Frigolo bien glacé Bébert le roi des glaces,
Chaque jour à trois heures rompt le silence et passe,
Il claque dans ma tête le bruit de la glacière,
Qu’on ouvre et qu’on referme portée en bandoulière,
Frigolo bien glacé tes sonorités brèves,
Ont un parfum de froid, de liberté, de rêve,
Les persiennes de bois dans les pièces obscures,
Dessinent des rayons de lumière sur les murs,
Frigolo bien glacé on
court dans l’escalier,
Une à une les portes s’ouvrent à chaque palier,
Les mains tendues s’agitent à l’ombre des fenêtres,
On échange une pièce contre un peu de bien être,
Frigolo bien glacé acheté, déballé,
Le chocolat croqué craque sous le palais,
Allongé on déguste avec
lenteur la glace,
Et l’on ferme les yeux pour conserver la trace,
Noisette parfumée, saveur de caramel,
Pistache électrique enivrante rebelle,
Chocolat doux amer profond plein de mystère,
Vanille rassurante au goût de nos grand’mères,
Frigolo bien glacé, le papier léché,
Une dernière fois tristement a séché,
Les persiennes de bois dans les pièces obscures,
Dessinent des rayons de lumière sur les murs,
Victor Zarca, poète des « délices », nous met l’eau à la bouche en évocant le frigolo:
(je recherche une photo du frigolo, Lina)
Une enfance juive tunisoise de Bernard ZARCA
Un garçon juif de Tunis découvre la vie d’une communauté qui, dans les années quarante et cinquante, vers la fin du Protectorat français en Tunisie, chemine de la pauvreté à l’aisance et du judéo-arabe au français.
Il découvre l’univers de la rue, dont les enfants sont les maîtres, qui offre cent jeux et dont les cris des petits métiers rythment les heures. Il découvre aussi la musique et la poésie qui émanent des contrastes de la ville en traversant l’épaisseur de la frontière entre l’Orient et l’Occident.
Editions l’Harmattan
AU 28, rue de Marseille par Danielle BARCELO-GUEZ
Lorsque l’on est française en Tunisie, espagnole en France, occidentale par son éducation, orientale au fond de son coeur, comment réussir à établir des liens harmoniques entre les différentes cultures qui ont jalonné sa vie ? Peut-on parvenir à une parfaite harmonie ? Voici posée toute la problématique très contemporaine de l’appartenance à une double culture. A travers des souvenirs et un retour aux sources porteur de révélations, la protogoniste montre la richesse de chacune de ses cultures : la conjugaison culturelle démultiplie les bonheurs !
Collection « Graveurs de Mémoire », l’HarmattanDanielle Barcelo Guez vous invite à la présentation de son livre » Au 28 rue de Marseille » à la librairie Tekhné, 7 rue des Carmes, Paris 75005
le mercredi 13/02/2008 de 18h à 20h
LOMBARD Mme
Institutrice au petit lycée à la fin des années 50.
JAKUBOWITZ M.
Prof de maths dans les annnées 60
1946.1947 – classe de 11ème
Si le hasard fait que quelqu’un se reconnait, bien qu’à présent nous avons tous un âge »certain », c’est avec plaisir que je reprendrai contact.Institutrice Mme Jourdan
Photo Marcel Camilleri
1981 -1982, classe de 7ème2
Félicitations pour ce site qui me replonge 25 ans en arrière.
Photo d’Olivier Waille.
1976-1977, classe de 1ère ou Terminale
J’ai retrouvé une photo où l’on peut voir Hatem Bourial au deuxième rang à gauche. La fille en bas à gauche est je crois Noura Sghaier. Je ne me rappelle plus les noms, dommage!!
Si vous vous reconnaissez mettez un nom sur les autres personnes.
Wafa JouiniDans la cour du lycée avec Hatem Bourial, journaliste-écrivain, Noura Sghaier,…
Photo de Wafa Jouini
1948.1949 – classe de 6ème
Professeur: M. Laget
Photo envoyée par André Toubiana
1947.1948 – classe
Instituteur M. Jay
1946-1947 – classe de 7ème
Nous venions de sortir de la guerre de 39/4, Tunis était libérée de l’étau allemand, de ses bombes, de ses fusées éclairantes qui annonçaient une prochaine déflagration et des fenêtres calfeutrées de papier bleu qui camouflaient notre présence.
Nous devons aux américains de nous avoir permis de grandir dans la paix (toute relative hélas de nos jours)
D. EyfeldInstituteur M. Sautel.
1945.1946, classe de 8ème
Photo de Philippe Lévy