MUNCH A LA PINACOTHEQUE

un mouvement qui posera comme un principe fondamental l’expression des émotions du peintre, de son trouble, l’acceptation de sa subjectivité. Ce mouvement qui prendra son envol au début du 20ème siècle est l’Expressionnisme.
C’est un changement d’optique. Pour Voir Munch, il nous faudra oublier que nous avons un cerveau pour ne garder que ce qu’il y a de sensible en nous. Il nous faudra oublier qu’Ingres a peint « la grande Odalisque » ou « le bain Turc », oublier Gros et David. Il nous faudra aussi oublier ce que nous avons ressenti en regardant « le déjeuner sur l’herbe » de Manet ou les lumières de « la cathédrale de Rouen » de Monet, oublier Courbet, l’école de Barbizon.
Car si nous nous rappelons tout cela, nous ne verrons pas Munch. Nous ne pourrons pas nous immerger dans ses tableaux. Voir un tableau de Munch, c’est vivre avec lui un moment de son histoire, de sa jeunesse dans cette Norvège de la fin du 19ème siècle, la mort de sa mère et de sa sœur, ses maladies. C’est accepter de partager l’expression de ses douleurs, de ses angoisses et sans doute de sa grande solitude. C’est une atmosphère lourde qu’il nous livre et que nous retrouverons notamment avec Schiele, Soutine ou Van Gogh.

Mercredi 5 mai à 17H15 :
Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, métro Madeleine ou Havre-Caumartin
Chèque de 13€ par personne pour la visite guidée, (entrée au musée en sus à payer sur place)
à l’ordre de Carnot-TunisMDA/ 23, rue Vernet 75008 Paris
Mercredi 5 mai à 17H15, c’est à une visite guidée de l’exposition de l’artiste-peintre Edvard Munch ((1863-1944) rassemblant 175 de ses œuvres que Carnot-Tunis vous propose d’assister le 5 mai. Pour connaître un peu mieux ce grand artiste, voici un point de vue sur Munch de Philippe Curie (terminale C 73 et membre du bureau de Carnot-Tunis) :
Né en 1863, Edvard Munch est le précurseur d’un mouvement qui fera de l’artiste le révélateur de ses sentiments,

« CARNOT AU COEUR » PAR SLAHEDINNE TLATI

« en 1949, photo des professeurs : M. Tlatli, 1ère rangée, 2ème à droite »
J’étais alors très loin de penser qu’il allait tenir une si grande place dans mon existence et que ces premiers pas scolaires allaient marquer le début d’une amitié de trente sept ans, comme élève d’abord, comme professeur ensuite. Et lorsque je parle d’amitié, c’est  » l’histoire de famille » qu’il faudrait dire, puisque mon père, lui-même, m’avait précédé en ces lieux, avant la première guerre mondiale, comme professeur d’arabe, que j’y ai rencontré mon épouse parmi mes collègues, et que tous mes enfants devaient y faire leur scolarité, plus tard.

En 1924, lorsque j’entrais en 9ème chez M. Fiesqui, dont la barbe grisonnante, taillée en bouc, nous en imposait, le lycée Carnot était dirigé par un personnage quasi mystique, archaïque et flottant dans sa longue redingote, noire, qui n’apparaissait que lors de distributions des prix : C’est M. Duval qui, en tant que proviseur, de 1898 à 1926 fut le véritable fondateur et organisateur du lycée Carnot.

Notre établissement ne compte à cette époque, qu’un millier d’élèves, alors que ce chiffre devait atteindre 2690, en 1939, et dépasser les 3.000 après 1950.C’est que le collège Saint Charles, fondé par le Cardinal Lavigerie, en 1882, au lendemain du protectorat, devenu le lycée Sadiki le 2 novembre 1889 et cédé à cette date à l’Etat tunisien, puis baptisé le 27 septembre 1893, lycée Carnot, pour ne pas être confondu avec le collègue Sadiki, déjà existant, n’avait cessé, depuis lors de s’agrandir et de pousser ses prolongements et ses constructions entre l’avenue de Paris, la rue Guynemer (actuellement rue saif ed-Dawala), la rue de la Loire et enfin vers l’avenue Roustan (actuellement avenue Habib Thameur) où se situe l’aile la plus récente, inaugurée en 1943, prés de laquelle se trouvait à la fin du XlXé siècle la première gare de T.G.M.

