PHILIPPE SEGUIN IN MEMORIAM

(Philippe Séguin et Michel Hayoun, dans le bureau du Président de l’Assemblée Nationale, en 1996)

La plupart des « anciens  » ont fait le pèlerinage au Lycée Carnot, lors d ‘un séjour en Tunisie. Et vous ?

J’y vais régulièrement, je ne fais pas de visite à Tunis sans passer au lycée. J’y suis allé avec mes enfants et je leur en parle souvent. Cela compte beaucoup pour moi.Comment dirais-je… en dehors de ma chambre, c’est l’endroit où j’ai passé le plus de temps. J’y suis entré en classe de douzième, en octobre 47 à 4 ans. J’ai fait tout mon primaire au petit lycée. A l’époque la douzième, c’était la première porte sur l’avenue de Paris. En douzième et en onzième on sortait en récréation dans la première cour, puis on passait dans la deuxième cour pour la dixième et la neuvième et enfin c’était la troisième cour pour la huitième et la septième.
J’ai passé mon examen d’entrée en sixième et je suis entré au Lycée pour ma sixième et ma cinquième. Je me souviens bien de ma sixième, c’était la 6ème A1, avec Beuchet comme professeur de français-latin. Le meilleur élève s’appelait Malet. Pour moi, la 6ème et la 5 ème n’ont pas été d’excellentes années, j’ai eu du mal à m’y faire: le changement de professeurs, l’éclatement du groupe qui avait fait quasiment le primaire ensemble. D’ailleurs, j’en ai retrouvés; certains m’ont écrit.
J’ai quitté le Lycée Carnot à la fin de la 5ème. Et sans vouloir dévaloriser l’établissement de Draguignan dans lequel je suis entré, cela m’a paru beaucoup plus facile. Il faut reconnaître que le Lycée Carnot était de très bon niveau, les instituteurs étaient solides et les professeurs de haute qualité: par exemple Chaix et Beuchet étaient extraordinaires.

Le passage de la Tunisie à la France, a t-il été un moment pénible?

Oui, ce fut une rupture difficile, parce qu’à la fois le rapatriement, au delà des problèmes financiers, c’est surtout l’éclatement du cercle familial, l’éclatement de l’environnement. On perd ses amis, ses voisins, toutes ses habitudes. Ce n’est pas un moment facile. Encore que moi, j’ai eu la chance d’y revenir en vacances régulièrement jusqu’à 16 ans. contrairement à d’autres pour qui il y eut rupture totale.Mes grands-parents ont quitté la Tunisie au moment de Bizerte. Avec la nationalisation des terres, ils n’avaient aucune raison particulière de rester. Pourtant, ma famille était établie en Tunisie, depuis quatre générations. Moi, je suis né en Tunisie, mon père aussi, mon grand père paternel est venu à 5 ans en 1895. Ses parents étaient originaires de Bordeaux, où Je n’ai que de vagues cousins.
C’est pourquoi mes racines, mes liens sont avec la Tunisie. C’est là que j’ai appris à bouger, à marcher, à courir, à nager. Certains les rejettent, alors que moi, j’assume ma terre natale; je reconnais la Tunisie d’aujourd’hui comme terre natale, et j’ai la chance aussi d’avoir suffisamment de notoriété maintenant pour que non seulement on admette que je la revendique. comme terre natale, mais beaucoup plus même, quand je vais là-bas, je suis encore plus dans ma terre natale, parce que tout le monde s’ingénie à me le rappeler et gentiment à s’en réjouir.

Vous, et la Tunisie, c’est une vraie histoire d’amour?

