1954.1955, classe de 6ème A1


En partant du haut, et de Gauche ç droite:
Hervé Joubert, André Manardo, Yves Gauvin, Bernard Saal, Joseph Scruoffeneger, « Jean-Michel Corre », J-Pierre Constantini, Daniel Msika, J-Louis Orlando.
André Kovalitchko (père réalisateur à Radio Tunis, Polonais rescapé des camps nazis), .. Nataf, J-Jacques Castellani, .. Février, .. Haddad, J-Pierre Favéla, J-Luc de la Morinière, Georges Sberro, Alain Monier (fils du prof d’anglais).
Chester (et oui!) Zarka, Jean Slama (attention, ce n’est pas le futur normalien), .. Sorba,.. Lami, Hajjaje, Claude Taïeb, Michel Bonan, Alain Robert, .. Raffali, Pierre-Paul Corsetti.
Pierre Bismuth, .. Haïk, .. Garcia, .. Bélichat, Yves Le Romancer, Guy Ritch, Jean Vecchierini, Alexandre Rodjétswensky (dit Roger), Jacques Simonpoli
Je terminai cette classe avec le prix du Tablau d’honneur et des Félicitations, que je partageai avec mon camarade et toujours ami Jean Vecchierini !! Pourtant la concurrence était rude, le paquet des premiers à l’examen national d’entrée en 6° se retrouvait dans cette classe!

Photo et liste de Jean-Michel Corre
Pour la 6° A1 de 1954-55, le Prof principal était M. Beuchet

Lire en fête avec Adrien Salmieri (lcbac50)

dans les locaux d’Ancêtres Italiens (Bibliothèque),dimanche 16 octobre 2005 de 14h à 17h.

3 rue de Turbigo 75001 Paris Metro: Etienne Marcel
www.geneaita.org
Marc Margarit 06 16 56 42 62A l’occasion de la journée « Lire en fête », l’association « Ancêtres Italiens » nous informe qu’Adrien Salmieri (l’historien des Italiens de Tunisie) sera présent

Le coing


En retard d’une saison et bien après l’été
Timide duveteux tu parais emprunté
De la pomme sucrée tu es le simulacre
A vouloir te croquer on te trouve trop âcre
Il faut pour stimuler la richesse de ton goût
Passer par la marmite comme un simple ragoût
Pour longtemps mijoter te gorger de cannelle
De sucre d’aromates et d’amour maternel
Transformé en compote pâte de fruit épicée
Confiture en morceaux au beau rouge foncé
Dans les cuisines et sur les étagères
Tu trônes impérial dans des bocaux de verre
Il est un jour sacré d’entre toutes les fêtes
Enrobé de girofle qui vous monte à la tête
Et paré de brun sombre brillant tu as le don
De nous faire supporter le jour du grand pardon
Maltaise, frigolo, coing,… Victor Zarca continue à nous servir nos « madeleines »:

Le Ciel est par-dessus le toit de Gilbert NACCACHE

Préface de Gérard Haddad
« Les textes que l’on va lire, mélange de contes fantastiques, de nouvelles, de poèmes, sont pour la plupart des écrits de prison. Quand je les ai lus la première fois, j’ai immédiatement pensé à Primo Levi, le Levi des recueils « Lilith et du Fabricant de miroirs »…
Et puis ce qui m’a bouleversé par-dessus tout, dans ce recueil, c’est l’hymne à l’amour qu’il renferme et qui le sous-tend, comme le Cantique des Cantiques est sans doute l’âme de la Bible.
Du fond de sa prison, Naccache s’en prend à ce vers d’Aragon devenu ritournelle « Il n’y a pas d’amour heureux ». Pour lui, tout amour est forcément heureux par cette grâce merveilleuse d’avoir un jour existé. “Il suffit à un amour d’être, d’être partagé, de faire vibrer ensemble deux êtres, même pour peu de temps, de les avoir grandis un bref instant, et il a été un amour heureux. Tout ce qui est acquis à l’homme l’est pour toujours, simplement il faut se battre pour le renouveler.”
Pour avoir, de la nuit de sa prison, écrit ces mots inouïs de générosité, jamais lus, Gilbert Naccache mérite notre gratitude»
Editions Le Cerf (2005)