Je poursuivais, donc mes études au petit lycée, puis au grand lycée, dans cette ruche laborieuse, où les tunisiens étaient fort peu nombreux, où une discipline très stricte était assurée par un surveillant général, véritable cerbère, terrible et placide, M. Figre, dont le nom seul glaçait les élèves, mais où surtout nous avions la chance d’avoir un corps enseignant de très haut niveau. Ceux qui ont connu cet âge d’or du lycée Carnot ont gardé le souvenir de cette admirable pléiade de grands maîtres dévoués et brillants qui les ont enrichis de leur savoir et de leur méthodologie.

Ainsi par exemple, en philo, l’enseignement – qui était plutôt un dialogue sur le mode socratique – de notre professeur Lubac, m’a profondément marqué. Son physique de vieillard fragile, et son élocution désarticulée et traînante, le desservait grandement auprès de mes camarades. Mais lorsqu’on faisait l’effort de décrypter et de comprendre les propos de ce grand philosophe qui fut l’un des meilleurs disciples de Bergson, on demeurait fasciné par la clarté, la facilité et la puissance de son raisonnement, véhiculé par la lumineuse fluidité de style bergsonien. Ayant obtenu le premier prix chez lui, il tenait à me voir poursuivre études supérieures de philo. Mais mon choix était déjà fait pour l’histoire et la géographie. Un jeune agrégé de terminale, Marcel Calvet, m’avait donné la passion et presque le virus de connaître le vaste monde dans ses profondeurs passés et présentes et je voulus donc, après mon bac, obtenu en 1935, poursuivre l’étude de ces deux matières en France. Mais j’étais le premier Tunisien de mon espèce.

Peyrouton, notre cyclonique résident général, lorsqu’il eut vent de la chose, déclara textuellement : « je ne permettrai jamais à un Tunisien d’enseigner leur histoire à de petits français ». Cela ne changera rien à mon programme, et en octobre 1939, j’étais de retour de France, après des études poursuivies à Montpellier, puis à Paris jusqu’à l’agrégation au collège Sadiki. L’année suivante, je regagnais mes pénates au lycée Carnot pour assurer les mêmes pénates et ce, durant prés de vingt-sept ans.

En consultant le petit opuscule rédigé par mon collègue Marcel Gandolphe en octobre 1943, à l’occasion du cinquantenaire du lycée Carnot, on peut trouver la liste des professeurs. Sur 67 exerçant cette année- là, il n’y avait que cinq Tunisiens : Derouiche et Abed Mzali, pour l’arabe Khmais Hajri, pour l’anglais, Ahmed El Fani, pour la Physique et Tlatli pour l’histoire et géographie. « Photo envoyée par André Navikoff: en classe de 4èmeD avec notre professeur d’histoire et géo M. Slaheddine Tlatli ». La Tunisie sortait alors de six mois de guerre sur son propre sol qui furent particulièrement éprouvants, et le lycée Carnot, au milieu d’une ville en plein désarroi, avait connu les heures difficiles. Plus d’une fois les alertes nous obligeaient à quitter précipitamment la classe pour nous réfugier dans les tranchées. En mars, notre établissement reçut même, de nuit, trois bombes non explosées, dont on ne retrouvera que deux.