J’y suis né, j’y ai passé toute mon enfance et les étés de mon adolescence. Je connaissais à l’époque essentiellement Tunis et tout le Nord du pays: Bizerte bien s?r, Tabarka, Hammamet, Nabeul, Korbous, Béja (j’avais de la famille à Béja). J’ai vu ma première neige à Ain-Draham. Je suis incollable sur toutes les plages des environs de Tunis et du Nord: on y allait tout le temps en famille. Je connaissais aussi les îles Kerkennah, on s’y rendait en bateau à partir de Sfax. Je ne suis pas retourné en Tunisie pendant 10 ans de 1961 à 1971-72, étant étudiant à l’…cole Normale d’instituteurs, en faculté d’histoire d’Aix-en-Provence puis à l’ENA Après, en y allant régulièrement, c’est là que j’ai découvert le reste de la Tunisie: Tozeur, Gabès, Djerba…

Et cette enfance hors de France, que vous a t-elle enseigné?

J’ai été incontestablement très marqué par la multiplicité culturelle. Nous, les enfants, à notre échelle de petits, nous partagions les mêmes jeux, nous participions à toutes les fêtes et avec les trois calendriers, nous cumulions les congés scolaires, sans faire de différence. Ce n’est qu’à 9-10 ans, que j’ai entendu les distinctions: « c’est un juif, c’est un arabe, c’est un sicilien » A l’échelon des adultes la coexistence pacifique était plus ambiguÎ C’était effectivement une cohabitation de communautés. On vivait ensemble, on se fréquentait les uns les autres, mais chacun conservait sa spécificité. Lorsque survenait un mariage inter-communautés, chrétien-juif, chrétien-musulman, musulman-juif, tout Tunis en parlait; mais aussi, il faut être juste, on jasait autant pour un mariage protestant-catholique
Moi-même, les deux femmes qui s’occupaient de moi de 0 à 7 ans, était l’une maltaise que j’appelais tantine, l’autre, une vieille dame juive livournaise madame Lumbroso.Ma mère travaillait, elle était institutrice dans une école franco-arabe. Alors quand elle ne pouvait pas me faire garder, j’allais souvent dans un coin de sa classe faire mes devoirs. Dès le départ, comme vous le voyez, je ne risquais pas d’entrer au  » Front National  » tout de suite. Je me souviens d’ailleurs d’ une anecdote significative: ma mère dans sa classe franco-arabe à majorité tunisienne, avait demandé un jour  » Qui est français ? » et toute la classe s’était levée.
La culture française, avec tous ces gens différents, était un élément fédérateur. Le Lycée Carnot, lui aussi, était un lieu où se retrouvait une situation multiculturelle, mais tous les élèves étaient liés par cette culture française. Regardez les noms derrière n’importe quelle photo de classe: vous avez des français, des siciliens, des juifs, des italiens… A l’époque l’élite tunisienne était à Sadiki, ce n’est qu’après qu’elle est venue à Carnot.
Ce que l’on peut tirer comme enseignement, de toutes ces situations existant en Tunisie, montre que l’on pouvait vivre ensemble. C’est que la relation entre les gens dans ce pays, cette relation va au delà de la simple solidarité d’origine; les gens se reconnaissent. Je vous en donne un exemple… France 3 fait une série sur les hommes politiques, chacun pouvant choisir son réalisateur. Moi j’ai choisi Serge Moati: parce qu’au delà des clivages politiques, nous partageons les mêmes valeurs fondamentales.

Vous êtes désormais notre Président d’honneur , en dehors de regrouper les « anciens » quel rôle peut jouer l’association ?

