FILM « LE CHANT DES MARIEES » et DEBAT AVEC KARIN ALBOU

CARNOT TUNIS vous propose un moment exceptionnel et inédit pour l’association : une séance privée du film « LE CHANT DES MARIEES » suivie d’un débat avec KARIN ALBOU, metteur en scène et auteur du film.
« LE CHANT DES MARIEES », sorti dans les salles il y a quelques semaines, se situe à Tunis, en 1942, pendant l’occupation allemande.

MERCREDI 18 FEVRIER à 20H45 AU LUCERNAIRE (c’est bien le 18/2/2009)
Tarif : 8 € par personne

 » Nour et Myriam sont amies depuis leur enfance et vivent à deux pas l’une de chez l’autre. Pourtant elles n’appartiennent pas à la même communauté : Nour est musulmane, Myriam est juive, et n’ont pas la même vie (Myriam va à l’école tandis que Nour aide à la maison). Chacune rêve secrètement de la vie de l’autre : Myriam envie les fiançailles de son amie avec Khaled, Nour aimerait apprendre à lire. En 1942, lorsque l’armée allemande pénètre dans Tunis, l’amitié des jeunes filles s’érode petit à petit ».

RÉSERVATION OBLIGATOIRE (NOMBRE DE PLACES TRÈS LIMITE)
06 20 88 40 52 / alct@free.fr
chèque à l’ordre de CARNOT TUNIS
Nous vous proposons également, si vous le souhaitez, de dîner avec nous à
partir de 19h au restaurant du Lucernaire (cuisine savoureuse et prix
raisonnables se conjuguent, menu à 20 à 25 €, sans boisson) . Pour vous inscrire, téléphonez au restaurant : 01 45 48 91 10 demandez à réserver à la table Carnot.

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Coupon à retourner à CARNOT-TUNIS

Nom………………..……………………………….. Prénom…………….……………………………………..
Tél./.Portable……….……………………………..… Email………….………………………………………….

participe au FILM-DEBAT du mercredi 11 février à 20 h 45
Cinéma le « lUCERNAIRE » 53 rue Notre-Dame des champs, 75006 Paris.

8 € x ……… = …………€

(chèque à l’ordre de CARNOT TUNIS, 18 Champs Elysées 75008 Paris)

J’ai bien aimé revoir le film. Pour les spectateurs, c’était un moment de bonheur et de retrouvailles avec l’histoire de leurs parents et avec la Tunisie. Pendant le débat des questions ont fusé : où se trouve la belle villa du fiancé ? pourquoi on ne voit pas le quartier européen ?… On a parlé avec Karin du parti-pris de tourner en arabe, de sa relation avec la Tunisie, du contexte historique, de la sensualité que dégage le film. Il y a eu des témoignages sur les faits historiques. C’était très intéressant. Au point même que Karin ALBOU nous a proposé une nouvelle séance du film avec débat.
Lina

EXPO A NE PAS RATER : UTRILLO ET VALANDON


En confrontant les œuvres de ces deux artistes, c’est la relation passionnelle et compliquée d’une mère et son fils mais aussi le dialogue de deux artistes qui sera évoquée ».

BULLETIN D’INSCRIPTION
NOM…………………….PRENOM……………………
TEL…………………….EMAIL…………………….
Tarif 13 € par personne pour la visite guidée,
restaurant à règler sur place
chèque à adresser à CARNOT-TUNIS MDA 23, rue Vernet, 75008 PARIS

RV mercredi 27 mai à 18h45 à la PINACOTHEQUE de PARIS 28, place de la Madeleine, Paris 8°, métro Madeleine ou Havre-CaumartinRéserver votre soirée du Mercredi 27 mai, pour à :
. 18h 45, la visite guidée de l’exposition UTRILLO/VALENDON par une conférencière diplômée de l’Ecole du Louvre (Pinacothèque, Place de la Madeleine http://www.pinacotheque.com/fr/accueil/expositions/)
et à
. 19H45, dîner tout à côté au CAFÉ FAUCHON, place de la Madeleine (dîner à la carte avec des plats viande ou poisson de 25 à 38 € et des desserts de 9 à 13 €)

UN FILM DE KARIN ALBOU SUR TUNIS DANS LES ANNEES 40 !