Avec mes nombreux collègues, nous avions l’occasion de nous rencontrer, et parfois de nouer des relations amicales, en particulier lors de la réception fort peu protocolaire et même bon enfant qui se tenait au début de chaque année scolaire pour accueillir nos nouveaux compagnons. Mais nous nous retrouvions aussi quotidiennement dans la salle des professeurs, ainsi que dans les conseils de classe au lorsque nous faisons passer les épreuves du bac. On pouvait distinguer parmi eux d’éminentes figures, comme celles de ce fin lettré qu’était Georges Démoulin, de ce grand physicien, notre ami Jean Debisse, qui devait prendre par la suite, la direction de Saclay, de ce fameux et filiforme mathématicien qu’était Henri Chalet, de cet historien bien connu, Jean Caniage, dont la thèse sur « les origines du Protectorat;#1524; devait le conduire bientôt en Sorbonne, de ce géographe koch, dont la thèse sur ;#1524; l’extrême Sud Tunisien;#1524; devait faire autorité, et de bien d’autres encore.

Par la suite, parmi les nouveaux collègues. Je fus heureux de retrouver deux de mes anciens élèves de Sadiki, Chedli Klibi et Mustapha Fiali, qui devaient faire une brillante carrière politique.

Il faudrait tout un livre pour évoquer toutes ces belles années de Carnot, passées dans une ambiance de labeur enthousiaste et d’émulation tonifiante. Car nous avions tous à cœur de pousser nos meilleurs poulains qui, par leurs succès au concours général et aux concours d’entrée aux grandes écoles de France faisant honneur à notre établissement et lui permettaient de se placer parmi les meilleurs lycées de France.

Mais on ne saurait terminer ces quelques lignes sans rappeler ce qui faisait le plus honneur à Carnot, cet esprit que nous tenions d’inculquer à nos élèves, en filigrane à travers notre enseignement et notre comportement et qui pouvait s’exprimer par un attachement tenace à certaines valeurs humanistes essentielles, comme celles de libertés fondamentales, du respect de la personne humaine et de sa dignité, et surtout de la tolérance, comme le rappelait Edgar Pisani et comme le déclarait, si parfaitement Philippe Séguin, lorsqu’il disait : « c’est au lycée Carnot en Tunisie, que j’ai appris la tolérance ». Car dans ce creuset tunisois où se sont toujours mêlées les races et les religions, «l’esprit Carnot » apparaissait comme l’antidote aux poisons de la haine et du racisme.

Et c’est pourquoi, aujourd’hui, où tant de valeurs sacrées sont foulées aux pieds sous nos yeux, où un peu partout on oublie le mot de Rabelais : «science sans conscience n’est que ruine de l’âme », la célébration de centenaire de notre lycée revêt tout son sens symbolique : celui d’une féconde et prestigieuse pépinière où des hommes de savoir et de bonne volonté ont consacré une partie de leur existence à semer le bon grain qui fait la grandeur de l’homme. Et ces semeurs ont la conscience tranquille de ne l’avoir pas fait en vain».

Slahedinne TLATIEn hommage à M. Slaheddine TLATI, ancien élève et professeur d’histoire et géo, disparu le 3 janvier 2009, nous publions le témoignage qu’il avait écrit à l’occasion du centenaire du Lycée Carnot (article paru dans «La presse » du 25/04/1993) :  » Lorsque j’ai connu le lycée Carnot de Tunis en 1924, il avait trente-et-un ans et j’en avais huit.

