenade en sampan sur la rivière qui serpente le site de Tam Côc’. Déjeuner de spécialités. Retour à Ha noi. Promenade au Vieux Quartier des 36 Corporations.
Dîner buffet à l’hôtel. Nuit à Hà Nôi. Hôtel DEWOO ou MELIA 5*

J. 4 HANOI/ HA LONG : Matin : Route vers la Baie Ha Long. A l’arrivée : installation sur la jonque. Début de la Croisière. Dîner et nuit sur la jonque.

J. 5 HA LONG / HUE : Continuation de la croisière dans « la Baie où le Dragon se posa ». Visite des grottes. Déjeuner à bord (fruits de mer). Route vers l’aéroport de Ha noi. En chemin : visite du port de Hai Phong (passage de 2 bacs).
Envol à destination de Huê’ vers 18h. Arrivée en 1h20.
Dîner buffet et nuit à l’hôtel HUONG GIANG 4* avec chambres vue sur rivière

J. 6 HUE : Visite de la capitale royale de la Dynastie Nguyên : la Cité royale et son musée. Promenade au marché Dông Ba, le poumon économique de Huê’. Croisière sur la rivière des Parfums jusqu’à la Pagode de la Dame Céleste, Retour par la route pour découvrir le tombeau de l’Empereur Tu Duc.
Déjeuner végétarien préparé par un membre de l’ancienne famille royale, dans un jardin de Bonzaïs.
Soirée : repas impérial. Nuit à l’hôtel HUONG GIANG 4* avec chambres vue sur rivière

J. 7 HUÊ/DA NANG/HOI AN : Route vers Da Nang, traversant le Col des Nuages au magnifique panorama. Arrêt au village des pêcheurs Lang Cô pour un déjeuner aux fruits de mer sous la paillote. A Da Nang : visite du musée destiné à la civilisation Chàm, fondé par l’Ecole française de l’Extrême-Orient. Continuation vers Hôi An.
Nuit à Hôi An. Dîner buffet à l’hôtel . Nuit à l’hôtel VICTORIA 4*

J. 8 HOI AN : Promenade dans la charmante bourgade de Hoi An, ancien comptoir hollandais : temples, maisons anciennes. Déjeuner de spécialités. Temps libre pour flâner par les rues piétonnières et aller à la plage.
Dîner libre. Nuit l’hôtel VICTORIA 4*

J. 9 HOI AN : Journée libre pour se détendre et profiter de la mer et de la plage de sable fin
Déjeuner libre.
Dîner buffet à l’hôtel. Nuit à l’hôtel VICTORIA 4*

J. 10 HÔI AN / DA NANG/ SAIGON : Envol vers 8h30 à destination de Saigon. Arrivée en 13h20. Accueil.
Déjeuner. Découverte de la capitale du Sud, dénommé aussi Hô chi Minh ville : le musée de l’Histoire situé dans le Jardin Botanique, la poste centrale, la cathédrale, une fabrique de laques.
Dîner musical.
Nuit à Saigon. Hôtel GRAND ou MAJESTIC 4*

J. 11 SAIGON/PHU AN/ CAI BE : Route vers le Sud, CROISIERE sur le DELTA DU MEKONG
A Phu AN : Embarquement a bord de votre sampan CAI Bè Princess afin d’aller visiter le marche flottant de Cai Be. Poursuite par une visite de petites entreprises spécialisées dans la fabrication artisanale de la pâte de riz (vous aurez l’occasion de tester votre agilité), de confiseries à base de lait de coco et de riz soufflé… Poursuite de la croisière vers le joli hameau de Phu An. Un délicieux déjeuner vous attendra dans le cadre authentique et très raffiné du Longanier, superbe villa d’architecture indochinoise située dans une ancienne plantation en bordure de rivière…
Dîner buffet à l’hôtel . Nuit à Vinh Long à Cuu Long B Hôtel.

J. 12 CAI BE/ DONG HOA HIEP/ VINH LONG : Embarquement vers 09h00 et continuation de la croisière en se faufilant sur le canal de Dong Hoa Phuc, à travers les canaux et arroyos qui quadrillent les îlots d’émeraude de An Binh et de Binh Hoa. Nous pénétrerons ensuite sur l’îlot de Dong Hoa Hiep
Arrêts en route sur les berges afin de découvrir des activités ancestrales telles que le tressage des feuilles de palmiers destinées a la construction des habitations, une briqueterie artisanale, le plus important centre de stockage de riz de la région, ainsi qu’une ancienne maison de Mandarin (Ba Duc) datant de 1880 ou vous sera servi le déjeuner.
L’après-midi, promenade à pied dans les environs afin de découvrir diverses plantations, le décorticage des longans,
ainsi que la visite d’une autre jolie et très ancienne demeure de Mandarin (Ba Kiet)
Dîner buffet à l’hôtel. Nuit à Vinh Long à Cuu Long B Hôtel

