Diner-débat avec l’ambassadeur de Tunisie, mercredi 5 avril


de gauche à droite : LinaHayoun, déléguée générale, Michel Hayoun,Président, Raouf Najar, ambassadeur de Tunisie, Effy Tselikas journaliste, Foad Saberan, membre du conseil d’administration

Le dîner-débat a pour thème :
50 ans après l’indépendance: les relations entre la Tunisie et la France
(histoire et mémoire, coopération éducative et culturelle, échanges économiques et scientifiques)

(photo : mars 1956,Lamine Bey, recevant Roger Seydoux, en qualité de premier Ambassadeur de France, en présence d’Habib Bourguiba)

Mars 1956 : Lamine Bey, recevant Roger Seydoux, en qualité de premier Ambassadeur de France, en présence d’Habib Bourguiba

Le 20 mars 1956, la Tunisie et la France signaient officiellement l’indépendance de la Tunisie.
A cette occasion, nous avons le plaisir de recevoir,le mercredi 5 avril, M.Raouf Najar, Ambassadeur de Tunisie en France.

Vous avez du talent !


(Photo montage Guy Sarfati)



(Photo montage Guy Sarfati)
(photo Virginie Dorade)
Jeudi 12 janvier, Philippe (vice-président de l’ALCT) et Olivier Tapia présentent la soirée « talents » au restaurant de l’Unesco:

– Ph : Ce soir, vous savez on a réuni plusieurs talents parmi les anciens du lycée Carnot, et moi comme je n’ai aucun talent on m’a demandé de présenter cette soirée
– Olivier : (du fond de la salle) Ca y est comme d’habitude cabotin, tu ne t’arrêteras jamais
– Ph : Respecte ton père, Olivier
– O : C’est en disant que tu es cabotin que je te respecte , tu le sais bien
– Ph : C’est vrai. C’est sympa d’être passé ce soir
– O :Je n’allais pas rater ça
– Ph : Quoi ça ?
-O : Les anciens très anciens avec leurs anciens talents
– Ph : Tu commences fort, mais tu verras qu’on va t’étonner
-O : Ce n’est pas tout à fait faux, j’ai été bluffé en arrivant par les peintures que j’ai vues, les peintres ce sont aussi des anciens de Carnot ?
Lisa Seror et Francine Disegni, artistes-peintres, entourées de Férid Boughedir et des acteurs de son film « Un été à la Goulette ».
(photo Virginie Dorade)
Ph :Bon Olive tu sais que notre soirée va être chargée
O : chargée d’émotion ?
Ph : Pourquoi tu dis ça
O : On va avoir droit aux anciens et aux anciens et encore aux anciens
Ph : Eh oui et tout d’abord à du Jazz, tu ne connais pas ?
O : Là c’est moi que tu prends pour un ringard, tu ne dois pas connaître…….
Ph : Non , pas vraiment
O : Alors écoute et tais toi pour une fois
Orchestre de jazz (Yves Taieb Trio)
O : Tu m’as bien eu ?
Ph : Je n’ai pas fini de t’étonner, car il n’y a pas que des anciens, il y a aussi des fils d’anciens
O : J’aimerais bien voir ça ?
Ph : Alors suis moi
Sam faisant un tour de cartes (photo Virginie Dorade)
(photo Virginie Dorade)
O : Je n’ai pas été sympa avec toi jusqu’à présent , allez propose nous quelque chose de vraiment tunisien
Ph :Non je sais que ça t’ennuie
O :Il faut que je me mette à genoux
Ph :Bon c’est toi qui l’as voulu. Qu’est ce qui est oriental de chez oriental d’après toi ?
O : La danse
Ph : Et bien on y est
Thalia et Eric Nataf « Mutu »
O : Ca y est tu as eu ton quart d’heure tune, ça ne vas pas être toute la soirée comme ça
Ph : Arrête ils vont tous te tuer
O :Je sais pas moi, la chanson française cela ne vous dit rien ?
Ph : Par exemple ?
O : Vous n’écoutez jamais Aznavour ?
Ph : Pour qui tu nous prends, écoutes et tu verras

