A Tunis du 19 au 26 mai : chez nous, vous êtes chez vous

Hôtel Renaissance * la visite guidée du musée du Bardo
* des rencontres dans la salle des fêtes du lycée Bourguiba ex-Carnot* un parcours inédit de la Médina * un fabuleux concert de musique traditionnelle tunisienne au Palais du Baron Erlanger en l;#39;honneur de l;#39;artiste peintre Lisa Seror, et le clou de ce séjour placé sous le signe des retrouvailles un dîner de gala, au cŒur de la médina, au Dar Hamouda Pacha (240 participants), en présence du Maire de Tunis, Abbes Mohsen, lui aussi ancien de Carnot.

* suivi d;#39;une journée au Cap Bon, avec un arrêt déjeuner à Kélibia Après une semaine où nous avons remis nos pas dans nos pas si naturellement, difficile de remettre les pieds sur terre. Il nous reste de merveilleux souvenirs de retrouvailles (pour ma part, j;#39;ai reconnu un camarade de troisième et seconde (61.63) Moncef Karchoud. C;#39;est sur l;#39;estrade de la salle des fêtes de Carnot, lorsqu;#39;il a pris la parole pour présenter l;#39;annuaire, que je me suis écrié « Karchoud, tu étais le meilleur en latin et grec »). Il nous reste le souvenir de kifs, de régals avec des petites bouffes de notre adolescence (kakis, lablabi, glaces de Salem, bambolonis Ö). Il nous reste surtout des échanges, des conversations à b‚tons rompus, une connivence tout de suite retrouvée.Michel HayounPrésident

Les premières réactions : Un grand merci à Lina et Michel, ainsi qu;#39;à tous ceux qui o;shy;nt préparé notre semaine tunisienne.Nous avons passé grâce à vous de très bons moments. L;#39;hôtel était super, le programme intéressant, et toutes les festivités organisées par les uns et les autres, vraiment sympathiques.En un mot, une grande réussite à renouveler dès que possible.A quand le prochain voyage ?Ketty Bismuth-Ferrand et Michel Ferrand« Mieux vaut tard que jamais ».

Quel bonheur de vous voir lors de votre passage à la Mairie de Tunis et d;#39;apprendre l;#39;existence de notre association en France.J;#39;espère recevoir bientôt l;#39;annuaire et pouvoir contacter mes meilleurs amis que je n;#39;ai plus revus depuis 1961.Nouri Taieb, TunisBravo pour le voyage à Tunis, que des échos positifs, voire même élogieux.René AssousMille fois merci pour la lettre d;#39;information ainsi que le petit mot deremerciement. Mon équipe et moi-même sommes particulièrement touchés decette marque d;#39;attention..Mes amitiés à Michel et à tout le groupe qui a fait le déplacement à Tunis,et même à ceux qui n;#39;ont pas pu le faire cette fois-ci. Slah BEZRATI (ac term 68)Slah Bezrati, Directeur général Renaissance-TunisQuel accueil ! Quelle émotion !
Madeleine Bennaceur et Fethi Mansour, très actifs membres du bureau de l’association jumelle du lycée Carnot, présidé par Taoufik Ben Ghars, ont préparé avec Lina Hayoun un programme des plus chaleureux et des plus denses pour le retour des « anciens de carnot »:

Exposition Marcel BRUN à la galerie « Art Présent »


artiste-peintre. Prof de philo au lycée Carnot de 57 à 63 et au lycée de la Marsa de 63 à 67.site
www.artpresentsite.com

« Art Présent »
Tél : 01 40 27 80 25 – 79, rue Quincampoix – 75003 PARIS – Metro Rambuteau

(tous les jours sauf le dimanche de 13h-19h)Je vous informe que j’exposerai mes tableaux à la Galerie « Art Présent » du 3 au 16 juin 2006. J’espère voir nombre de mes anciens élèves au vernissage le mercredi 7 juin de 18h à 21 h.
Marcel Brun,

Photos du lycée

Le dortoir du lycée Carnot dans les années 30

Dans les années 30, séance de gym dans la cour du petit Lycée

Dans les mêmes années, le laboratoire de sciences

Le cours de dessin dans les années 30

Dans l’attente des résultats du bac 1952

Des vues du bâtiment, des cours. En couleur, des photos récentes.