DANS « JEUNE AFRIQUE » DU 28/4/08: TRES COTES, TRES COUTEUX LES LYCEES FR DE TUNIS

Tous ont encore en mémoire des fous rires et moments d’insouciance passés dans les cours ensoleillées des lycées français de Tunisie. « Ce sont mes plus belles années. Le lycée Carnot de Tunis était un lieu d’enseignement privilégié. Juifs, chrétiens ou musulmans, nous étions tous comme des frères », se souvient Hamed Ben CHEDLY, aujourd’hui médecin à La Marsa, dans la douce banlieue nord de Tunis. « C’était le temps des boums du samedi soir, des soirées guitare, de la préparation des examens, de la solidarité et de la fraternité entre différentes communautés », ajoute une ancienne élève du même établissement.
Philippe Séguin, l’actuel président de la Cour des comptes française et ancien élève du lycée Carnot, explique cette ambiance particulière : « Il y avait des Français, des Siciliens, des Juifs, des Arabes, des Maltais, etc. Aujourd’hui, cette relation entre gens issus de ces lycées va au-delà de tous les clivages politiques, religieux et nationaux. Nous partageons des souvenirs et des références qui sont, en fin de compte, des valeurs communes. »
Certains de ces adolescents qui ont grandi ensemble sont devenus aujourd’hui d’éminentes personnalités. Habib Bourguiba, ancien président de la République tunisienne, Ferid Boughedir, cinéaste tunisien, Georges Wolinski, dessinateur, ou encore Michel Boujenah, comédien et humoriste, ont tous usé leurs fonds de culotte sur les bancs du lycée Carnot. Pendant un siècle (1882-1983), cet établissement a accueilli des milliers d’élèves issus du pourtour méditerranéen avant d’être intégré au système éducatif tunisien, et de devenir le lycée pilote Bourguiba.

LA MISSION FRANCAISE PLEBISICITEE
Actuellement, il existe en Tunisie deux lycées français : le lycée Pierre-Mendès-France dans le quartier tunisois de Mutuelleville, et le lycée Gustave-Flaubert, à La Marsa, plus connu sous le nom de « lycée Cailloux ». Tous deux dépendent de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE) et sont intégrés au réseau des 430 lycées français disséminés à travers le monde. Tous ces établissements ont en commun les mêmes méthodes et des programmes similaires, élaborés par le ministère de l’Éducation nationale français.
À l’origine, ces lycées ont été mis en place pour scolariser les enfants des expatriés, mais aussi, et surtout, pour former dans les pays colonisés ou sous protectorat, une intelligentsia locale favorable à la France. « Les lycées français à l’étranger constituent un atout majeur pour la francophonie et pour l’influence de nos idées, de nos valeurs et de notre culture dans le monde, affirme-t-on au ministère des Affaires étrangères français. Les étudiants étrangers issus de ces établissements seront susceptibles de devenir des interlocuteurs précieux dans le cadre des responsabilités qu’ils assureront plus tard. C’est particulièrement vrai pour la Tunisie, pays avec lequel nous avons toujours des relations très étroites. » En clair, ces lycées sont de véritables pépinières pour futures élites francophones.
Aujourd’hui, leurs élèves sont pour une grande majorité des nationaux francophones, auxquels s’ajoutent un certain nombre de binationaux et quelques étrangers. La mission première de ces lycées est d’assurer la continuité du service public français à l’étranger afin que tout élève français puisse poursuivre une scolarité classique en Tunisie. Mais, compte tenu de la proportion des nationaux (plus de 60 %) dans les effectifs, ces établissements jouent de plus en plus un rôle d’interface entre la France et le pays d’accueil (apprentissage obligatoire de la langue, diplômes binationaux, activités culturelles, etc.). Leur objectif est donc de prodiguer un enseignement de qualité et en parfaite adéquation avec les programmes pédagogiques en vigueur en France.
Un système qui attire de plus en plus les Tunisiens. Pour l’année scolaire en cours, plus de 3 000 élèves sont inscrits dans un établissement français de la sixième à la terminale, dont 1 630 au lycée Pierre-Mendès-France et 1 500 élèves au lycée Gustave-Flaubert. « J’ai fait le choix d’inscrire mes trois filles au lycée Gustave-Flaubert et j’en suis ravie, explique Latifa, 56 ans, comptable. Elles ont une bonne culture générale et font preuve d’imagination et d’esprit d’initiative. Le melting-pot de ces lycées français est une vraie chance pour elles. C’est un passeport pour la modernité. »
Les parents, souvent issus eux-mêmes d’un établissement français, voient dans cette scolarité un accès plus facile à des études supérieures à l’étranger, et plus particulièrement en France. « J’ai fait mes classes au lycée Carnot de Tunis et j’ai préféré inscrire mon garçon à la Mission française afin qu’il puisse plus tard poursuivre ses études universitaires en France. Soyons honnêtes : avec le durcissement des conditions d’obtention d’un visa pour l’Hexagone, un élève issu d’un lycée français a plus de chances d’intégrer une faculté française qu’un élève du système local tunisien », confie Rafik, industriel dans la région de Sfax. Ainsi, en 2007, 65 % des élèves ayant obtenu leur baccalauréat au lycée Gustave-Flaubert ont choisi de poursuivre leurs études universitaires dans un établissement français et seuls 18 % ont opté pour un établissement local. Autre avantage non négligeable des lycées français, le renforcement récent de l’enseignement de l’arabe. « Le bon niveau de la langue arabe m’a encouragée à y scolariser mon fils. Aujourd’hui, il est aussi à l’aise en français qu’en arabe. C’est un atout de taille », explique Karima, femme au foyer.