Guy Sarfati chantant Aznavour (photo Virginie Dorade)
Ph :Tu sais j’étais en Martinique , et j’ai entendu un truc très drôle dans un restaurant, Brassens en créole
O : Heureusement on a échappé à Aznavour en arabe
Ph : Je n’en suis pas sûr

« Comme ils disent » (Aznavour) chantée en arabe par Lucien Smadja (photo Virginie Dorade)
puis les histoires d’Yvan
Ph : Tu sais, les histoires tunisoises c’est une forme de poésie
O : Tu pousses pas un peu le bouchon ? C’est pas Rimbaud et Verlaine mais quand même
Ph : C’est dépassé tout ça ce sont maintenant les SLAM dont on parle
O : Là franchement on est très loin des tunes ou veux tu en venir ?
Ph : Aux frigolos et aux maltaises , écoute

Le poète et slameur Victor Zarca (photo Virginie Dorade)
Ph :Qu’est ce que tu penses de revenir à la musique ?
O : Pourquoi pas , mais alors de l’ambiance
(photo Virginie Dorade)
Fabien Franco

Jean-Claude Dana, Yves Benacin, Nadine Tibi, …

ANDRE HALIMI, l’homme-orchestre

Près de 100 « anciens de Carnot » étaient là,jeudi 3 novembre, pour dîner (c’était très bon), écouter et applaudir André Halimi au dîner-débat qui lui était consacré.
Sur la photo, de droite à gauche, Foad Saberan, Philippe Tapia, Michel Hayoun (tous 3 au bureau de l’ALCT) entourant André Halimi le réalisateur de télévision et fondateur-délégué du Festival du cinéma américain de Deauville (à l’extrême gauche, son épouse).

Diner-débat, jeudi 14 avril : Juifs et Musulmans en Tunisie, entre fraternité et déchirements

Sonia Fellous chercheur au CNRS, directrice de l’ouvrage Juifs et musulmans en Tunisie : Fraternité et déchirements (actes du colloque organisé par la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie), Somogy
– Abdelwahab Héchiche (lc bac1959) professeur à l’University of South Florida. Auteur de Pour une nouvelle morale internationale, les sciences et les arts au service de la paix Publisud.
Jeudi 14 avril au restaurant de l’UNESCO, 7 Place de Fontenoy, à Paris 7ème (métro Ségur), jeudi 14 avril à 20h.

Depuis plus d’un millénaire, Musulmans et Juifs vivent côte à côte en Tunisie, partageant leur quotidien : langue, cuisine, musique… Pourquoi cette coexistence s’est-elle altérée ces dernières décennies ? Et aujourd’hui, la transmission de cette vie commune n’est-elle pas déformée, chacun racontant « son » histoire ?
Pour permettre la « circulation des mémoires », renouer les liens, favoriser les échanges :

Claude Rizzo, le maltais de Bab-El-Khadra



Lorsque l’on évoque ces mots et expressions : Malta srira – Malta hanina – Malta fior del mondo – Ras marbouta – Laham bla melh – Le cocher maltais – Le Huttab maltais – Café Licari – Va faire des cages à
Claude Rizzo dans son roman foisonnant et picaresque le Maltais de Bab-El-Khadra, paru chez Michel Lafon, restitue avec maestria l’atmosphère de l’époque : les dernières années du protectorat, dans un des quartiers les plus populaires de Tunis, à travers un gamin de huit ans, Gaëtan Vella. Celui-ci se refuse à devenir cocher, comme la plupart de ses copains maltais. Il veut être chef. Il a d’ailleurs déjà une bande de gosses qui livrent en brouette les personnes âgées du coin. Mais cela ne suffit pas : il faut être instruit, pour réussir. C’est auprès de tante Ménouna, une vieille fille d’apparence acariâtre mais qui fond de tendresse pour le gamin ambitieux, que Gaëtan fait ses classes et apprend également l’histoire de ses ancêtres.
Ce dîner-débat a lieu jeudi 17 mars à 20h au restaurant de l’UNESCO, 7 Place de Fontenoy, à Paris 7ème (métro Ségur).
Claude Rizzo est notre invité jeudi 17 mars pour nous parler de son roman « le Maltais de Bab-El-Khadra » (Michel Lafon) et nous dévoiler des aspects peu connus des Maltais de Tunisie : quels quartiers habitaient-ils ? quels métiers exerçaient-ils ? quel rôle jouait l’église catholique ? la langue maltaise est-elle une langue sémite ? quelles relations entretenaient-ils avec les autres communautés ? les maltais de Tunisie, « français » malgré eux ?

