(Philippe Séguin et Michel Hayoun, dans le bureau du Président de l’Assemblée Nationale, en 1996)
La plupart des « anciens » ont fait le pèlerinage au Lycée Carnot, lors d ‘un séjour en Tunisie. Et vous ?
J’y vais régulièrement, je ne fais pas de visite à Tunis sans passer au lycée. J’y suis allé avec mes enfants et je leur en parle souvent. Cela compte beaucoup pour moi.Comment dirais-je… en dehors de ma chambre, c’est l’endroit où j’ai passé le plus de temps. J’y suis entré en classe de douzième, en octobre 47 à 4 ans. J’ai fait tout mon primaire au petit lycée. A l’époque la douzième, c’était la première porte sur l’avenue de Paris. En douzième et en onzième on sortait en récréation dans la première cour, puis on passait dans la deuxième cour pour la dixième et la neuvième et enfin c’était la troisième cour pour la huitième et la septième.
J’ai passé mon examen d’entrée en sixième et je suis entré au Lycée pour ma sixième et ma cinquième. Je me souviens bien de ma sixième, c’était la 6ème A1, avec Beuchet comme professeur de français-latin. Le meilleur élève s’appelait Malet. Pour moi, la 6ème et la 5 ème n’ont pas été d’excellentes années, j’ai eu du mal à m’y faire: le changement de professeurs, l’éclatement du groupe qui avait fait quasiment le primaire ensemble. D’ailleurs, j’en ai retrouvés; certains m’ont écrit.
J’ai quitté le Lycée Carnot à la fin de la 5ème. Et sans vouloir dévaloriser l’établissement de Draguignan dans lequel je suis entré, cela m’a paru beaucoup plus facile. Il faut reconnaître que le Lycée Carnot était de très bon niveau, les instituteurs étaient solides et les professeurs de haute qualité: par exemple Chaix et Beuchet étaient extraordinaires.
Le passage de la Tunisie à la France, a t-il été un moment pénible?
Oui, ce fut une rupture difficile, parce qu’à la fois le rapatriement, au delà des problèmes financiers, c’est surtout l’éclatement du cercle familial, l’éclatement de l’environnement. On perd ses amis, ses voisins, toutes ses habitudes. Ce n’est pas un moment facile. Encore que moi, j’ai eu la chance d’y revenir en vacances régulièrement jusqu’à 16 ans. contrairement à d’autres pour qui il y eut rupture totale.Mes grands-parents ont quitté la Tunisie au moment de Bizerte. Avec la nationalisation des terres, ils n’avaient aucune raison particulière de rester. Pourtant, ma famille était établie en Tunisie, depuis quatre générations. Moi, je suis né en Tunisie, mon père aussi, mon grand père paternel est venu à 5 ans en 1895. Ses parents étaient originaires de Bordeaux, où Je n’ai que de vagues cousins.
C’est pourquoi mes racines, mes liens sont avec la Tunisie. C’est là que j’ai appris à bouger, à marcher, à courir, à nager. Certains les rejettent, alors que moi, j’assume ma terre natale; je reconnais la Tunisie d’aujourd’hui comme terre natale, et j’ai la chance aussi d’avoir suffisamment de notoriété maintenant pour que non seulement on admette que je la revendique. comme terre natale, mais beaucoup plus même, quand je vais là-bas, je suis encore plus dans ma terre natale, parce que tout le monde s’ingénie à me le rappeler et gentiment à s’en réjouir.
Vous, et la Tunisie, c’est une vraie histoire d’amour?
J’y suis né, j’y ai passé toute mon enfance et les étés de mon adolescence. Je connaissais à l’époque essentiellement Tunis et tout le Nord du pays: Bizerte bien s?r, Tabarka, Hammamet, Nabeul, Korbous, Béja (j’avais de la famille à Béja). J’ai vu ma première neige à Ain-Draham. Je suis incollable sur toutes les plages des environs de Tunis et du Nord: on y allait tout le temps en famille. Je connaissais aussi les îles Kerkennah, on s’y rendait en bateau à partir de Sfax. Je ne suis pas retourné en Tunisie pendant 10 ans de 1961 à 1971-72, étant étudiant à l’ cole Normale d’instituteurs, en faculté d’histoire d’Aix-en-Provence puis à l’ENA Après, en y allant régulièrement, c’est là que j’ai découvert le reste de la Tunisie: Tozeur, Gabès, Djerba…
Et cette enfance hors de France, que vous a t-elle enseigné?