GRATUITE POUR LES FRANCAIS
Mais tout le monde n’a pas si facilement accès aux lycées français, loin s’en faut. Avec des frais de scolarité annuels de 1 400 DT (777 euros) pour le premier cycle et de 1 800 DT (1 000 euros) pour le deuxième cycle, nombreux sont les parents qui n’ont pas les moyens d’inscrire leurs enfants à la Mission française. Seule une élite fortunée peut offrir ce type de cursus à ses enfants. D’ailleurs, les élèves sont issus, pour l’essentiel, de la bourgeoisie commerçante et industrielle, ou de familles dont les parents exercent des responsabilités politiques ou une profession libérale. « Il est impossible pour nous de payer des frais de scolarité aussi élevés, confie le couple Trad, tous deux cadres moyens dans une banque de Tunis. Nos salaires réunis ne suffisent pas pour inscrire nos deux enfants dans un lycée français. Alors nous avons opté pour un lycée local et, finalement, tout se passe très bien. Même si, au fond, nous regrettons la Mission française. » Il est normal de payer des frais de scolarité, « mais à ce niveau-là, seuls les privilégiés y ont accès », peste un autre parent d’élève. Ces droits d’inscription, souvent prohibitifs et inaccessibles pour une grande partie de la population, financent le budget de fonctionnement des établissements ainsi qu’une partie des salaires des professeurs recrutés sur place.
Jusqu’à une date récente, les nationaux et les élèves français payaient les mêmes montants en frais de scolarité. La situation ne devrait plus durer puisque la gratuité pour les expatriés était l’une des promesses de Nicolas Sarkozy lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle. Le 28 février 2007, ce dernier déclarait, devant un parterre d’expatriés réunis au Palais des congrès de la capitale espagnole, vouloir que « les Français de Madrid, de New York, de Tokyo, de Shanghai, de New Delhi ou de Tunis ne se sentent pas abandonnés mais, qu’au contraire, ils aient le sentiment que la France ne les oublie pas ». Un message qu’il a d’ailleurs répété un mois plus tard. La baisse des coûts de scolarité était, en effet, une vieille revendication des Français de l’étranger. Cette réforme s’appliquera dans le monde entier. Premières à en bénéficier : les classes de terminale, dont les frais de scolarité devraient être remboursés dès cette année aux parents d’élèves français. Les classes de première et de seconde profiteront de mesures équivalentes lors des prochaines rentrées. Mais, pendant ce temps, les nationaux continueront de payer le prix fort. Se former à l’école française restera donc encore longtemps un rêve que seuls les enfants de l’élite pourront concrétiser.
L’aura des lycées français reste forte. Même si, compte tenu des frais de scolarité élevés, les deux établissements existants en Tunisie apparaissent de plus en plus sélectifs.
Célèbres ou anonymes, les anciens de ce qu’on appelle communément la « Mission française » en parlent souvent la larme à l’œil.