Comme priorité, je suis particulièrement sensible à la relation franco-tunisienne Le Lycée Carnot est une des plus belles réussites de cette relation, de ce qu’elle a pu faire et de ce qu’elle doit rester. Les « anciens » sont un groupe de personnes qui témoignent de ce que cette relation a de fécond et leur rôle est de faire en sorte qu’elle perdure. Renouer les liens, c’est extrêmement important.
Par exemple, le Lycée Carnot a donné naissance aujourd’hui à un Iycee tunisien et à un centre culturel français. Il faut que les gosses, du Lycée d’aujourd’hui, n’aient pas honte de s’être appelés Carnot. Je crois qu’il faut les aider à assumer leur filiation: une initiative intéressante serait de créer un prix récompensant un élève de ce Lycée. Tout ce qui permet d’ouvrir le présent sur l’histoire joue un rôle positif.
Dans ma ville, j’ai fait transformer le régiment d’Epinal en régiment de tirailleurs d’Afrique du Nord, en hommage à la tradition historique. Pour célébrer les cérémonies de la Libération, ce régiment avait organisé une journée « portes ouvertes ». Avec leurs uniformes, leurs symboles, leurs emblèmes, on se se serait cru à Tunis. D’ailleurs, il faudra que les anciens de Carnot viennent à Epinal rencontrer ce régiment.
L’association peut donc vraiment jouer ce rôle de lien entre le passé et le futur, entre la Tunisie et la France et entre tous ces gens qui se reconnaissent comme la composante de ces ponts, Que tous ceux qui sont passés par les bancs du Lycée Carnot se mobilisent à cet effet.

En 1996, Effy Tselikas et Michel Hayoun ont rencontré Philippe Séguin alors président de l’Assemblée Nationale. Durant plus d’une heure sous les lambris dorés de l’Hôtel de Lassay, a résonné notre mémoire commune d’anciens élèves du lycée Carnot.
Effy Tselikas est journaliste et ancienne de Carnot (term. 1972)
Michel Hayoun est consultant et président de Carnot Tunis (term.1965)

1967.1968 – CM2 Scipion l’Africain


Réponse de Wafa JOUINI: j’ai reconnu Essia MIZOUNI 1e rg à gauche et moi même Wafa JOUINI, 2è rangée à droite, l’instit c’est pas Madame PEREZ ??je crois qu’elle s’appelait ainsi.
Je me rappelle qu’il y avait aussi Odile MOUTON, dans cette classe, ah oui, je vois aussi Mehdi CHAOUCH, 1e rangée, 5ème à partir de la gauche, il porte des lunettes.

Légendes complétées par Wafa JOUINI et Nouredinne HAMIDA :
Noureddine Hmida,-,-,-,Brasdova Lenka,-,-,
-,-,-,-,Scemama Cathy,-,Nicole Zagdoun,-,-,Wafa Jouini,
Essia Mizouni;Aline Guez,-,-,Mehdi Chaouch,Odile Mouton,-,Mme Perez,-,Qui ce reconnait dans cette photo ? moi c’est le gars en haut, le premier à gauche, Noureddine HAMIDA.

1933.1934, classe de 1ère


En Partant du Bas de Gauche à droite:
1er rang :1er – Ahmed ZOUITEN (1915-2008) Pharmacien, Ancien président du conseil de l’ordre des pharmaciens, 2ème : KHATECH
3ème rang : 3ème Hassen BELKHOJA ( 1916-1981 ) : Homme Politique , ancien ministre de Bourguiba , Ancien président de l’EST …
3ème rang : 6ème Hédi SAHAB ETTABAÂ : Ancien président de la société des courses de Tunis
Dernier rang : 5ème Edgard PISANI ( 1918 – ) Dr en Lettres , Homme Politique Français Membre de plusieurs gouvernements , Ancien Président de l’ institut du monde Arabe
Photo et liste envoyées par Khalil ZOUITENPhoto et liste envoyées par Khalil ZOUITEN. Dans cette classe de 1ère se côtoyaient les futurs ministres tunisien et français : Hassen BELKHODJA et Edgard PISANI.