J’ai été incontestablement très marqué par la multiplicité culturelle. Nous, les enfants, à notre échelle de petits, nous partagions les mêmes jeux, nous participions à toutes les fêtes et avec les trois calendriers, nous cumulions les congés scolaires, sans faire de différence. Ce n’est qu’à 9-10 ans, que j’ai entendu les distinctions: « c’est un juif, c’est un arabe, c’est un sicilien » A l’échelon des adultes la coexistence pacifique était plus ambiguÎ C’était effectivement une cohabitation de communautés. On vivait ensemble, on se fréquentait les uns les autres, mais chacun conservait sa spécificité. Lorsque survenait un mariage inter-communautés, chrétien-juif, chrétien-musulman, musulman-juif, tout Tunis en parlait; mais aussi, il faut être juste, on jasait autant pour un mariage protestant-catholique
Moi-même, les deux femmes qui s’occupaient de moi de 0 à 7 ans, était l’une maltaise que j’appelais tantine, l’autre, une vieille dame juive livournaise madame Lumbroso.Ma mère travaillait, elle était institutrice dans une école franco-arabe. Alors quand elle ne pouvait pas me faire garder, j’allais souvent dans un coin de sa classe faire mes devoirs. Dès le départ, comme vous le voyez, je ne risquais pas d’entrer au » Front National » tout de suite. Je me souviens d’ailleurs d’ une anecdote significative: ma mère dans sa classe franco-arabe à majorité tunisienne, avait demandé un jour » Qui est français ? » et toute la classe s’était levée.
La culture française, avec tous ces gens différents, était un élément fédérateur. Le Lycée Carnot, lui aussi, était un lieu où se retrouvait une situation multiculturelle, mais tous les élèves étaient liés par cette culture française. Regardez les noms derrière n’importe quelle photo de classe: vous avez des français, des siciliens, des juifs, des italiens… A l’époque l’élite tunisienne était à Sadiki, ce n’est qu’après qu’elle est venue à Carnot.
Ce que l’on peut tirer comme enseignement, de toutes ces situations existant en Tunisie, montre que l’on pouvait vivre ensemble. C’est que la relation entre les gens dans ce pays, cette relation va au delà de la simple solidarité d’origine; les gens se reconnaissent. Je vous en donne un exemple… France 3 fait une série sur les hommes politiques, chacun pouvant choisir son réalisateur. Moi j’ai choisi Serge Moati: parce qu’au delà des clivages politiques, nous partageons les mêmes valeurs fondamentales.
Vous êtes désormais notre Président d’honneur , en dehors de regrouper les « anciens » quel rôle peut jouer l’association ?
Comme priorité, je suis particulièrement sensible à la relation franco-tunisienne Le Lycée Carnot est une des plus belles réussites de cette relation, de ce qu’elle a pu faire et de ce qu’elle doit rester. Les « anciens » sont un groupe de personnes qui témoignent de ce que cette relation a de fécond et leur rôle est de faire en sorte qu’elle perdure. Renouer les liens, c’est extrêmement important.
Par exemple, le Lycée Carnot a donné naissance aujourd’hui à un Iycee tunisien et à un centre culturel français. Il faut que les gosses, du Lycée d’aujourd’hui, n’aient pas honte de s’être appelés Carnot. Je crois qu’il faut les aider à assumer leur filiation: une initiative intéressante serait de créer un prix récompensant un élève de ce Lycée. Tout ce qui permet d’ouvrir le présent sur l’histoire joue un rôle positif.