1977.1978, terminale C


En Partant du Bas de Gauche à droite:
1er rang : LARGECHE, Christophe BERTIN, Julia.KHAYAT, XX , Aïda.ZAHMOUL, TEMIMI, Nina MADAR, Monique MALICE, XY, Mylène TIBI
2ème Rang : DAMAK, BETAÏEB, VASSALO, BEN EZZEDINE, Pierre ASSUIED, Ezzedine CHEMLI, BEN OTHMANE, Khalil ZOUITEN, Selma SAÏDANE
3ème rang : XY, BERREBI, DJEBALI, ZARRAD, Daniel CHALOM, Imed AKARI, Nassek BEN YOUSSEF , Alfred GUEDJ

Khalil ZOUITEN : Etudes de Médecine à Marseille – Médecin échographiqte – Martinique
BEREBI : Restaurant Tun. à Paris
Daniel CHALOM : Etudes à Paris – Expert Comptable
Nassek BEN YOUSSEF : Etudes Dentaires à Toulouse – Orthodentiste – Tunis
Alfred GUEDJ : Etudes de Médecine à Marseille – Médecin généraliste – Marseille
Et les autres?
Photo et liste envoyées par Kalil ZOUITEN. Que sont ils devenus :
Nina MADAR, chef d’entreprise, Paris. DAMAK, médecin chercheur,USA.

Dans la Presse du 26/6/70 : admis en 6ème aux lycées français


Merci encore pour votre travail qui est d’une grande importance pour tous les Anciens.
La promo Terminale C2 du bac 1977 Carnot a pu se réunir à Paris le 1er juillet dernier pour l’anniversaire des 30 ans du Bac.Un retour à Tunis est envisagé pour le groupe élargi à tous ceux qui ont accompagné un moment le noyau dur dans le parcours 2nde C5, 1ère C1 et TC2 cet été pour un week end prolongé. En somme, un nouveau retour comme celui que vous avez organisé en 2005 avec mon amie d’enfance Madeleine Berger-Bennaceur!
Annie COQUIN-GEORGEAC

PS : Voici un extrait de la Presse du 26 juin 1970 où figurent les noms de tous les candidats admis en 6e dans les lycées français de Tunisie, sans ou avec examen.J’espère que vous pourrez en faire bon usage dans le cadre de la réunion prévue le 20 mars prochain, par exemple, ou pour les 15 ans de l’ALCT…

1965-1966, classe de philo


Joseph COHEN, Hichem GRIBAA, Marc BISMUTH, Anne-Marie NOTO, Silvana PALLA, Elisabeth LIOTTI, Anne-Marie SIROCCHI, Bernard BRUCHET, Paolo ANDREOLI, Zeineb ALOULOU, Catherine TRUCHY, Marguerite PASOTTI, Jocelyne BERTRAND, Moncef BOURAOUI, Hatem ZGHAL, plus Om Heni et Ghislaine qui sont bien sur la photo ,mais .. leurs noms de famille manquent.
Commentaire de Giuseppe PAVIA : Le lycée n’a ABSOLUMENT pas changé, je l’avais quitté en 1966!! Voici ma photo de terminale en Philo. Si quelqu’un se reconnaissait, je serais heureux de renouer des contacts. A droite, un casque sous le bras, c’est moi Giuseppe PAVIA
La Prof de Philo était Mme. Kamesh. La seule autre personne dont je me souviens du nom est l’autre « casqué » du groupe Norwid Boguslaw.Commentaire de françoise VALENTIN suite à la photo envoyée par Giuseppe PAVIA: Monique ALLALI,Labiba CHERIF ,Evelyne ZEITOUN,Colette BIANCO,Emile (Milou)SEBAG,

