1969-1970, classe de 10ème – ECOLE SCIPION L’AFRICAIN


En haut, 3 eme rang: si j’ai bonne memoire, il y a (entre autres )
X, X, X, Marc Amoribello,Véronique Renard, X, X, X , Genevieve Gallazzo

rang du milieu:
X, Lilianne, X, X, Veronique Sekatcheff, J-claude Lamia, X, X, X, Cherifa, Aldo, X, X

premier rang (bas):
X, Eric Sitbon, X, X, Ondine Pisciotto, X, X, X, X, XPhoto et liste envoyées par Veronique SEKATCHEFF
Institutrice: Mme NEVEU

NOUS LES DECOLONISES, d’HELE BEJI


La décolonisation est la forme la plus instinctive et la plus avancée de la liberté. Elle est l’avant-garde de toutes les libertés. Mais elle est la plus malheureuse de toutes, car elle n’a pas tenu ses promesses.
J’avais annoncé que je ferais mieux que les Européens mais, un demi-siècle après, je ne sais toujours pas où j’en suis, si j’avance ou si je recule, si je suis un primitif ou un moderne, un sauvage ou un civilisé, si j’aime la patrie ou si je l’exècre.
Suis-je encore le jouet de forces extérieures qui me dépassent ? Ou bien est-ce moi qui précipite ma perte par mes erreurs et mes aveuglements ? Mais j’ai beau me chercher des excuses, elles ne me convainquent pas. Quoi, encore victime, moi ? Non, c’est trop facile. Je ne suis plus cet objet hébété, inconscient, subissant les effets sans être pour rien dans les causes, dépouillé de ses facultés de penser et d’agir. Je ne suis plus sous tutelle. Je suis souverain.

D’emblée, Hélé Béji donne le ton : « liberté » est le maître mot de sa brillante analyse sur la fin du colonialisme, l’Indépendance et la démocratie dans son pays, la Tunisie – qui est ici parangon de tous les jeunes États ayant gagné leur indépendance de haute lutte dans les années 1950-1960. Si, parmi les causes des errements et des incuries des « jeunes pays », elle n’oublie pas les crimes et les injustices des ex-puissances coloniales, ce sont surtout les responsabilités de ces jeunes nations qu’elle entend stigmatiser dans cet essai.

Hélé BEJI, née BEN AMMAR (LC 1965/s.ex.)dans une brillante analyse sur l’après-indépendance aux éditions ARLEA (Paris, 2008)

VICTOR FAIT SON SHOW


La cave se rebiffe
6 rue DUPUIS 75003 PARIS (métro République)
Moulin à café
9 place de la Garenne 75014 PARIS (métro Pernety)
(possibilité de dîner en venant plus tôt
entrée libre, chapeau en fin de spectacle
mercredi 20 février 2008 à 20h30
Victor ZARCA fait sa Charlotte à la folie

PUBLICATIONS DE LA SHJT

Vous pouvez souscrire en renvoyant le bon de commande ci-dessous :

BON DE COMMANDE à RETOURNER à LA S.H.J.T. 45 rue la Bruyère 75009 PARIS

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Commande les ouvrages suivants :

Juifs et Musulmans en Tunisie : fraternité et déchirements du Moyen Age à nos jours 35€ x …ex. =

Juifs et Musulmans en Tunisie entre Orient et Occident 24€ x…ex. =

Robert Borgel, Etoile jaune et croix gammée, 25€ x…ex. =

Les chroniques d’Eliézer Ashkenazi 10€ x…ex. =

TOTAL ……………
ci-joint par chèque à l’ordre de la SHJT
· Juifs et Musulmans en Tunisie : fraternité et déchirements du Moyen Age à nos jours, actes du colloque de mars 1999, au prix spécial SHJT de 35 €.
· Juifs et Musulmans en Tunisie entre Orient et Occident, actes du colloque d’avril 2003, au prix spécial SHJT de 24 €.
· Robert Borgel, Etoile jaune et croix gammée, les Juifs de Tunisie pendant l’occupation allemande, préfacée et annotée par Claude Nataf, édité par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, au prix spécial SHJT de 25 €.
· Les chroniques d’Eliézer Ashkenazi, présentée par Robert Attal, au prix spécial SHJT de 10 €.