Les allemands, à coup de tracts diffamatoires, tentent de monter les communautés l’une contre l’autre et soutiennent les musulmans contre « l’ennemi juif ». Khaled, contraint de travailler pour avoir le droit de se marier accepte de travailler pour la kommandantur…
Nombreux sont les films qui traitent de la seconde guerre mondiale, mais rares sont ceux dont l’action se situe dans un protectorat ; la propagande nazi y est très présente, et les répercussions sur les personnages, extrêmement fortes. La présence même des soldats allemands hante le film : silhouettes d’hommes, bruits de bottes, couvre-feux, explosions. Et pourtant, loin d’une grande fresque historique, Karin Albou choisit l’intimité des maisons et le point de vue féminin pour percevoir la guerre. Les fenêtres deviennent des postes d’observation où chacune se glisse le soir.

Mais la violence n’est pas que du côté allemand, et c’est en quoi le film ne tombe jamais dans les clichés ou la caricature. Le Hammam est un lieu de conflit entre juifs et musulmans, et les magasins participent à la séparation des communautés (l’« indigène » lancé à Nour dans la boutique de robes de mariage en est symbolique). L’image elle-même joue avec cette dureté ; le gris, le bleu glacé dominent.

Les deux jeunes femmes sont toutes deux frappées par cette dureté : elles sont sous le joug de leurs mères, enfermées dans un schéma social très traditionnel, et contraintes au mariage forcé. Nour est fiancée à Khaled, Myriam se voit contrainte d’épouser Raoul pour payer la forte taxe imposée aux juifs. La guerre fait tout pour les séparer : elles sont toujours collées l’une à l’autre au début du film, dans un mode fusionnel, avant de s’éviter jusqu’à faire semblant de ne plus se voir. A cela s’ajoutent les préoccupations liées à l’adolescence, les interrogations sur l’amour, la découverte de la sensualité, et l’angoisse de ces hommes qu’on leur fait éviter soigneusement depuis leur plus tendre enfance.

Tous ces thèmes mêlés avec retenue et finesse font de ce film un objet magnifique. Bizarrement, on a l’impression de redécouvrir la période. Aux antipodes du déjà-vu, Karin Albou cultive l’ambiguïté de personnages dont aucun n’est parfait, et brosse un joli portrait de ces femmes, enfermées dans une société aux accents féodaux.

Heloïse Vandesmet Toullec www.dvdrama.com/
« Le chant des mariés » : Tunis, 1942. Nour et Myriam sont amies depuis leur enfance et vivent à deux pas l’une de chez l’autre. Pourtant elles n’appartiennent pas à la même communauté : Nour est musulmane, Myriam est juive, et n’ont pas la même vie (Myriam va à l’école tandis que Nour aide à la maison). Chacune rêve secrètement de la vie de l’autre : Myriam envie les fiançailles de son amie avec Khaled, Nour aimerait apprendre à lire. En 1942, lorsque l’armée allemande pénètre dans Tunis, l’amitié des jeunes filles s’érode petit à petit.
(film en salles à partir de mercredi 17 décembre)

JEROME BERTIN (LC 1976.1977)


à partir du samedi 1er novembre et cela pendant 6 semaines.
Jérôme Bertin a été longtemps journaliste (présentateur à France Info et LCI) avant de devenir comédien (La fleur du mal de Claude Chabrol, Podium de Yann Moix, Pédale Dur de Gabriele Aghion, Ils se marièrent et… d’Yvan Attal, etc..).

