Il entre en 1945 chez l’éditeur Edmond Charlot où il se familiarise avec le métier et avec des auteurs tels qu’Albert Camus, Jules Roy, Henri Bosco. En 1949, sous le label des Éditions Falaize, Georges Fall décide de publier les Élégies de Duino de R. M. Rilke traduites au goulag par Rainer Biemel, dans une première collection, » Les Carnets oubliés « , où paraîtront successivement une vingtaine de volumes dont les Racontars d’un rapin de Gauguin, les Lettres à sa mère de Van Gogh et Poésie sur Alger de Le Corbusier. Durant cette époque, il devient l’ami d’Atlan et rencontre Fernand Léger, Marcel Arland, Claude Roy et Michel Ragon. En 1954, Georges Fall crée « Le Musée de poche », collection de petits livres consacrés aux grands peintres contemporains. Le succès de cette collection dirigée par Jean-Clarence Lambert (de Staël, Fautrier, Michaux, Dubuffet, Brauner, Masson, Soulages, Da Silva…) lui permet, lorsqu’il la vend en 1967, de lancer une revue, Opus international, qui a su s’imposer dans le débat critique contemporain..Né en 1920, Georges Fall (lc 1931/7ème) rencontra, durant ses études à Tunis, les poètes Jean Amrouche et Armand Guibert, le sculpteur Boucherie et le jeune critique d’art qui deviendra peintre, Edgar Naccache.