Dans ma ville, j’ai fait transformer le régiment d’Epinal en régiment de tirailleurs d’Afrique du Nord, en hommage à la tradition historique. Pour célébrer les cérémonies de la Libération, ce régiment avait organisé une journée « portes ouvertes ». Avec leurs uniformes, leurs symboles, leurs emblèmes, on se se serait cru à Tunis. D’ailleurs, il faudra que les anciens de Carnot viennent à Epinal rencontrer ce régiment.
L’association peut donc vraiment jouer ce rôle de lien entre le passé et le futur, entre la Tunisie et la France et entre tous ces gens qui se reconnaissent comme la composante de ces ponts, Que tous ceux qui sont passés par les bancs du Lycée Carnot se mobilisent à cet effet.
En 1996, Effy Tselikas et Michel Hayoun ont rencontré Philippe Séguin alors président de l’Assemblée Nationale. Durant plus d’une heure sous les lambris dorés de l’Hôtel de Lassay, a résonné notre mémoire commune d’anciens élèves du lycée Carnot.
Effy Tselikas est journaliste et ancienne de Carnot (term. 1972)
Michel Hayoun est consultant et président de Carnot Tunis (term.1965)
A travers 30 panneaux dédiés chacun à un des principaux mouvements des arts plastiques du 20ème siècle, des diaporamas et des uvres exposées, Max Dana, Président de lil Neuf, association pour la promotion des artistes contemporains, nous propose une initiation à lHistoire de lArt Moderne et Contemporain : historique, chefs de file, illustrations, questions-réponses, diaporamas, visite commentée de lexposition « Le Top 9 de lil Neuf ».
Centre Culturel Christiane Peugeot
62, av. de la Grande Armée Paris 17°, Métro : Porte Maillot
Participation : 15
Les places étant limitées, nhésitez pas à vous inscrire rapidement, en accompagnant votre courrier du chèque de votre participation à lordre de Carnot-Tunis MDA – 23, rue Vernet, 75008 Paris
Participe dimanche 10 janvier à 15H à
« Une approche de lArt Moderne et des principaux mouvements des arts plastiques du 20ème siècle »
15 X = .
Chèque à envoyer à Carnot-Tunis MDA – 23, rue Vernet, 75008 Paris
Carnot-Tunis MDA 23, rue Vernet 75008 Paris
tél : 06 20 88 40 52 – fax : 01 49 10 09 82
lyceecarnottunis@gmail.com www.carnottunis.com
Tout ce que vous avez voulu savoir sur l’Art Moderne sans jamais oser le demander, grâce à un passionné d’Art Contemporain Max DANA et à son association l’il Neuf.
Dimanche 10 janvier à 15 H, Centre Culturel Christiane Peugeot , 62, av. de la Grande Armée Paris 17eme.
Bizerte aura été sa « Dernière Escale », titre de son livre publié en 2000. Anastasia Manstein-Chirinsky, dont le destin sest rapidement confondu avec celui de la communauté russe exilée en Tunisie, est décédée, lundi, dans le port de Bizerte.
Quatre-vingt neuf années plus tôt – presque jour pour jour -, cette fillette de 8 ans fuit la guerre civile en Russie, amorcée par la révolution bolchévique doctobre 1917, et débarque dans le port tunisien à bord des restes de lescadre impériale russe. Elle passe ses premières années dexil au bord dun torpilleur puis dun cuirassé amarré dans la baie de Bizerte.
Anastasia Chirinsky passera toute sa vie dans cette ville côtière. Après y avoir fait ses études, elle devient enseignante en mathématiques. Bertrand Delanoë, l’actuel maire de Paris, qui a grandi à Bizerte, compte parmi ses anciens élèves. « ‘Babou’, comme nous lappelions tous – était un être exceptionnel, un génie de la vie. Son parcours fut un roman, celui de cette jeune immigrée russe, imprégnée dhistoire, de culture, de curiosité et de créativité, mais surtout damour », confie-t-il à France24.com.
