DINER-DEBAT SUR LA NOUVELLE TUNISIE

Dîner-débat du 5 juillet à 20H au restaurant de L’UNESCO, 7 place de Fontenoy 75007 Paris, métro ségur. Avec le Cercle Franco-Tunisien, l’atuge (association des Tunisiens des Grandes Ecoles)

Après le G8 et avant les élections, Quelle Tunisie pour demain ?
Quel est le poids des forces en présence (islamistes, partis de gauche de droite…) ?
Comment seront-elles traduites dans la future Constitution ?

*Ghazi Gherairi, prof. de Droit à la Faculté des Sciences Juridiques de Tunis et Porte-parole de l’Instance supérieure pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique
* Elyès Jouini, Vice-président de l’Université Paris-Dauphine, Prix du meilleur jeune économiste 2005, ancien ministre en charge des réformes économiques et sociales du gouvernement transitoire tunisien (Ghannouchi II)

 

CHIRURGIEN HIER ET AUJOURD’HUI de JACQUES BARSOTTI

L’auteur en quelques mots… Jacques Barsotti est professeur honoraire de chirurgie orthopédique et traumatologique, ancien chirurgien des hôpitaux. Après le lycée Carnot, En 1943, Jacques Barsotti entre à la Faculté de médecine d’Alger. En 1995, il cesse ses fonctions au CHU de Tours : cinquante-deux années d’exercice dans un siècle particulièrement riche en bouleversements scientifiques et sociaux.

Les circonstances l’ont confronté aux pratiques chirurgicales les plus diverses : en Afrique du Nord, dans le bled à Tunis puis dans le CHU d’Alger; en métropole, après un court épisode de chirurgie insulaire en Corse, carrière hospitalo-universitaire au CHU de Tours.

L’auteur a rencontré des praticiens très différents, tous passionnés par leur exercice. Avec eux, il a tenté d’alerter les pouvoirs publics sur le caractère inéluctable de la crise qui sévit actuellement dans la profession. Aujourd’hui, il nourrit sa réflexion de son expérience pour proposer des pistes, sortir du pessimisme ambiant et susciter un regain d’intérêt pour la chirurgie parmi les futurs étudiants.

 

LE VENT DES MARCHES DE Charles LANCAR

Paris, aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale. Les halles, qui abritent les marchés, sont la scène où se côtoient anciens combattants et résistants, collabo repentis, marchands de toujours, syndicalistes et étudiants, voire même certains jours les dames des beaux quartiers.
On y suit la vieille Adélaïde, surnommée la Lionne des marchés pour son engagement de toujours dans la défense du métier. Son fils Antoine, ancien poilu respecté de tous, a repris son étal mais aussi son combat, devenant à son tour chef du syndicat des marchands. Au contraire, son second fils, Adrien, a définitivement quitté les halles pour devenir avocat, puis s’engager en politique, en prenant soin de faire oublier ses compromissions dans le régime de Vichy. Cédric, jeune lycéen à la recherche de la vérité sur la mort de sa mère, se chargera de les lui rappeler.
Au fil de leurs rencontres se dessine peu à peu un tragique secret de famille. Cette saga familiale attachante est aussi l’occasion pour Charles Lancar de faire revivre le Paris d’après-guerre qui entre dans la modernité. Un Paris festif malgré les rationnements et les règlements de compte, croqué avec une plume alerte et parsemé de tableaux authentiques.

Né à Tunis en 1943, Charles Lancar est écrivain et vendeur sur les marchés parisiens, un terreau dont il s’inspire pour offrir aux lecteurs des romans à la fougue et l’imagination dignes des grands feuilletonistes du XIXe siècle. Charles Lancar est l’auteur de nombreux livres dont Les Racines du figuier (Plon 1997), et Café crème (Ramsay, 2005). Il a déjà brossé la vie des marchands parisiens dans plusieurs romans dont Antoine paru chez Belfond en 1998.
Dans le Paris des années d’après-guerre, le chassé-croisé des membres d’une famille de marchands, au fil des amours et des conflits politiques qui les déchirent ou les réunissent.
Charles Lancar (lc 1956/6eme) nous entraîne dans une saga familiale qui brosse une vaste fresque. Belfond 2010

