BOESCH MARGUERITE

Moi-meme, j’étais élève au petit lycée Jules Ferry, au lycée Armand Fallières puis à Alger au lycée Delacroix.
En 1946, mon père a été nommé à Paris, au lycée Charlemagne, et moi j’ai commencé mes études d’allemand à la Sorbonne.
J’ai enseigné dans différents lycées de France. En 1957, je suis retourné à Tunis comme professeur d’allemand au lycée Armand Fallières(jusqu’en 1963)où j’avais été élève.
Puis de 1963 à 1968 au lycée français de la Marsa et à partir du 1er octobre 1968, j’ai été nommé au Lycée Carnot jusqu’en 1976.
Comme beaucoup de collègues rappelés en France, j’ai terminé ma carrière dans un lycée en France, pour moi c’était le lycée Kléber de Strasbourg.
Vous voyez que j’ai des liens très forts avec le lycée Carnot !
J’ai maintenant 80 ans et ne me déplace plus guère. Mais je serai ravie de recevoir l’annuaire 2006.2007.
Bien amicalement Marguerite Boesch
A vous ses anciens élèves, je vous propose de faire une chaine de l’amitié autour de Mme Boesch, soit en lui écrivant par notre intermédiaire – alct@free.fr -, soit en l’appelant au 03 88 35 49 98
Lina
le 29 mars 2009
Marguerite Boesch est décédée lundi 23 mars 2009.
Marguerite Boesch, prof d’allemand au lycée Carnot – de 1968 à 1976 – nous écrit et adhère à l’ALCT : J’ai bien reçu votre dernière lettre d’information. Je n’ai jamais été élève au lycée Carnot, mais mon père, Georges Boesch, agrégé d’allemand y a enseigné de 1921 à 1943, avant d’etre nommé à Alger.

La lettre de mon père de Frédéric GASQUET


« Et maintenant, Lila, je vais te dire une chose qui me brise le coeur mais que je crois indispensable à ton bonheur et à celui de Freddy… »
Freddy c’est Frédéric, l’auteur de ce livre. Lila est sa mère, et ces lignes ont été écrites par Gilbert Scemla, juif français de Tunisie, le père de Freddy, le mari de Lila, ancien élève de l’Ecole polytechnique, peu de temps avant qu’il ne soit exécuté par les nazis.
Si Frédéric Scemla, plus tard Gasquet, a été malgré tout heureux, pour suivre l’injonction paternelle, il le doit à sa mère et à son père adoptif qui a été son père « sur terre tandis que l’autre père était au ciel ». C’est à soixante ans, pour ses enfants, pour lui-même et pour l’histoire, que Frédéric a conçu le projet de reconstituer la vie, les derniers mois surtout, de son père Gilbert, de son grand-père Joseph et de son oncle Jean, tous trois assassinés par les Allemands en 1944 à Halle (Saxe-Anhalt). Une quête opiniâtre de la vérité qui l’a mené jusqu’à la découverte de l’horreur particulière de leur mort.
Dès lors, il y a lieu de croire que le « devoir » d’être heureux s’effaçait devant celui, plus essentiel, de vivre, c’est à dire d’écrire, de témoigner. Ce devoir-là a été rempli. Il l’a été par la lucidité et la rigueur quasi scientifique du récit, par la ferveur de l’hommage aux trois martyrs, mais il l’a été par-dessus tout par l’amour, à la fois si difficile à inventer et si éblouissant dans son accomplissement, pour le père que Frédéric n’aura jamais connu.

l’auteur :

Frédéric Gasquet est né en 1941 en Tunisie. Après des études scientifiques, il fait une carrière en France et à l’étranger, comme cadre et dirigeant de sociétés de haute technologie.
Il est père de trois enfants.
Un témoignage étonnant de Frédéric Gasquet (lc59/math.élem), éditions le Félin, Paris 2006

1955.1956, classe de math élem


Liste des élèves (de haut en bas et de gauche à droite) :

1er rang : CADI Hassen – BELKHODJA – TAGE – SOREL Jean – GUIZA –
JEHANE – COEYTAUX – CHABBI
2ème rang : HADDAD Moïse – CLERC – BENAÏSSA – MAJOUL Adel – ATTALI Yves – COHEN GANOUNA Hector – BENSOUSSAN Alain – ZIMBRIS Alain – BOYER
3ème rang : VERDIER Maryvonne – GOURDRON Colette – BERTHIER Madeleine – SEROR Claudine – X….. – CITTANOVA Nicole – MOLLARD Josette – ROUCHY Nicole
4ème rang : ASSOUS René – BOCCARA Nicole – M’HIRSI – BOUTIN Anne-Marie – M. BOUISSOU (professeur de Philosophie) – BRAKHA Jacqueline – CALVAT –
BEN OTHMAN Dalila – GEORGES Photo de René Assous

C’était extra à l’UNESCO


à partir de la gauche : Les membres du bureau entourant Marc Ganem (1964/3ème) : Philippe Tapia, vice-président, Michèle Seror et Lina Hayoun
Et ce soir là, le courant était vraiment passé ; si bien que nous étions tous sous le charme.
Il faut dire que la soixantaine de présents était de qualité,curieux et attentif. Chacun d’entre nous se sentait concerné, soucieux d’en savoir davantage et de participer au débat par des questions précises,généralement documentées et toujours d’un très bon niveau: l’attention de la salle en est le meilleur témoin (un exploit pour des TUNS)