1947.1948, classe de 11ème


la classe de 11ème 1 (1947-1948)
1er rang à terre:
2ème rang assis: 1/Philippe Santini, 4/ Nicole Galet (fille de l’institutrice?), 6/Norbert Paquel
3ème rang debout: 1/René Badalucco
4ème rang: 1/Luccioni, 2/Hector Valenza, 3/Michel Bussutil, 7/Vicort Tuil
5ème rang: 1/Jean-Claude Borelli, 3/Michel Boccara, 9/ Jean-Claude Nèble , 10/Vicotr Mimouni Photo et liste envoyée par Jean-Claude BORELLI

NADINE EN CROISIERE (avec Carnot)


Nadine chanteuse

Remo pianiste sur ce bel instrument (il n’a pas pu y jouer très longtemps… et leurs groupies, Lina, Martine et Bernard)

MSC MUSICA porte bien son nom ; ici, tout n’est que musique dans une ambiance art déco raffinée, presque irréelle au regard de cet horizon sans limite « bleu de Prusse » , envoûtant qui l’entoure ; l’écume ourle doucement le navire et dans le silence de la nuit, presque inquiétant, quelques vagues viennent heurter doucement la coque ; nous sommes en pleine mer ; impossible de fermer l’œil ! je suis surexcitée par cette atmosphère de fête loin de la terre ferme.

Après GENES qui, visiblement ne m’a pas marquée, deuxième escale sous le soleil ardent de NAPLES. La bande à CARNOT s’engouffre dans les ruelles étroites où déboulent de partout des scooters nerveux montés pas des drôles de mamas ; du linge d’un blanc douteux sèche entre les immeubles tandis qu’un panier suspendu à une corde descend d’un balcon pour recueillir les courses chez l’épicier du coin ; on s’interpelle …. SOPHIA, ROSSANA, MARCELLO , où êtes-vous passés ? si NAPLES reste populaire avec ses contrastes entre la couleur de son accent et la grisaille de ses quartiers sordides, elle n’en demeure pas moins fascinante en raison de la richesse de ses œuvres historiques et de ses monuments ; les ruines de POMPEI sont de plus en plus en ruines et CAPRI, ce n’est pas fini car j’y retournerai un jour…

PALERME, extraordinaire centre d’art, de culture et de tradition, est notre 3è escale ; des Calèches menées par des chevaux plutôt mafieux nous promènent en ville : nous nous sentons libres et sans retenue dans ce pays qui évoque la TUNISIE ; O Sole moi, DALIDIA, la PICCOLA SICILIA ; un petit tour en chantant dans les avenues jonchées de bougainvilliers et lauriers blancs, à la recherche obsessionnelle de poissons grillés inexistants malgré l’abondance de la pêche en ce lieu. Une courte et fraîche baignade dans la « riviera » et nous voilà repartis vers le bateau, les uns, agités, accélérant le pas, les autres, à la traîne, nonchalants…
Le rythme est infernal et seul le moment passé devant mon miroir pour les soirées de gala ressemble à de l’accalmie.

Notre île flottante n’est pas déserte ; 3500 personnes environ fourmillent sans cesse, jouissant de tout et jaillissant de partout, infatigablement….. qu’elle est loin, ma terre ; parfois, j’ai envie de m’enfuir mais je suis prisonnière ; où sont passés mes vingt ans ! paradoxalement, je deviens bohême et comme Charles, j’attends la gloire : je n’ai pas besoin de chantage, je chante pour eux et je m’en donne à cœur joie entre le blues et Edith Piaf.

Si aimer , c’est s’enrichir en donnant, alors je suis infiniment riche et mon ami, GIGI L’amoroso, beau cœur d’amour, œil de velours, alias Michel HAYOUN, n’est pas en reste. MSC MUSICA nous a ouvert les portes de la Comedia del arte et nous nous sommes déchaînés sur les années sixties, « dégainés » par notre guitariste favori; nous nous sommes réjouis de soirées en l’honneur de notre « vaillant » et séduisant commandant et de jam-session en toute intimité entre le piano de signore GASTONE et le bel ALFREDO.