Dans la Presse du 26/6/70 : admis en 6ème aux lycées français


Merci encore pour votre travail qui est d’une grande importance pour tous les Anciens.
La promo Terminale C2 du bac 1977 Carnot a pu se réunir à Paris le 1er juillet dernier pour l’anniversaire des 30 ans du Bac.Un retour à Tunis est envisagé pour le groupe élargi à tous ceux qui ont accompagné un moment le noyau dur dans le parcours 2nde C5, 1ère C1 et TC2 cet été pour un week end prolongé. En somme, un nouveau retour comme celui que vous avez organisé en 2005 avec mon amie d’enfance Madeleine Berger-Bennaceur!
Annie COQUIN-GEORGEAC

PS : Voici un extrait de la Presse du 26 juin 1970 où figurent les noms de tous les candidats admis en 6e dans les lycées français de Tunisie, sans ou avec examen.J’espère que vous pourrez en faire bon usage dans le cadre de la réunion prévue le 20 mars prochain, par exemple, ou pour les 15 ans de l’ALCT…

Que reste t’il à la Tunisie de ses communautés ?


. Cette société avait-elle une dimension véritablement multiculturelle?
. Quel est l’apport des différentes communautés à la Tunisie ?
. Est-ce une page oubliée de l’histoire ou en reste t’il des traces aujourd’hui dans la société tunisienne ?

Ensemble, nous en débattrons – au dîner-débat du mardi 5 juin – autour du livre Tunisie : Rêves de partage * : avec les auteurs : Guy Dugas , universitaire, spécialiste de la littérature maghrébine d’expression française , Adrien Salmieri, écrivain et historien, Nine Moati, écrivain (sous réserve) et Hédi Bouraoui , universitaire, poète et nouvelliste.
Inscrivez-vous vite et préparez vos questions pour ce passionnant et sûrement passionné débat, mardi 5 juin à 20h au restaurant de l’UNESCO (nouveau restaurant) au 7ème étage du 7, place de Fontenoy à Paris.

Pour cela il faut confirmer impérativement votre réservation en nous envoyant votre inscription par le coupon ci-dessous, accompagné du chèque de règlement.
A bientôt.
Bien cordialement.

Michel Hayoun

* éditions Omnibus, Paris 2005
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Coupon à retourner à l’ ALCT , l’ Association des anciens du Lycée Carnot de Tunis

Nom………………..……………………………….. Prénom…………….……………………………………..
Tél./.Portable……….……………………………..… Email………….………………………………………….

participe au dîner du 5 juin à 20h au restaurant de l’UNESCO 7, place de Fontenoy 75007 Paris
qui comprend apéritif, entrée, plat, dessert, boissons : vin et eau

Adhérent 2007 : 46 € x ……… = …………€
Non-adhérent : 51 € x ……… = …………€
(chèque à l’ordre de l’ALCT , 18 Champs Elysées 75008 Paris)
NB : envoi de l’annuaire 2007 (220 pages, 2000 coordonnées) à réception de l’adhésion

Remarques libres :
Au lycée Carnot comme dans toute la Tunisie se côtoyaient Arabes, Juifs, Français, ;#304;taliens ou Maltais et d’autres encore… Ce monde pluriel et chaleureux s’est brisé sur les écueils de l’histoire.
Des questions auxquelles souvent nous n’avons pas eu de réponse se posent :