« Un lieu de pélerinage »
Anastasia Chirinsky – « Babou » comme nous lappelions tous – était un être exceptionnel, un « génie de la vie ». Son parcours fut un roman, celui de cette jeune immigrée russe, imprégnée dhistoire, de culture, de curiosité et de créativité, mais surtout damour. Cet amour quelle a donné aux autres, à sa famille, à ses amis, à ses élèves dont je fus, comme elle la donné à la Tunisie, où elle avait choisi de vivre. Belle, généreuse, souvent inattendue, je pense aujourdhui à elle avec une immense émotion. Bertrand Delanoë, ancien élève d’Anastasia Chirinsky
De son histoire, elle écrira un livre, en 2000, dédié à la mémoire des réfugiés russes sur le sol tunisien : « La Dernière Escale. Le siècle dune exilée russe à Bizerte ». Ecrit en français et publié en Tunisie (Sud Editions), il a été récompensé du prix littéraire russe Alexandre-Nevsky.
Mais sa plus grande consécration reste sans nul doute l’obtention du passeport russe en 1997. Elle avait refusé la nationalité française, à lépoque où Paris naturalisait les minorités communautaires de la Tunisie, et n’avait pas non plus sollicité la nationalité tunisienne de peur que cela ne lempêche un jour davoir la nationalité russe.
Conservatrice bénévole du cimetière des marins militaires russes à Bizerte, elle est devenue la mémoire vivante dun épisode de lHistoire longtemps méconnu. « Il a été occulté aussi bien par le régime de lex-Union soviétique que par un certain monolithisme de la Tunisie post-coloniale », précise Mahmoud Ben Mahmoud, auteur du documentaire « Anastasia de Bizerte » (1996).
Et de poursuivre : « Elle portait à la fois la mémoire de la Russie pré-communiste et lhistoire de la Tunisie sur presque tout le XXe siècle ». Elle est d’ailleurs devenue incontournable pour les touristes russes qui, après le musée de Carthage et la médina de Tunis, avaient pour habitude de faire escale chez elle. « Cétait devenu un lieu de pèlerinage, ajoute le réalisateur. Les passagers des bateaux russes qui accostaient à Bizerte allaient la voir. Elle recevait aussi du courrier de toute la diaspora russe disséminée de par le monde ». Aujourd’hui, Anastasia Chirinsky est devenue indissociable de Bizerte. Depuis quelques années, une petite place porte son nom.
Anastasia Chirinsky est décédée lundi 21 décembre à Bizerte, ville portuaire de la Tunisie. Elle était le dernier témoin de l’évacuation des navires de l’escadre de la mer Noire de Crimée vers la ville pendant la guerre civile de 1918-1922. Par Maha Ben Abdeladhim (journaliste France 24, lauréate du prix Carnot-Tunis 1997, ancienne élève du lycée Bourguiba, ex Carnot).
On peut citer ce bref commentaire de l’historien Henry Méchoulan,
directeur de recherche honoraire au CNRS :
« (ce très beau livre m’a permis) de faire un exceptionnel voyage dans l’espace et le temps,
voyage pétri d’une nostalgie nourrie par le savoir. »
Ceux qui désireraient se procurer ce livre peuvent s’adresser à la
Société de Généalogie par l’adresse électronique suivante:
micheline.gutmann@genami.org
le livre est vendu 10 , frais d’envoi compris
Évoquant avec amour et vérité ses ancêtres directs, puis plus lointains, Lionel Lévy nous conduit des colonnes d’Hercule aux terrasses du Dar Zarouk, du Palos de la Santa Maria aux Quattro Mori de Livourne, de l’Amsterdam de Baruch au Jules-Ferry de l’Avenue et ses mariages siciliens,du Bordeaux de Montaigne aux échevins de Marseille. Voyage nostalgique alliant science historique et poésie.
Circuit guidé de 12jours/9nuits avec balnéaire à Cha Am, dans dexcellents hôtels 4 et 5* (chambres supérieures ou de luxe, du dimanche 31 janvier au jeudi 11 février 2010.
Aucun des sites essentiels nest oublié dans ce circuit : Bangkok et ses marchés, temples et palais, la rivière Kwaï au cur de la jungle, célébrée par le film de David Lean « Le pont de la rivière Kwaï », Sukhotai première capitale du royaume Siam, Chiang Rai et le triangle dor, Chiang Mai « La Rose du Nord » avec ses maisons en teck et sa végétation exubérante.