Le dortoir dans les années 50

Entrée du lycée

Sous le préau

La cour


L’autre facade du lycée, bâtiment construit dans les années 30


Les 10 ans de L’ALCT dans les grands salons de l’Hôtel de Ville de Paris



1000 « anciens » venus de toute la France, de Tunisie, de Belgique et d’Italie dans la grande salle des fêtes de l’Hôtel de Ville

Quelle association peut se targuer aujourd’hui à Paris de réunir en son sein des personnes aussi différentes ? :
– les familles étaient italiennes, françaises, tunisiennes, maltaises, grecques, russes, chrétiennes, juives, musulmanes.
– les parents étaient artisans, médecins, agriculteurs, fonctionnaires, employés, diplomates, commerçantsÖ
– les élèves ont traversé toutes les grandes périodes de notre 20ème siècle, le protectorat, la seconde guerre mondiale, l’indépendance.
Et, ce soir, nous sommes là tous ensemble. Qu’est qui nous relie? Qu’est ce qui fait tenir cette quadrature du cercle ? qu’est ce donc qui explique cette alchimie ? :
Nos années lycées
– par l’excellence de l’enseignement basé sur les valeurs universelles – du fond du cŒur, merci à tous nos professeurs –
– par l’  » esprit Carnot « , cette ouverture, cette compréhension plus aiguisées, des êtres et des situations qu’ont souvent tous les anciens passés par ce lycée du soleil, structurés par cette belle langue française mais nourris par d’autres « terroirs », d’autres saveurs, d’autres odeurs.
– par ce sens indéfectible de la camaraderie : les amitiés forgées dans ce lycée sont de celles que la vie ne dément pas.
L’ALCT puise donc sa force dans cette mémoire, je dis bien mémoire et non pas nostalgie ; mais aujourd’hui, elle doit jouer pleinement son rôle dans la société civile en France.
Dans un monde de doute et d’inquiétude, cette manifestation dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris – M. le Maire, j’en profite pour vous remercier de votre chaleureuse hospitalité – cette manifestation, sous le signe de la francophonie, est donc la preuve de la vitalité des idéaux que nous défendons, tous ici.
A tous nos prochains rendez-vous!
Michel Hayoun


de gauche à droite : Faiza Kefi, ambassadeur de Tunisie
en France, Bertrand Delanoë, Maire de Paris, Philippe Séguin,
ancien Président de l’Assemblée Nationale, Michel Hayoun, Président de l’ALCT, Lina Hayoun, déléguée générale de l’ALCT.

Faiza Kefi, Ambassadeur de Tunisie, Bertrand Delanoë, Maire de Paris
Philippe Séguin, ancien Président de l’Assemblée Nationale,
écoutant le discours de Michel Hayoun, Président de l’ALCT.

L’expo de photos

Claude Hagège, écrivain et linguiste

Philippe Séguin, ancien Président de l’Assemblée Nationale

(N’hésitez pas à nous envoyer vos photos et commentaires. Discours de Michel Hayoun, Président et fondateur de l’ALCT

Ce soir, nous avons dix ans

En 1992, avec une poignée d’amis, nous lançons l’idée de fonder en France l’association des anciens du lycée Carnot (elle existait déjà à Tunis) avec l’ambition d’en faire un lieu d’échange et de retrouvailles avec nos camarades et avec la Tunisie.
10 ans plus tard, il faut le dire haut et fort, c’est un succès.

Elèves et fonctionnaires dans les années 1920

Conditions d’admission au lycée dans les années 1920
Le Lycée Carnot reçoit des pensionnaires, des demi-pensionnaires, des externes surveillés et des externes libres.
Tout élève doit présenter, à son entrée, au proviseur :
1) Son acte de naissance
2) Un certificat d’études et de bonne conduite délivré par le
chef de l’établissement d’où il sort
3) Un certificat de vaccine
Les enfants peuvent être admis dans la classe de 11ème dès l’‚ge de cinq ans en qualité d’externes.
L’uniforme est obligatoire pour les pensionnaires. Chaque élève doit être pourvu de deux uniformes, l’un d’hiver, l’autre d’été et d’un trousseau comprenant des objets en très bon état.
les demi-pensionnaires couchent dans leurs familles. Ils déjeunent, dînent et go?tent au Lycée.
Les externes surveillés séjournent au Lycée de huit heures à midi et de une heure à sept heures du soir. Ils assistent aux classes et aux études.
Les externes libres assistent seulement aux différents cours.
R…TRIBUTION A PAYER PAR LES ELEVES
DE CHAQUE CAT…GORIE
Pensionnaire de catégorie supérieure par an 2.115 F.
Demi-pensionnaires de la catégorie supérieure par an 1.359 F.
Externes surveillés de la catégorie supérieure par an 585 F.
Externes libres de la catégorie supérieure par an 450 F.
MODE DE PAIEMENT
Les frais de pension et d’études doivent être payés par trimestre et d’avance, sans qu’il soit besoin d’aucun avis préalable de l’administration.
Les élèves nouveaux doivent la pension ou les frais d’études à partir du premier jour de la quinzaine dans laquelle ils entrent. Exception est faite pour le mois d’octobre qui est toujours d? en entier, quel que soit le jour de l’entrée de l’élève.
Les élèves reçoivent au lycée l’enseignement secondaire conformément au plan d’études établi pour les lycées de la métropole.
L’enseignement est donné dans les cours secondaires par des professeurs agrégés pour la plupart ; dans les cours élémentaires et primaires, par des professeurs pourvus du certificat d’aptitude spécial ou du brevet supérieur et du certificat d’aptitude pédagogique.
Les répétiteurs sont pourvus de la licence du baccalauréat.