La presse italienne en Tunisie de Michele BRONDINO


Présentation de l’éditeur
La presse en langue italienne a été l’initiatrice de la presse périodique en Tunisie : le 21 mars 1838 voit paraître le « Giornale di Tunis e Cartagine », premier journal édité dans ce pays, auquel suivirent la presse européenne, surtout française, et celle en langue arabe. L’imposante présence de 123 titres de périodiques italiens aujourd’hui repérés, est un témoignage inestimable des événements politiques, économiques, sociaux et culturels non seulement de la communauté italienne mais aussi de la Tunisie, de la France du protectorat et des autres pays méditerranéens. Ces journaux italiens qui depuis 1838 ont accompagné les différentes vagues migratoires de populations italiennes et européennes nous racontent l’histoire de trois nations : la Tunisie, la France et l’Italie, sans compter les autres minorités européennes présentes en Tunisie dans les années à cheval des deux siècles, l’histoire de leur cohabitation, les rapports entre colonisateurs, colonisés et  » mystifiés de la colonisation « (A. Memmi). À travers la lecture de la presse italienne que les autorités françaises s’acharnèrent à étouffer, se dessine la force de ce nouvel instrument de pouvoir sur les masses et l’opinion publique qu’est la presse, dans une situation coloniale dont la question franco-italienne marque le point culminant. C’est dans cette confrontation que prend naissance le mouvement national tunisien et que se développe la dimension multiculturelle dont la Tunisie fera sa vocation et qui reste à notre avis, à l’heure des fondamentalismes, un véritable enjeu.
Face aux profondes transformations que connaît aujourd’hui la réalité socio-historique du Maghreb et de l’Union Européenne dans le contexte méditerranéen, une relecture critique de toute cette presse constitue un comparant historique important pour l’analyse de la rencontre conflictuelle qui se livre dans l’espace colonial et postcolonial actuel entre différentes langues, cultures et civilisations. La capacité à gérer l’identité plurielle représente le défi autour duquel se joue aujourd’hui le destin non seulement de la Tunisie mais du Maghreb et de la Méditerranée tout entiers, pris qu’ils sont dans les bouleversants processus de la globalisation.

Biographie de l’auteur
Michele Brondino, historien de la Méditerranée, a été attaché culturel et directeur des Instituts culturels italiens au Maghreb. Il est actuellement directeur de l’Association Sciences, Education et Cultures en Méditerranée (SECUM) et responsable de l’Encyclopédie de la Méditerranée (EDM). Ses principales publications lui ont valu le Prix des Sciences Sociales, Politiques et Economiques de l’Accademia dei Lincei de Rome.La presse italienne en Tunisie : Histoire et société (1838-1956) édité chez Publisud, Paris 2005.

Une ancienne de Carnot à l’honneur !

Mon secret

Mon petit secret sucré, salé,
si doux à rêver
Si bon à goûter
Si mélodieux à entendre…

Mon petit secret sucré, salé,
Ta voix trémolo vibrante
Ton amie aimante et mon âme fière de t’aimer
Mutine et heureuse de te nicher en moi
Autour d’autres âmes qui ne savent pas
Qui ne savent rien du tout
Qui n’imaginent pas !
Mon petit secret sucré, salé,

Stalagmite emplissant la grotte
La grotte où sont cachés mes plus beaux souvenirs
Pas même un Ali Baba
Pas même un serpent ni un Dieu ne peuvent
Trouver le mot clé.

Mon petit secret sucré, salé,
Parfumé comme le jasmin au matin
D’un jour où ni les hommes ni le bien
Ni le pétrole, ni la mer, ni le mal
Ni les tanks, ni les forêts, ni le penthotal
Ne me feront avouer ton essence
Et même les clowns, les maîtres, les trusts
Et ces espions de satellites
Ne pourront jamais soupçonner la beauté
De ton existence implicite

Mon petit secret sucré, salé,
Si secret, si sacré, si sucré….

Monya Zouaoui(term.73)vient d’obtenir le prix littéraire Alain Decaux.
http://francophonie.fondationdelille.org/voir rubrique francophonie lauréat 2005 2006
Madeleine Bennaceur nous offre un de ces poèmes léger, musical et charmant,extrait de « poémes à l’ifriqyenne » : Mon secret

Fanfare klezmer, le dimanche 2 avril


Quelques mots à propos de la Fanfare klezmer d’ Ile de France:
créée en Janvier 2005, elle s’est déjà produite en concert à de nombreuses
reprises et ne compte pas d’équivalent en France.
Elle est composée d’une quinzaine de musiciens sous la direction de Denis Cuniot (piano) et Yann Martin (trompette).

Son répertoire se compose de reprises et arrangements de thèmes de la
musique klezmer du début du 20ème siècle aux Etats Unis et de thèmes issus
de la tradition Klezmer d’Europe centrale et orientale.

S’agissantd’une fanfare, les instruments utilisés sont tous des
instruments à vent (excepté deux accordéons).

dimanche 2 avril à 19h30 à la Synagogue des Tournelles
21 bis rue des Tournelles, Paris 4ème, métro Bastille
Guy Scemama nous propose d’assister gratuitement au concert de la fanfare klezmer d’Ile de France.