CONFERENCE SUR LES JUIFS DE TUNISIE

mardi 29 Janvier à 18H30 à l’Alliance Israëlite 45 rue La Bruyère 75009 PARIS

Dans le cadre des activités de la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie, Colette ZYTNICKI, Professeur à l’Université de Toulouse le-Mirail, donne une conférence sur: « L’accueil des Juifs de Tunisie à leur arrivée en France après 1956 »
mardi 29 Janvier à 18H30

VISITE DE L’EXPO VLAMINCK AU MUSEE DU LUXEMBOURG


Dans cette période de grandes remises en question et de bouleversements esthétiques, l’œuvre de Vlaminck est à considérer à la fois à travers sa relation à la génération post-impressionniste qui l’a précédé (Van Gogh, Gauguin, les Nabis, Cézanne, Signac)et sa formidable audace qui le conduisit vers une gestualité expressive, une outrance de la couleur et une déformation sélective n’ayant craint aucun débordement : « Je haussais tous les tons, je transposais dans une orchestration de couleurs pures tous les sentiments qui m’étaient perceptibles. J’étais un barbare tendre et plein de violence » (Tournant dangereux, 1929).
Visite guidée par une conférencière diplômée de l’Ecole du Louvre

*rendez-vous,le 9 juin à 17h15 à l’accueil « groupes » du musée du LUXEMBOURG, 19 rue de Vaugirard, 75006 Paris

Visite-conférence : 13 Euros à envoyer à ALCT 18 champs Elysées 75008 Paris , l’entrée est à régler sur place. Réservez au plus vite : par téléphone 06 20 88 40 52/ par mail alct@free.fr / par courrier en joignant votre règlementCette exposition rassemble des œuvres de 1900 à 1915, c’est-à-dire depuis les premières peintures de jeunesse de VLAMINCK (les réalisations antérieures, peintes dès l’âge de 17 ans, ont disparu).Lundi 9 juin à 17h15.

FESTIVAL DES JEUX A CANNES

avec les fédérations françaises de bridge, dames, échecs, scrabble,jeux mathématiques…..qui proposent informations ,initiations et tournois.

Les hôtels partenaires proposent des tarifs spéciaux aux clients participant à ce festival.Pour d’autres informations , consulter le site
www.festivaldesjeux-cannes.com

Jean UZAN, délégué Général de la la Confédération des Loisirs de l’Esprit nous fait part du « Festival des Jeux » qui a lieu à Cannes au Palais des Festivals, du 13 au 17 février
www.festivaldesjeux-cannes.com

AU SUD DU SUD

Ce centre met à la disposition des visiteurs : —une spacieuse grotte avec sa khazna servant comme salle de restaurant troglodytique.

— une cuisine de type familial bien équipée pour l’art culinaire traditionnel (koucha, brochettes, gargoulette, malthouth et aich jebali….)

— un musée ethnographique de l’art traditionnel berbère de Chenini

— quatre terrasses à ciel ouvert en face de a citadelle pour vue panoramique.

— un café maure à deux demi niveaux couvert de bois de palmier donnant sur le sentier de la mosquée

— une buvette taillée dans la roche de la montagne avec comptoir et cheminée rustiques .
ce complexe « musée – restaurant – café maure – buvette » aura la particularité de joindre l’utile à l’agréable, le culinaire au culturel dans une forme d’exposition des différentes spécialités gastronomiques du Sahara dans ses formes les plus authentiques et le tout sera présenté aux visiteurs dans un cadre de sobriété et de raffinement digne des milles et une nuits. Le café maure et le restaurant mettrons en valeur le savoir faire ancestral en matière de gastronomie et de boissons traditionnelles à base de plantes aromatique et médicinales.

Nédra BOULILA BELHEDI,sa directrice, nous annonce l’ouverture du centre culturel et culinaire «KENZA » qui s’incruste sur le flanc de la montagne plein au milieu du village historique troglodytique de CHENINI dans le gouvernorat de TATAOUINE.

VESTIGES ET VERTIGES (EXPO COURBET VUE LE 19 JANV. 08)