Bomboloni, schkobba, chifourmi … le 28 octobre 2004

Venez discuter, échanger et plonger dans vos mémoires pour retrouver des mots et des tournures de phrases presque oubliés, avec Louis-Jean Calvet (un ancien élève du lycée Stephen Pichon de Bizerte), professeur de linguistique à l’université d’Aix-en-Provence et auteur de nombreux ouvrages sur les rapports entre les langues et les sociétés. Nous découvrirons aussi avec lui le nouveau français hexagonal qui s’est enrichi ces dernières années de pleins de mots de là-bas.

Les filles du soleil


Bonne nouvelle, l’auteur et metteur en scène de Halfaouine, L’enfant des terrasses et d’Un été à la Goulette, Ferid Boughedir (lc62) est notre invité avec Effy Tselikas et Lina Hayoun mercredi 24 mars.
Claudia Cardinale, Claude Hagège, Alexandre Arcady, Bertrand DelanoÎ, Elisabeth Guigou, Dalil Boubakeur, Albert Memmi, Férid Boughedir, la Présidente de la Lettonie et bien d’autres, qu’ont-ils en commun ?
Comme vous, ils o;shy;nt usé leurs fonds de culotte sur les bancs des « lycées du soleil », que ce soit en Tunisie, Algérie ou Maroc. Deux « anciennes » que vous connaissez bien, Effy Tselikas (lc72/term) et Lina Hayoun (mutu67/1ère), o;shy;nt eu l’idée de recueillir le témoignage de leurs années-lycée, appuyé par une recherche historique de plus d’un siècle d’éducation sur ces trois pays, dans un livre qui vient de paraître : Les lycées français du soleil, creusets cosmopolites de la Tunisie, de l’Algérie, du Maroc, aux « Editions Autrement », dans la collection « Mémoires ».
Ces récits émouvants entrent en résonance avec l’actualité, en posant des questions sur la société d’aujourd’hui : laïcité, mixité, multiculturalité, transmission des savoirs et des mémoires.

Près d’une centaine de personnes a assisté au dîner-débat du 24 mars autour d’Effy Tselikas et Lina HAYOUN, auteurs des Lycées français du soleil creusets cosmopolites de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc, en présence du cinéaste Férid Boughédir, un des 21 témoins du livre.

Voir le site Les lycées français du soleil

Dîner-débat du 8 juillet 2003 avec Serge Moati



L’auteur de  » Villa Jasmin  » ( Fayard) Serge Moati, réalisateur de fictions et de documents, anime sur France 5 l’émission Ripostes. C’est un ancien de notre lycée. Il est notre invité mardi 8 juillet pour nous parler de son roman et nous dévoiler des aspects peu connus de la colonisation et de la Seconde Guerre mondiale en Tunisie.Ce dîner se déroulera mardi 8 juillet à 20h. au restaurant de l’UNESCO, 7 Place de Fontenoy, à Paris 7ème (métro Ségur).

Pour plus d’informations sur ce livre ou le recevoir, cliquez ici.

Note : Le nombre de places étant limité, merci d’envoyer un chèque de 38Ä (adhérent) ou 44Ä (non-adhérent) par personne, dîner et boissons comprises, à l’ordre de l’ALCT, 18, Champs Elysées à Paris 8ème. Comme au générique d’un film,  » Villa Jasmin  » s’ouvre sur une vieille photographie prise à Tunis. Un homme la regarde et se souvient. Ce cliché suffit à faire surgir un monde englouti, coloré et joyeux et à reformer le puzzle d’une histoire familiale brisée par l’Histoire.