Nous terminerons par trois jours de farniente dans la station balnéaire de Cha Am ; avec nos ingrédients si précieux : convivialité, amitié, plaisir de se reconnaître, de se retrouver
– vols réguliers et directs sur la THAI (une des meilleures compagnies au monde pour la sécurité et le confort)et un vol intérieur (Chiang Mai/Bangkok)
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* Visites et excursions mentionnées dans le programme, y compris : spectacle de danses Thai, massage, promenade en bateau, promenade à dos déléphant
* hôtels en chambre double et petit-déjeuner, 4* et 5*, normes européennes : programme sur demande*pension complète (sauf 2 repas boissons non incluses)
La garantie totale des fonds déposés, assurée par lA.P.S. (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme, 15 avenue Carnot, 75017 PARIS)
Assurance assistance-rapatriement et frais médicaux
Contactez nous au 06 20 88 40 52Après linoubliable circuit Vietnam-Cambodge en 2007, nous préparons le meilleur circuit pour découvrir et apprécier le Nord de la Thaïlande, région luxuriante et fascinante, parcourue par le Mékong et aux confins du Laos et de la Birmanie.
*Villa Jasmin » doit bientôt repasser sur Arte, surveillez les programmes, cela vaut la peine si vous ne lavez pas vu.
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LA SEANCE AFFICHE COMPLET (daté du mardi 12 janvier)
Le 16 janvier à 15H45, CARNOT-TUNIS et lESPACE BEAUJON organisent une journée exceptionnelle : la projection-débat du film de Férid Boughedir (Halfaouine, Un été à la Goulette ) tiré du roman de Serge Moati « Villa Jasmin », suivi dun débat « Questions-réponss » avec Ferid BOUGHEDIR.
Inscription obligatoire.
15h50, projection de « Villa Jasmin »: Serge Boccara, revient dans son pays, sur les traces familiales (avec Clement Sibony, Elsa Mollien, Arnaud Giovaninetti, Judith Davis, Manuel Blanc, adapté du roman de Serge Moati, Fayard 2003)
– 17h15, questions-réponses au réalisateur Férid Boughedir « Halfaouine, Un été à la Goulette », arrivé spécialement de Tunis : « Je voulais être à la fois historiquement juste et poétiquement juste. Je voulais qu’il y ait de l’amour dans tout le film »
– 18h, buffet: « Haloua » : pour échanger, boire un verre et échanger encore
Le lieu : Espace BEAUJON, 208, rue du Faubourg Saint-Honoré, Paris 8ème,
métro Saint-Philippe du Roule
La date : samedi 16 janvier à 15h45
Places limitées
Entrée libre, réservée exclusivement aux adhérents à jour de la cotisation 2010
Inscription obligatoire par courrier ou mail
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Coupon à retourner à CARNOT-TUNIS
Nom .. .. Prénom . .
Nom .. .. Prénom . .
Tél./.Portable………. .. . Email . ..
sera présent(e) à la projection du film débat Villa Jasmin , suivie du buffet « Haloua »
samedi 16 janvier à 15h45
Places limitées,
Entrée libre, réservée exclusivement aux adhérents à jour de la cotisation 2010,
(formulaire en pièce jointe)
Carnot-Tunis MDA 23, rue Vernet 75008 Paris
tél : 06 20 88 40 52 – fax : 01 49 10 09 82
lyceecarnottunis@gmail.com www.carnottunis.com
Ferid Boughedir est venu tout spécialement de Tunis pour nous présenter « Villa Jasmin ». Un film tendre et nostalgique, qui raconte le retour, à Tunis, sur les traces de son enfance de Serge Moati adulte (Boccara dans le film).
La discussion avec le réalisateur, qui a suivi la projection, a été passionnante et amicale, celui-ci ayant retrouvé dans le public des amis du Lycée Carnot. Elle a permis dévoquer le Tunis de notre enfance et de rappeler lamitié et les liens forts qui existaient entre la communauté juive et la communauté musulmane.