J. 13 VINH LONG/ CAI RANG/CAN THO : (3ème jour de croisière) Vers 08h00, embarquement pour visiter le marche flottant de Cai Rang. Continuation vers Vinh Long. Arrêts afin de decouvrir la vie rurale, petits villages, écoles, et l’activité du delta. Déjeuner pique-nique à bord.
Arrivée dans les eaux de Vinh Long. Passage sous l’impressionnant pont My Thuan qui enjambe le Mékong. Visite du Dinh de Thanh Hoa (maison communale) datant de la fin du 19e siècle. Votre sampan traversera l’impressionnante rivière Co Chien avant de s’infiltrer dans le canal de Dong Hoa Phuc. Visite d’une ferme de bonzais (Mr Tam Ho), situe sur l’îlot de Binh Hoa réputé pour ses vergers et la qualité de ses fruits.
Dîner buffet et nuit à l’hôtel VICTORIA 4*

J. 14 CAN THO /CHAU DOC : Route vers Chau Doc, traversant les beaux paysages du Delta du Mékong. Déjeuner. Arrêts dans les villages d’artisans. A Châu Dôc, ville frontalière avec le Cambodge : Visite d’une maison flottante et d’un élevage de poissons. Ascension de la Colline Sam pour découvrir le Temple dédié à la Déesse du Pays.
Dîner buffet à l’hôtel. Nuit à l’hôtel VICTORIA 4*

J. 15 CHAU DOC/PHNOM PEHN/SIEM REAP : Matin Trajet en bateau de tourisme jusqu’à Phnom Pehn.
Arrivée vers midi. Déjeuner. Tour de la ville : le palais royal, la pagode d’argent, le marché central.
Envol vers SIEM REAP en fin de journée. Arrivée en 50’.
Dîner buffet à l’hôtel . Nuit à Siem Reap au PRINCE D’ANGKOR HOTEL ; SPA 4*

J. 16-17 SIEM REAP (Angkor) : 2 Jours pension complète (PRINCE D’ANGKOR HOTEL ; SPA 4*)
Découverte d’Angkor, une des Merveilles du monde :
. Le Temple d’Angkor Vat aux interminables et somptueux reliefs sculptés.
. Angkor Thom (le Temple Montagne) avec en son centre le Bayon (tours aux 172 visages), le Baphuon, la terrasse des Eléphants, la terrasse du Roi Lépreux,
. Excursion à Banteay Srei (la Citadelle des Femmes), petit temple en grès rose, joyau de l’Art Khmer,
. Le temple Banteay Samre. temple Ta Prohm, recouvert de végétation, Banteay Kdei (la Citadelle des Hommes).
. Le Preah Khan (temple-Montagne)
Promenade en bateau sur le lac Tonlé Sap pour découvrir les villages flottants des paysans-pêcheurs.
Dîner-spectacle de danses cambodgiennes…

Fin d’après-midi du J. 17 : Transfert à l’aéroport et envol à destination de Paris via Saigon. Vol pour Paris. Repas et nuit à bord.

J. 18 (Samedi 11 Août 2007) Arrivée à Roissy vers 7h
C’est Thi Xuan Thu NGUYEN directrice d’AMIS-CULTURES-VOYAGES et ancienne du lycée (1963.1966/seconde) qui nous a préparé ce circuit sur mesure : 2 à 3 nuits à Chaque escale, pour profiter pleinement de chaque étape.Depuis des années, elle se proposait de nous faire connaître le Vietnam et le Cambodge, des pays fascinants par leurs paysages multiples, leurs paysages multiples, leurs cultures, leurs sites historiques et religieux, dans lesquels subsistent la langue et l’architecture française(Protectorat français).

Fanfare klezmer, le dimanche 2 avril


Quelques mots à propos de la Fanfare klezmer d’ Ile de France:
créée en Janvier 2005, elle s’est déjà produite en concert à de nombreuses
reprises et ne compte pas d’équivalent en France.
Elle est composée d’une quinzaine de musiciens sous la direction de Denis Cuniot (piano) et Yann Martin (trompette).

Son répertoire se compose de reprises et arrangements de thèmes de la
musique klezmer du début du 20ème siècle aux Etats Unis et de thèmes issus
de la tradition Klezmer d’Europe centrale et orientale.

S’agissantd’une fanfare, les instruments utilisés sont tous des
instruments à vent (excepté deux accordéons).

dimanche 2 avril à 19h30 à la Synagogue des Tournelles
21 bis rue des Tournelles, Paris 4ème, métro Bastille
Guy Scemama nous propose d’assister gratuitement au concert de la fanfare klezmer d’Ile de France.