C’est donc Fouad qui ouvre le bal par une question sur le masculin et le féminin, quel est le sexe de…..et c’était parti! d’autres questions ont suivi: pratique, »comment se comporter avec ses petits enfants,prendre avec eux le bain ou pas et jusqu’à quel âge? » Drôle, »y-at-il une sexualité tune »? angoissée, « qu’est ce qu’une dysfonction érectile,comment gérer cet handicap lorsque il se produit, quel viagra et plus exactement quelle molécule utiliser selon le cas? ».
Bien sûr,plusieurs autres sujets ont été évoqués :la baisse de la libido,l’abstinence;la peur du sida qui a fait évoluer le comportement des jeunes dans leur vie de couple; ou encore la tendresse et l’amour,la vie en couple,la sexualité des seniors,autant de sujets passionnants et de questions simples mais courageuses,appelant des réponses non moins courageuses et particulièrement intéressantes de la part de Marc Ganem qui ne s’était pas contenté de donner une ou plusieurs réponses. Armé d’une solide expérience dans ce domaine,il a répondu ,non seulement en scientifique mais aussi et surtout en humaniste,sans oublier, jamais,comme un vrai tun qu’il est,de rajouter le mot ou la phrase ou l’anecdote qui vont permettre à sa réponse de passer et de faire mouche! Ainsi,les anecdotes liées à sa pratique quotidienne de sexothérapeute nous avaient fait sourire avec tout le tragique et le burlesque que l’on peut imaginer: c’etait drôle,léger,des petites histoires,les éternelles histoires ,cette fois racontées par un tun qui en aurait saisi toute la profondeur.Il faut dire que l’on touchait là ,à tous les domaines de l’humain, non seulement le corps mais aussi son âme!
Marc ganem a-t-il été pessimiste? assurément,la réponse est NON.
la sexualité n’est qu’une composante de l’humain, la règle est qu’il ne faut pas se laisser enfermer dans un système,il y a quelques principes à suivre mais ,ce qui compte par- dessus tout,c’est le regard,la générosité,la prise en compte de l’autre sans s’oublier soi-même,inventer encore et toujours!!!

Il parait qu’il y a 500.000 français qui consultent chaque année un sexologue,parions que l’année prochaine,NOUS SERONS plus nombreux!!!

Michèle Attal-Seror 1967/let.sup
Membre du bureau

DINER-DEBAT
Pour le premier diner-débat de la rentrée, l’invité de l’ALCT est Marc Ganem ( LC 1955.1963/4ème) sexologue, gynécologue-obstétricien et Président de la Société Française de Sexologie Clinique, sur le thème de : La santé sexuelle : réalité et enjeu de santé publique.
Commentaires suivent :
Très belle soirée avec un invité de « MARC »(Ganem, sur un sujet audacieux, encore un peu tabou, mais universel : la santé sexuelle.
Qu’est ce qu’une soirée réussie? C’est lorsque le courant passe entre un invité et son auditoire.

Hatem Karoui à Marseille le 25 novembre


Hatem Karoui est un écrivain tunisien qui est venu à la création littéraire assez tardivement. Tout en poursuivant ses activités professionnelles il avait ressenti le besoin d’exprimer d’une manière ou d’une autre le sentiment de la marginalité et celui de la différence prononcée de statut social, et ce fut ce qui lui avait inspiré son premier roman : « Le destin tragique du juif Baittou » sorti il y a trois ans, où il avait abordé la problématique de la coexistence interraciale et interethnique dans la Tunisie d’avant le protectorat.

Dans son nouveau roman « Meurtre au Palais du Bardo » qui est chronologiquement le continuum du premier, il nous replonge dans un épisode du Protectorat, ayant pour toile de fond une Exposition Universelle organisée en France au tout début du siècle dernier à laquelle la Régence de Tunis avait participé.

La trame du récit semble assez simple : une altercation orageuse intervient entre deux intellectuels brillants, tous deux membres du mouvement « Jeune tunisien » pour des raisons sentimentales. Le conflit entre les deux hommes déborde de son cadre privé pour électriser leur environnement sociopolitique compte tenu de leur importance respective sur l’échiquier national.
Le malaise déclenché se résout par la mort de l’un des deux protagonistes dans des conditions suspectes.
En fait l’incident n’est pour l’auteur qu’un prétexte pour dresser un bilan de l’atmosphère politique et sociale de l’époque et pour faire un état des lieux des mentalités dans un Beylicat « protégé ».

Editions «Maghreb Média», novembre 2006

Sur l’invitation du Centre de Culture et d’Information sur le Monde Arabe, Hatem Karoui présentera – le 25 novembre 2006 – son dernier livre, un roman historique, intitulé «Meurtre au Palais du Bardo ».
A la fin de la présentation l’auteur signera son livre au cours de la séance de dédicace.
Librairie Orientale
13, rue St-Savournin 13005 Marseille
Tél : 04 91 48 43 61 / 04 91 42 58 54

Les français de Tunisie (1930-1950) de Serge LA BARBERA

Editions l’Harmattan, Paris 2006Voici un ouvrage qui éclaire l’histoire commune entre la France et la Tunisie à travers les populations françaises de Tunisie, composées : d’Italiens ayant opté pour la nationalité française, de Maltais et de Tunisiens également, Juifs mais aussi Musulmans et de Français métropolitains ou nés en Tunisie.