A la question de la réaction du public tunisien à ce film Ferid nous a répondu quil avait été bien reçu à Tunis, notamment par les jeunes tunisiens qui nont pas connu cette période.
Après la projection, les spectateurs se sont retrouvés pour échanger leurs impressions autour dun buffet de gâteaux tunisiens particulièrement délicieux.
Un après midi particulièrement réussi !
le lundi 31 janvier 2011 à 18 h 30
au Centre Communautaire de Paris
119 Rue La Fayette – PARIS 10ème
à la conférence de Monsieur Philippe LANDAU
-Conservateur des archives du Consistoire de PARIS- :
« Victor SEBAG : un juif de Tunisie sur le front d’Orient (1915-1918) »
A travers 500 lettres échangées avec sa femme, Victor SEBAG, juif tunisien naturalisé français, témoigne du patriotisme, de la grandeur et des horreurs de la guerre, tout en étant conscient que l’antisémitisme n’est pas absent dans les régiments de zouaves.
Unique en son genre, cette correspondance apporte des éclaircissements sur les évènements de la 1ère guerre mondiale et sur la vie d’un couple séparé pendant plus de trois années.
Victor SEBAG est le père de l’historien Paul SEBAG qui fut à l’initiative des recherches sur l’histoire des juifs de Tunisie.
Philippe LANDAU
est l’auteur de :
– Les juifs de France et la grande guerre. Un patriotisme républicain (1914-1941)
– L’opinion juive et l’affaire Dreyfus
et a collaboré à :
– Identités israéliennes : modernité et mémoire d’une nation
– Inscriptions juives dans l’espace.
Conférence autour du livre de Philippe LANDAU « »Victor SEBAG : un juif de Tunisie sur le front d’Orient (1915-1918) » le 31 janvier, organisé par la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie.
Pour Montmartre, nous partons du métro Abbesses :
le mur des amours, l’église St Jean des Briques,
la place et le bateau lavoir, la rue d’orchampt,
la maison de Dalida, le Moulin de la galette,
la place Marcel Aymé, l’avenue Junot,
l’allée des brouillards et le Château,
les vignes et le Lapin Agile, la rue Cortot, aboutissons
à église St Pierre, traversons sans nous arrêter la place du Tertre et redescendons par la rue Norvins et la maison du Dr Blanche.
Inscription obligatoire par mail: lyceecarnottunis@gmail.com
Visite guidée 11 E par personne à payer sur place.
tel 06 20 88 40 52Notre première balade à l’Ile Saint-Louis ayant rencontré un vif succès (plus de 22 participants), notre guide-conférencière nous propose d’aller à Montmartre, à la rencontre d’un autre quartier historique de Paris.
Visite-conférence : 13 Euros à envoyer à CARNOT UNIS MDA/ 23, rue Vernet 75008 Paris , lentrée est à régler sur place. Réservez au plus vite : par téléphone 06 20 88 40 52/ par mail alct@free.fr / par courrier en joignant votre règlement
Bulletin dinscription
Nom. Prénom…….. .
Portable
e-mail/fax .
Nombre de personnes…….x 13 (visite guidée)
L’entrée du musée est à régler sur place
L’évènement à l’affiche culturelle de la rentrée, l’Expo RENOIR, nous est proposée le 16 novembre à 17H 45 par une conférencière officielle en Histoire de l’Art, diplômée de l’Ecole du Louvre.
Ne ratez pas cet événement, réservez-vite, ainsi que les deux autres visites culturelles que nous vous proposons pour les prochaines semaines.