1970.1971 – classe de terminale D1


De haut en bas, de gauche à droite.
1° file
Allouche Joseph – Ventura Michel – Lo Cascio Jean Luc ( Moi) – Perrier Vincent – Stoll Marc – Souffir Michel – Cohen Jacques – Licausi Noël – Di Pasquale Jean Paul
2° file
Gambino Nadia – Basso Patrcia – Capot Hélène – Laudicina Marie Laure – Cohen Paola – Di Martino Robert – Trétois Nicole – Lampasona Sauveur – Gamba – Cheikrouhou Samira
3° file
Cannavo – Favaloro Fabienne – Brignone Martine – Ben Achour – Mr Desforges (S. Nat) – Baranès Sonia – Luxoro Bernadette – Caruana – Gammacurta Marie HélènePhoto envoyée par Jean-Luc Lo Cascio
avec M. Desforges, prof de sciences nat.

1978.1979 , classe de terminale B3



Au milieu à gauche : Elyes Lagha/Moncef Touati/Hichem Khemakhem/Ferdaous

Djemali/Samira Chakroun/Hassen Kilani

Brigitte Zagdoun/Patricia Racah/Myriam Beltaief/Souad Chabouni/Insaf

Boussen/Saloua Ben Khalifa/Hajer Berrabeh/Fatma Cherif/Denizar Berrachid.

Absente de la photo : Mahassen NouiraPhoto et liste envoyées par Tarek Briki -Surveillant M. Kilani –
Elèves, haut G: Mounir Sriti/Frederic Marchal/Abderahim Ayari/Faouzi Ben Hassine/Adel Ghariani/Tarek Briki

1976-1977, classe de 1ère ou Terminale



J’ai retrouvé une photo où l’on peut voir Hatem Bourial au deuxième rang à gauche. La fille en bas à gauche est je crois Noura Sghaier. Je ne me rappelle plus les noms, dommage!!
Si vous vous reconnaissez mettez un nom sur les autres personnes.
Wafa JouiniDans la cour du lycée avec Hatem Bourial, journaliste-écrivain, Noura Sghaier,…
Photo de Wafa Jouini

Avis de recherche Terminale C de 1969-1970

· Lucien BISMUTH* Paris Chirurgien-dentiste
· René ADAMO France
· Afif CHELBI* Tunis Ingénieur actuellement Ministre
· Alain CAPIZZI Paris Ingénieur Centre de recherches
· Louis GARZA* Tunis Responsable Audiovisuel Lycée
· Antoine GARCIA
· ESSORABAC ? France Ingénieur
· THALEB France Ingénieur
· Abderrazak SAHLI Tunisie Médecin
· TIJANI Ingénieur British Gaz
· Marc ZARKA Israël Pilote
· Alexander STANCIC Lyon ? Médecin
· Serge VALENSI
· MOUSSA France
· Khaled LARABI* Tunis Médecin
· Mustapha El HADDAD* Tunis Ingénieur
· Jean-Yves CHAMPAGNE Lyon
· Walid DAOUD France
· Panayote TSELIKAS* Grèce Ingénieur Informaticien
· Leila GHEDIRA* Pharmacienne
· Samira CHTIOUI
· BESTAYLA ?
· « Le gros »
· Annie FARGEON « la Belle »
· DJAÏBI Tunis Pharmacien
· Ali BELHADJ Tunis Cardiologue Hôpital militaire
· GOZLAN
· Claude SITBON* Paris Biologiste
· Silvio SALERNO (décédé en 71)
· Ben GHACHEM
· Saïd BEY Tunis
· Lionel EVRARD* Pau

*retrouvé.

PROFESSEURS

Mme LASSUS (Français)
Pour faire une surprise au « Grec », si vous avez une quelconque piste pour retrouver un élève ou professeur de cette fameuse terminale C de l’année 1969.1970, n’hésitez pas à nous contacter.
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