Après plusieurs tours de « manège » autour du GRAND PALAIS, je réussis enfin à trouver une place de parking, offerte par un jeune homme à l’orchidée blanche ; charmant préambule à cette ballade dans l’univers du peintre GUSTAVE COURBET (Ornans 1819– La tour de Peilz, Suisse 1877) dont une rue de Tunis portait son nom, entre autres .
Le groupe de Carnot se presse sur la file « privilège » au regard de la longue attente subie par les autres visiteurs .
De salle en salle, en passant par le grand escalier à la rampe dorée plutôt douteuse et au plancher peu sûr, parait-il, (le GRAND PALAIS serait-il un chef-d’œuvre en péril ? ), nous découvrons une œuvre immense , tant par le talent de l’artiste et la multitude des thèmes abordés, que par les dimensions démesurées de certains tableaux « manifestes » . Folie des grandeurs aux deux sens sans doute…..
Je ne maîtrise pas l’Histoire de l’Art ! d’ailleurs, l’éloquente Suzette Sidoun est là pour ça, avec justesse et poésie sur un ton de confidence….
Elle doit parler bas et en profite pour nous livrer quelques détails grivois sur GUSTAVE COURBET : connaître le cursus et la personnalité d’un artiste pour mieux comprendre son œuvre ..
De prime abord, je ressens comme un malaise face aux premiers tableaux ténébreux du peintre malgré l’excellence des coups de pinceaux ; ceux-ci sont d’une telle précision qu’ils nous projettent dans la réalité ; les autoportraits ont beau être parfaits, ils ne m’inspirent pas…ou plutôt si : ils expriment une froideur , une espèce de folie et de désespoir ; plusieurs personnages mis en scène comme « l’Enterrement » laissent entrevoir chez l’artiste , une densité de pensées en duel, à la recherche de la vérité ..
Cet aspect du peintre me dérange un peu mais « encadrée » par les carnotistes, je ne peux me dérober. Je suis prise au piège de Courbet qui finit enfin par mettre en lumière des réserves d’énergie et cette autre face me plait bien : il peint la nature , l’amitié et l’amour fidèles malgré l’infidélité…. Enfin ! Je me sens mieux dans l’exaltation de la beauté vivante.
Homme à femmes multiples qui honore leur beauté en « dépeignant » son amour pour elles ; il fige sur la toile leur nudité laiteuse aux formes plus ou moins généreuses, synonymes de beauté en cette époque ; extase des visages dans l’étreinte ou rêveries ; sexe féminin dévoilé : provocation scandaleuse peut-être ! rien de choquant aujourd’hui dans ces corps nus mais l’expression de la vie, tout simplement comme « l’Origine du Monde » . Pommes rouges et vertes qu’auraient pu croquer Adam, jardin d’Eden, paysages de mer en transparence où l’on aimerait jeter l’ancre, écume blanchâtre déferlante….. il me semble entendre le bruit des vagues se brisant contre la falaise d’Etretat et le souffle du vent violent …
Je suis en pleine communion…..
GUSTAVE COURBET était un jouisseur de la vie, un révolutionnaire dans son art, un contemplateur malgré quelques déchirements intimes reflétés dans les eaux troubles de sa peinture.
Mégalo , certes, mais monstre de talent que cet artiste !
Il aura refusé la Légion d’Honneur en 1870 et sa rébellion le mènera en prison ; condamné à en payer les frais et privé de ses biens et de son œuvre, GUSTAVE COURBET , au nom prédestiné, finira par « courber » le dos dans un exil en suisse pour y mourir…….
Moi qui ne suis qu’une modeste artiste-peintre, je voudrais me cacher au fond de l’atelier avec mes toiles et mes pinceaux et n’en ressortir qu’avec la certitude d’avoir atteint la perfection …
je me console en me disant que l’art est source d’enseignement perpétuel et que le chemin pour y parvenir infiniment long ; aviez-vous connu les premières toiles de Monsieur COURBET ?
La visite aura duré plus de deux heures , nous laissant l’esprit envahi d’images fortes et admirables pour certains, ou insipides pour d’autres ; une chose est certaine, personne n’en sort indifférent .
L’ histoire de toute une vie d’artiste, celle de GUSTAVE COURBET, dément, dans ce cas précis, l’expression bien connue….
Après plusieurs tours de « manège » autour du GRAND PALAIS, je réussis enfin à trouver une place de parking, offerte par un jeune homme à l’orchidée blanche ; charmant préambule à cette ballade dans l’univers du peintre GUSTAVE COURBET (Ornans 1819– La tour de Peilz, Suisse 1877) dont une rue de Tunis portait son nom, entre autres.==>
(texte Nadine TIBI)

A NICE, UN ETE A LA GOULETTE

Ce film franco-tunisien, réalisé en 1996 par Férid Boughedir, avec Mustapha Adouani, Michel Boujenah et Claudia Cardinale, retrace l’excellente entente des différentes communautés en Tunisie..
contact :
Marouane BOULOUDHNINE (1968.1980/1ereD)
Chirurgien orthopédiste
Président Fondateur Association Judéo Musulmane 06
0609683388

Mercredi 23 janvier à 19h30
Dans le cadre de son activité culturelle et pour partager un moment d’amitié, l’Asso. Judéo-Musulmane 06 organise la projection du film « UN ETE A LA GOULETTE » A 19H30 au théatre Lino Ventura, 168 Bd de l’Ariane à Nice.