Avec Pierre Singaravélou, maître de conférences en histoire contemporaine à lÉcole normale supérieure de la rue dUlm, auteur notamment de «Au sommet de lEmpire : les élites européennes dans les colonies (XVIe-XXe siècle) (éd. Peter Lang)et David Lambert, historien, chercheur associé (Université de Paris I Panthéon-Sorbonne) et chercheur associé au laboratoire FRAMESPA (UMR5136) de l’université de Toulouse II, auteur notamment de « Notables des colonies Une élite de circonstance en Tunisie et au Maroc (1881-1939)» (éd. Presses Universitaires de Rennes).Cette émission « LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE », du vendredi 25 septembre, peut être écouté sur le site de FRANCE-CULTURE : vous aurez ainsi la possibilité d’entendre David LAMBERT parler de son travail de recherche sur les notables de TUNISIE (« Notables des colonies Une élite de circonstance en Tunisie et au Maroc (1881-1939)» (éd. Presses Universitaires de Rennes).
Comprenant :
– 1 nuit, en chambre double, avec petit-déjeuner à lHôtel PLAZA 5 *
– L’entrée et la visite guidée au musée MAGRITTE (réouvert en juin 09)
http://www.musee-magritte-museum.be
Ne comprenant pas :
– Le transport : nombreux trains Thalys au départ de Paris à réserver – pour une arrivée avant midi – sur http://www.voyages-sncf.com/
– Le dîner sur réservation de votre part
On se retrouvera samedi en tout début daprès-midi dans le hall du PLAZA pour la visite du Musée MAGRITTE.
Nous navons que 8 jours pour confirmer la réservation auprès de lhôtel. Si vous êtes intéressé, nous vous remercions de confirmer par email suivi dun courrier à CARNOT-TUNIS.
membre de l’association à jour de la cotisation 2009/2010 avec reçu CERFA donnant droit à une réduction de 60 %
pour les singles, nous consulter
………………………………………………………
Bulletin dinscription
Nom. Prénom…….. . Nom……………… …Prénom.. ………..
Adresse ..
Portable e-mail/fax .
Nombre de personnes……. . .
Désirez-vous participer au dîner à régler sur place ? OUI / NON (rayer la mention inutile)
Montant total 78 X soit………. + la cotisation sil y a lieu
par chèque à lordre de CARNOT-TUNIS/MDA 23 , rue Vernet 75008 PARIS
Pour découvrir, avec CARNOT-TUNIS, la plus grande collection de MAGRITTE : 200 uvres exceptionnelles, exposées pour la première fois dans leur ensemble, pour une balade dans BRUXELLES et une nuit au PLAZA *, au tarif de :
78 * par personne (PLUS D’INSCRIPTION POSSIBLE AU 23 SEPTEMBRE).
Des photos dépoque en noir et blanc permettent aux lecteurs de retrouver « lambiance de la fin des années 80 » à Varsovie, paysage neigeux, 1er mai, vie active, visite du Pape Jean Paul II Les photos sont de Bernard Antoine DISS, des diapositives couleurs scannées par notre graphiste et « passées » en noir et blanc pour limpression.
Un court extrait :
Prudemment il me demanda : «Où avez-vous appris le polonais ? Aviez-vous des contacts, avant votre affectation, dans ce pays ?» – «Vous savez, finit-il par me glisser en souriant, je ne parle pas aussi bien le français que vous (cétait tout à fait inexact), mais je voudrais vous proposer un marché : vous nous aidez et nous vous aiderons.» Jétais abasourdi et ne sus comment réagir. Avais-je bien saisi le sens de cette transaction ? «Vous êtes à Varsovie depuis quelques mois ; vous vous êtes sûrement fait quelques amis ; les Polonaises sont jolies, nest-ce pas ?» Cétait un piège adroitement construit : on sy sentait pris dès qu’on l’eut flairé.
ISBN N°978-2-917790-04-5
72 pages – Format 14×20 cm
Texte et photos de Bernard Antoine DISSLa maison dédition Baie des anges publie avec ce roman une tranche de guerre froide ! Cest lhistoire dun jeune professeur Bernard Antoine DISS expatrié à Varsovie pour enseigner à lUniversité, pendant les années 1976 à 1980 en pleine guerre froide et bien avant la chute du Mur de Berlin. Bernard nous raconte dans ce récit largement autobiographique la vie à lépoque du communisme, une époque révolue mais que les plus anciens dentre nous garde en mémoire…
Bernard DISS a été professeur de lettres au lycée Carnot dans les années 70.