TUNISIE : Rêve de partages, Guy DUGAS


Pays de civilisation millénaire, carrefour de peuples et d’influences fort divers, la Tunisie apparaît terre d’ouverture et de douceur de vivre, comme le Maroc farouche l’est de contrastes et l’Algérie déchirée de confrontations. Refuge des peintres et des poètes, accueillante aux proscrits comme  » aux âmes désemparées à la recherche de l’Idéal « , elle s’exprime avec nuance et discrétion, dans  » toutes les teintes créées, composées, rêvées par les plus délicats aquarellistes « .
Cette Tunisie plurielle et nuancée, offerte en partage à toutes les communautés qui la composèrent et encore si douce à leur souvenir, invite au vagabondage parmi une population arabo-musulmane largement ouverte à l’autre. On croisera en chemin une importante communauté juive restée fidèle à ses origines, la figure ambiguë du Français aux colonies, une minorité italienne au verbe haut, quelques milliers de Russes blancs, quelques centaines d’Arméniens, de Grecs ou d’Espagnols emportés jusque-là par d’autres révolutions, sans oublier, sous son nom d’emprunt, l’un des caricaturistes français les plus connus ! Au terme de ce périple littéraire et poétique à travers une vieille terre devenue sans heurts, il y a tout juste cinquante ans, une jeune nation, nous voilà enrichis de couleurs, de senteurs, de douceur – en un mot
d’humanité.

Textes réunis et présentés par Guy Dugas, professeur à l’Université Paul-Valéry de Montpellier.

éditeur : Presses de la Cité (3 novembre 2005)
Collection : Omnibus
Format : Broché – 1065 pages

C’est une Tunisie plurielle – offerte en partage à toutes les communautés qui en éprouvèrent la douceur – que Guy Dugas présente à travers les romans et récits de Maherzia Amira Bournaz, Georges Memmi, Georges Duhamel, Claude Roy, Adrien Salmieri (dont le fameux « Chronique des morts » dans son intégralité), Jean Amrouche, Nine Moatti, Hedi Bouraoui, …

Waltenberg de Hédi KADDOUR,

Autour de Lilstein, le maître espion, une belle cantatrice, un jeune homme de bonne famille, un ambassadeur, quelques anciens militaires et une poignée d’idéalistes vite revenus de tout forment le choeur de ce roman para-historique entre Berlin, Paris, Singapour et Moscou. L’histoire commence en septembre 1914 avec la cavalerie française et s’achève en 1991, après la chute du mur de Berlin. Elle plonge avec panache dans un monde parallèle qui préfère les conversations secrètes et les grands sentiments aux technologies de pointe.
Le projet pourrait être indigeste et dépassé, il est pétillant comme le meilleur des champagnes grâce à l’écriture impertinente de l’auteur et à sa construction croisée. Hédi Kaddour peut se permettre toutes les audaces : donner des leçons de politique, jouer au feuilletonniste, faire parler Malraux lors d’un dîner mondain. Il reste brillant sans pédanterie, passe vivement de l’anecdote à l’épopée et emporte le morceau haut la main, nous laissant 700 pages plus tard avec l’envie d’en savoir plus. Sur le XXIe siècle peut-être !
Christine Ferniot – Télérama n° 2902 – 24 août 2005
Gallimard, Paris 2005
Waltenberg d’Hédi Kaddour (LC 58 5ème), c’est un peu la rencontre de Chateaubriand avec John Le Carré : une fresque souterraine du XXe siècle, avec des « taupes » pour héroïnes, des ambassades pour décor et la Suisse pour retraite idéale. On est loin de James Bond, plutôt du côté de Balzac décrivant une comédie humaine faite de faux-semblants et de secrets d’Etat.

Lire en fête avec Adrien Salmieri (lcbac50)

dans les locaux d’Ancêtres Italiens (Bibliothèque),dimanche 16 octobre 2005 de 14h à 17h.

3 rue de Turbigo 75001 Paris Metro: Etienne Marcel
www.geneaita.org
Marc Margarit 06 16 56 42 62A l’occasion de la journée « Lire en fête », l’association « Ancêtres Italiens » nous informe qu’Adrien Salmieri (l’historien des Italiens de Tunisie) sera présent