Petite pause orientale au hammam aux senteurs de rose et de jasmin qui amorce notre retour aux sources du passé : la GOULETTE nous accueille à l’aube du 5ème jour pour un pèlerinage rapide au Lycée CARNOT, reçus par le nouveau proviseur autour d’un buffet couleur locale (xxxxxxDans la cour du lycée Remo BALDASSERONI. Avec son épouse, il a embarqué à l’escale de Naples pour nous retrouverxxxxxx) L’émotion est à son comble lorsque Maître Ahmed BEN MANSOUR évoque son passage quelque peu tourmenté au Lycée ;
(photo René ASSOUS)

Mais le parfum au goût mi suave, mi amer du thé aux pignons et la citronnade aux amandes de l’ex SIDI-CHAABANE immortalisé à présent en CAFE DES DELICES, viennent nous sortir de la douce torpeur de ce matin un peu brutal pour retrouver les collines de SIDI BOU. 4 heures, c’est trop court….

On embarque de nouveau vers PALMA la plus grande des îles Baléares ; escale de charme, de sérénité, de recueillement face à l’immense Cathédrale « terre de sienne », pause shopping et surtout, poissons grillés la nuit tombante, enfin dévorés……

BARCELONE, l’enivrante entre mer et montagne ; un pied dans la tradition et l’autre dans l’avant-garde ; éclatante de bruits et de vie ; nous filons allègrement dans Las Ramblas, artère palpitante de la ville sous un ciel menaçant ; les maisons de GAUDI cohabitent avec l’architecture gothique sans oublier l’extraordinaire Cathédrale SAGRADA FAMILIA, stalactites et stalagmites se dressant entre les donjons, qui ressemble de loin aux châteaux de sable dégoulinants de notre enfance.

Ultime étape à MARSEILLE où nous nous séparons, sur la pointe des pieds , comme pour ne pas se réveiller de ce beau rêve ; la terrienne que je suis continue de tanguer ; je quitte avec regret les copains qui, une fois de plus, ont prouvé qu’ils restent d’éternels adolescents….. ON THE ROAD AGAIN ET ARRIVEDERCI.

Nadine TIBI
Le géant des mers est au Port de MARSEILLE, éblouissant, suprêmement majestueux, incontournable. Il nous attend pour une croisière en Méditerranée…. Nous, les anciens de CARNOT et d’ailleurs pour 7 jours d’escapades vers GENES, NAPLES, PALERME, TUNIS, PALMA et BARCELONE pour un plein d’amitié, de délires, de fous rires dans un tourbillon de découvertes.

Dimanche 20 mai : journée dédiée à l’histoire des juifs de Tunisie

Journée organisée par :
La Société d’Histoire des Juifs de Tunisie
MELANGES SUR L’HISTOIRE DES JUIFS DE TUNISIE : TRAVAUX RECENTS

Première séance
10h – 12h
ELEMENTS DE L’HISTOIRE DES JUIFS DE TUNISIE
A TRAVERS LES ARCHIVES ET LA PRESSE
Sous la présidence d’Ephraïm RIVELINE
Professeur à l’Université Denis Diderot (Paris VIII)

Les archives de l’Alliance Israélite Universelle récemment ouvertes
par Ariel Danan Université Panthéon-Sorbonne

Les élites économiques juives de la Régence de Tunis (XVII-XIXème siècles)
par Rhida Ben Rejeb Institut des Sciences Humaines de Jentouba (Tunisie)

L’identité des Juifs tunisiens à travers la presse judéo-arabe (fin XIX-début XXème siècles)par Sonia Bel Haj Brahim Faculté des Lettres de La Manouba (Tunisie)

Essai de comparaison de quelques aspects de la vie sociale, politique et économique des Juifs de Tunisie et d’Algérie entre 1920 et 1936
par Filippo Petrucci Université de Cagliari (Italie)

Deuxième séance
14h – 15h 15

CONTRIBUTIONS LITTERAIRES A LA CONSTRUCTION
DE L’HISTOIRE DES JUIFS DE TUNISIE

Sous la présidence de Samir MARZOUKI
Ancien directeur de l’Ecole Normale Supérieure de Tunis

L’imaginaire juif dans l’œuvre de Ryvel par Josiane Tubiana-Neuburger
I.N.A.L.C.O.