Si vous souhaitez entrer en contact avec lui, laissez un message sur alct@free.fr
N’hésitez pas à regarder  » Disparitions » chaque samedi à 20h30 sur France 3.
Vous y reconnaitrez, peut-être, Jérôme BERTIN un de vos copains de Carnot. Il est le héros de la nouvelle série de France 3 qui sera diffusée

« La résurrection d’Ulysse » de Hatem KARAOUI

« La résurrection d’Ulysse » (Editions Maghreb Media 2008)

Hatem Karoui, écrivain de langue française publie son troisième livre : une pièce de théâtre intitulée « La résurrection d’Ulysse ». Le thème de la pièce s’articule autour de « La tour des crânes », un monument macabre dressé sur la plage de Djerba, une île située au sud de la Tunisie. Il avait été érigé suite à une bataille maritime célèbre entre les Turcs et les Espagnols au large de Djerba en 1560 et qui avait été remportée par les Ottomans.

Le choix du titre « La résurrection d’Ulysse » vient selon l’auteur du fait qu’Ulysse personnage principal de la pièce agit comme un modérateur parmi les autres personnages qui ont chacun quelque chose à se reprocher dans le drame violent qui a abouti à l’événement dramatique qui est survenu. Il participe donc à leur prise de conscience collective ou à leur résurrection. Tout le monde « renaît » a la fin avec de nouvelles idées après avoir analysé ensemble ce qui l’a induit. Symboliquement il est le seul à avoir le droit de renaître réellement car il a atteint un niveau d’accès suffisant à la véritable connaissance. « Ulysse est aussi un acteur basique dans notre culture, d’où le recours au répertoire de la mythologie » dit l’auteur.

Ouvrages déjà publier en 2003 chez SIMPACT « Le destin tragique du juif Baittou» et en 2006 « Meurtre au Palais du Bardo » chez MAGHREB MEDIA.

Le 16 octobre, Hatem KARAOUI présente au Club Tahar Haddad à TUNIS

COMMUNIQUE

Bien que les livres de cette époque remercient Sakkat pour son amitié envers les Juifs, je cherche un récit personnel par un des hommes qui a trouvé refuge à la ferme de Si Ali Sakkat à Bir Halima dans la vallée de Zaghouan pendant la bataille de Tunisie, au printemps 1943.

Est-ce que vous avez été parmi les soixante hommes juifs (ou descendants) qui ont trouvé refuge à la ferme de Si Ali Sakkat ?
Si vous correspondez à la description ou si vous savez des informations à propos de quelqu’un qui était à la ferme, ou si vous savez d’ autres histoires d’aide de musulmans aux juifs pendant la guerre, s’il vous plait, contactez-moi à

rsatloff@washingtoninstitute.org .

Robert Satloff
Washington, DC
http://www.washingtoninstitute.org/
Pour une critique de l’ouvrage voir le site : http://www.attariq.org/spip.php.article23.html
Je suis l’auteur de « Parmi les Justes: Histoires Perdues de l’holocauste dans les pays arabes » (« Among the Righteous »). Dans ce livre, je raconte l’histoire de Si Ali Sakkat, dont la générosité a aidé soixante juifs à survivre à la 2ème guerre mondiale.

AU 18ème SALON DE LA REVUE !

les poètes de la revue Ricochets-Poésie donneront lecture de leurs poèmes à la salle André Gorz de l’espace des Blancs Manteaux (48 rue Vieille-du-Temple, Paris 4e).

L’équipe de la revue sera présente au salon de la revue (espace des Blancs Manteaux) tout le week-end :
– le vendredi 10 en nocturne de 21h à 23h
– le samedi 11 de 10h à 20h
– le dimanche 12 de 10h à 19h30

Entrée libre au salon et à la lecture.Maha BEN ABDELADHIM, une des lauréates du prix du lycée Carnot en 1998, nous informe que vendredi 10 octobre à 21h, dans le cadre du Salon de la Revue,