Fonctionnaires du lycée 1924-1925
ADMINISTRATION
Proviseur : M. J. DUVAL
Censeur : M. LECONTE
…conomie : M. GUIGON
Directeur des Classes élémentaires :
M. AUCLERC
Surveillants Généraux :
MM. CH. DUVAL, BATTISTELLI (délégués).
Sous-Econome : M.GOUROU
Commis d’économat : M. FLEURETTE
Secrétaire interprète : M. ZOUITEN
CULTE
M. l’abbé SUBERBIELLLE
M. le pasteur CABANTOUS
M. le rabbin ARDITTI
SERVICE DE SANTE
M. le docteur GERARD

Aujourd’hui : le lycée Bourguiba
A la remise du lycée par la France à la Tunisie en 1983, dans une démarche symbolique, le lycée prit le nom d’un ancien élève du lycée Carnot : le Président Bourguiba.
Le lycée Bourguiba est aujourd’hui le premier lycée-pilote en Tunisie. Il accueille les élèves les plus brillants de la région du grand Tunis. Ces élèves réussissent souvent les concours d’entrée aux grandes écoles françaises et étrangères.

– Conditions d’admission au lycée dans les années 1920
– Fonctionnaires du lycée 1924-1925

Remise de Prix (mars 1998)


Les 9 lauréats à Paris, ici à l’Hôtel de Ville

Pourquoi le prix ?
Ce Prix est la manifestation de la continuité francophone en Tunisie durant tout ce siècle : des élèves – venant de tant de communautés différentes qui ont appris le français et la culture française sur les bancs du lycée Carnot -aux jeunes tunisiens du lycée Bourguiba, tous partagent cette langue, cette culture et les valeurs humanistes qu’elles véhiculent.
Ce Prix est un témoignage vivant de ce que la relation franco-tunisienne a de fécond pour l’avenir, et, ce faisant, il renforce les liens entre tous les  » anciens « , partout où ils se trouvent, en leur donnant l’opportunité de restituer, ne serait-ce que symboliquement à la Tunisie, pays de leur enfance, à ce lycée français, à leurs professeurs, un peu de tout ce bonheur qu’ils y ont reçu.

Le règlement
Les candidats admis à concourir ont été les 116 élèves de 6ème année (première), 100 élèves des classes de 5ème année (seconde), 100 élèves des classes de 4ème année (troisième). Pour les classes de 5ème et 4ème années, les élèves ont été sélectionnés de la façon suivante : les 5 premiers en français de chaque classe (17 classes) et pour les suivants, par leurs meilleures moyennes générales.
.Le dèroulement
Le concours a eu lieu le 17 mai 1997 de 8 h. à 11 h. auprès de 306 candidats sur le sujet suivant  » Vous vous apprêtez à jeter une bouteille à la mer contenant un message en souhaitant qu’elle soit retrouvée par un jeune de votre ‚ge sur les rives françaises. Rédigez la lettre que vous allez mettre dans cette bouteille « .
9 lauréats (3 de chaque niveau) ont été sélectionnés à Tunis le 31 octobre 1997, après une difficile présélection de 30 très bonnes copies.
L’A.L.C.T., soucieuse d’établir des liens et de faire le pont entre les anciens du lycée et les jeunes tunisiens du lycée-pilote Bourguiba (ex-lycée Carnot), a eu l’idée de créer un Prix.
Ce Prix a distingué des élèves qui, par la qualité de leur rédaction française et la validité de leurs argumentations, ont le mieux illustré les valeurs d’ouverture que défend l’association.

Avis de recherche

En vue d’un futur catalogue de l’ oeuvre du peintre Pierre Boucherle – né à Tunis en 1894, et ancien élève du lycée Carnot – son épouse recherche tous documents le concernant et surtout des photos de ses tableaux. Si vous êtes en possession de ce type de documents, merci de nous adresser un message. Nous vous mettrons en contact avec son épouse France Boucherle. alct@free.fr

Les lycées français du Soleil – Effy TSELIKAS / Lina HAYOUN

« Les lycées français du soleil », creusets cosmopolites de la Tunisie, de l’Algérie, du Maroc,aux Editions Autrement, collection « Mémoires » Effy Tselikas/Lina Hayoun

Effy Tselikas (lc72/term) et Lina Hayoun (mutu67/1ère) ont eu l’idée de recueillir le témoignage de personnalités sur leurs années-lycée, appuyé par une recherche historique de plus d’un siècle d’éducation sur les trois pays du Maghreb.

Ces récits émouvants entrent en résonance avec l’actualité, en posant des questions sur la société d’aujourd’hui : laïcité, mixité, multiculturalité, transmission des savoirs et des mémoires.