Maladie, vieillesse et mort de la Mère dans les écrits autobiographiques
des auteurs judéo-tunisiens par Ramla Ayari
Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis

Armand Guibert et la littérature judéo-maghrébine d’expression française
par Céline Brugeron Université Paul Valéry – Montpellier

Troisième séance
15h 30 – 16h 45

EN TUNISIE HORS DE TUNIS

Sous la présidence de Mireille HADAS-LEBEL
Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne

La communauté juive de Ferryville (Menzel Bourguiba) sous le Protectorat français par William Berreby I.N.A.L.C.O.

La vie religieuse à Nabeul par Victor Hayoun
Université Denis Diderot (Paris VIII)

L’affaire Bonan : un cas d’antisémitisme à Nabeul à l’époque de l’affaire Dreyfus par Omhani Naïja Institut d’Etudes Politiques de Lyon

Quatrième séance
17h 00 – 18h 15

Sous la présidence de Catherine NICAULT
Professeur à l’Université de Reims

Les litiges entre Juifs et Musulmans portés devant les tribunaux de Tunis (1900-1945)par Ibtissam Ben Hafsia Faculté des Lettres de Manouba (Tunisie)

Les Musulmans et les formes d’émancipation des Juifs de Tunisie (XIX-XXème siècles)par Armand Maarek Université Panthéon-Sorbonne

La question de la nationalité française : négation ou métamorphose de l’identité
par Pauline Ollier Université de Lyon III

Société d’Histoire des Juifs de Tunisie
45, rue La Bruyère – 75009 Paris
A travers les archives, la littérature, la presse … le Dimanche 20 mai 2007 à l’Ecole Normale Supérieure 45 RUE D’ULM à Paris 5ème

1947.1948, classe de 3ème AB

De gauche à droite et de haut en bas
Rang du haut : Emile GRASSET ; Yvan SOUÏED ; Pline BROCERO ; Georges LISCIA ; Gilbert SAMAMA ; Michel CLEMENT ; Dominique TOMMY-MARTIN ; Pierre CORDAILLAT.

2ème rang : Paul BONNET ; Jacques TIMSIT ; Jacques CHERRIER ; Pierre BRAMI ; Roger HUGON ; Jean COLLOMBAT ; Victor GUEZ ; Henri ROY ; MAHJOUB ;

3ème rang : Jacques ROUCHY ; Jacques GILLET ; Pierre PETIT ; Claude CARDOSO ; Pierre SERRA ; L’Atchou THANWERDAS ; Claude TIBI ; Edouard RECANATI ; Alain VIGNES.

4ème rang : Pierre de la FOIX ; Jean-Claude CASANOVA ; Franck de MONTIS ; Jean-Louis CHANAL ; Jean-Marie PATARIN ; Guy PALPANT ; Roland GHEZ.

5ème rang : Marc FALDINI ; Guy GARCIN ; Robert PIETRI ; Marc SCIALOM.

Photo et liste envoyées par Victor GUEZ

1945.1946, classe de 5ème A1

De gauche à droite et de haut en bas

Rang du haut : Edouard RECANETI ; Paul RENUCCI ; SERRE ; Jacques ROUCHY ; Robert PIETRI ; Pierre FONDANECHE ; Paul BONNET ; Guy PALPANT, Marc SCIALOM.

Rang du milieu : Jean-Louis CHANAL ; Victor GUEZ ; Ivan de LIGNIERES ; Pierre BRAMI ; Georges BARANES ; Yves TESI ; Fernand SARFATI ; Pierre KALFON ; Philippe PEZON ; Jacques TIMSIT.

Assis : Marc FALDINI ; Jean-Claude CASANOVA ; Claude CARDOSO ; Monsieur Georges SLAMA ; Roland GHEZ ; L’Atchou THANWERDAS ; Franck de MONTIS
Photo et liste envoyées par Victor GUEZ
avec M. Georges SLAMA, professeur de ?